Rue Sainte-Hélène (Lyon)
La rue Sainte-Hélène est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.
Rue Sainte-Hélène | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 17″ nord, 4° 49′ 47″ est | |
Pays | France | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Ville | Lyon | |
Quartier(s) | Ainay (2e arr.) | |
Début | Place Antoine-Vollon | |
Fin | Place Gailleton | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Situation et accès
La rue débute place Antoine-Vollon pour se terminer place Gailleton. Elle est traversée par les rues Victor-Hugo, Auguste-Comte et de la Charité. L'impasse Catelin et la rue d'Auvergne commence rue Sainte-Hélène tandis que celle de Saint-François-de-Sales finit dans cette rue. La circulation se fait en sens unique de la place Gailleton vers la place Antoine-Vollon avec un stationnement d'un seul côté[1].
Origine du nom
La rue tient son nom d'une recluserie de femmes dédiée à sainte Hélène (248-330), impératrice romaine[2].
Histoire
Au N°8, Marguerite Flavien (1912-1944) enseignante et résistante française, qui est arrêtée lors d'une mission à Lyon en avril 1944, se défenestre à ce numéro, peut-être de peur de parler sous la torture[3].
Au N°9, emplacement de la recluserie sainte Hélène puis couvent des visitandines de sainte-Marie de Bellecour où saint François de Sales décède[4]. On construit ensuite la caserne de la gendarmerie à cheval[5]. C'est actuellement la maison de la métropole pour les solidarités[6].
Au N°10, adresse du Lycée Saint-Marc fondé par les Jésuites[7]. Ambroise Monnot (1831-1898) fondateur de l’université Saint-Joseph de Beyrouth, y a vécu[8]. Une plaque indique que l'abbé Pierre (1912-2007) y effectue ses études de 1921 à 1930 et qu'il est ordonné prêtre dans la chapelle du lycée le 24 août 1938.
Au N°11, maison natale de Joséphin Peladan (1858-1918) occultiste français[9].
Au N°24, maison natale de Joseph Bethenod (1883-1944) ingénieur français[10].
Au N°30, Nicolas Yemeniz (1783-1871) bibliophile à vécu à cette adresse[11].
Notes et références
- « Rue Sainte-Hélène », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 420
- « 8,rue Sainte-Hélène », sur https://numelyo.bm-lyon.fr (consulté le )
- Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 575 à 591
- Léopold Niepce, Les archives de Lyon, Lyon, H. Georg, , 727 p., p. 502
- « Maison de la métropole pour les solidarités de Lyon », sur https://www.grandlyon.com (consulté le )
- Joseph Picot, Les Jésuites à Lyon de 1604 à 1762, Lyon, Éditions aux Arts, , 251 p., p. 231
- Étienne Fouilloux et Bernard Hours, Les jésuites à Lyon : XVIe-XXe siècle, ENS Éditions, (ISBN 9782847887433), p. 165
- Jean-Jacques Gabut, Lyon magique et sacré : histoires et mystères d'une ville, Lyon, De Borée, , 335 p. (ISBN 9782908592184), p. 219
- Amédée Fayol, Le savant et inventeur, Joseph Bethenod (1883-1944), Éditions Culture et documentation, , 166 p., p. 21
- Revue d'histoire de Lyon, vol. II, Lyon, Rey et Cie, , p. 33
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