Rue Victor-Massé
La rue Victor-Massé est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.
![]() 9e arrt Rue Victor-Massé
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![]() La rue en juin 2021. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Saint-Georges | ||
Début | 55, rue des Martyrs | ||
Fin | 54, rue Jean-Baptiste-Pigalle | ||
Morphologie | |||
Longueur | 312 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | 1777 | ||
Dénomination | 1887 | ||
Ancien nom | Rue Ferrand Rue Laval |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 9771 | ||
DGI | 9775 | ||
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La rue Victor-Massé est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 55, rue des Martyrs et se termine au 54, rue Jean-Baptiste-Pigalle.
Elle borde la place Gabriel Kaspereit, à l'intersection avec l'avenue Frochot, la rue Frochot et la rue Henry-Monnier.
Origine du nom

À l'origine « rue Laval » en mémoire de Marie-Louise de Laval-Montmorency, abbesse de Montmartre, la voie a été rebaptisée « rue Victor Massé » en 1887, du nom du compositeur et professeur français Victor Massé (1822-1884).
Historique
Cette rue a été créée en 1777 entre la rue Bréda et la rue Pigalle sous le nom de « rue Ferrand », d'après le nom du propriétaire des terrains sur lesquels elle a été ouverte.
Elle reçut en 1817 la dénomination de « rue Laval », en souvenir de Marie-Louise de Laval-Montmorency, dernière abbesse de Montmartre de 1760 à 1791, morte décapitée en 1794 à l'âge de 68 ans.
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

- No 9 : hôtel d'inspiration néo-renaissance édifié par Victor Courtillier pour le peintre Paul Delaroche. Deuxième adresse d'Alfred Stevens dans la rue Laval[réf. nécessaire][1].
- No 12 : troisième adresse du peintre belge Alfred Stevens dans la rue Laval[1]. Maison édifiée par l'architecte Maurice Isabey. Ce dernier numéro correspond au 9, cité Malesherbes. Emplacement du second cabaret Le Chat noir, de Rodolphe Salis, précédemment situé au 84, boulevard Rochechouart[1].
- No 15 : Adolphe Tavernier y résida[réf. nécessaire][1].
- No 16 : le violoniste, chef d'orchestre et compositeur Jules Garcin y meurt le [réf. nécessaire].
- No 19 : Mary Cassatt loue un atelier dans les années 1870[réf. nécessaire].
- Nos 23-25-27 : immeubles construits par d'Avrange et Durupt en 1847-1850 dans le style Louis-Philippe d'inspiration néo-renaissance[2].
- No 25 : Berthe Weill y ouvrit sa galerie de peinture en 1901 et y exposa à leurs débuts des artistes majeurs du XXe siècle[réf. nécessaire]. Vincent Van Gogh habita ici avec son frère Théo, avant de gagner le 54 rue Lepic.
- No 29 : domicile de Maurice Ravel (1875-1937), de 1880 à 1886, avec ses parents et son frère Édouard[réf. nécessaire].
- No 33 : première adresse d'Alfred Stevens dans la rue Laval[1].
- No 35 : emplacement de la boutique du marchand de couleurs H. Vieille, fournisseur de toiles et châssis pour artistes peintres, établissement repris par Troisgros[réf. nécessaire].
- No 36 : emplacement du bal Tabarin.
- No 58 : ancien emplacement du cabaret La Lune Rousse (fermé en 1964).
- No 59 : cité Malesherbes, voie privée.
Références
- Blandine Bouret, « Mémoires des lieux. Les ateliers du bas-Montmartre. II : autour de la place Pigalle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 22, , p. 44-46.
- « Jour de flânerie cité Malesherbes à place Pigalle », sur www.nouvelsobs.com.