Rue Jean-Jaurès (Nantes)
La rue Jean-Jaurès est une voie de Nantes, en France, marquant la limite entre les quartiers Centre-ville et Hauts-Pavés - Saint-Félix.
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Rue Jean-Jaurès | ||||
La rue Jean-Jaurès vue vers l'ouest. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 09″ nord, 1° 33′ 38″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Hauts-Pavés - Saint-Félix Centre-ville |
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Début | Place Saint-Similien | |||
Fin | Rue Alphonse-Gautté | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 330 m | |||
Histoire | ||||
Création | XIXe siècle | |||
Anciens noms | Rue des Arts | |||
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nantes
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Description
La rue est bitumée, ouverte à la circulation automobile. Rectiligne et longue de 330 mètres, elle relie la place Saint-Similien à la rue Alphonse-Gautté. Elle rencontre les rues Sarrazin, du Trépied, Edmond-Prieur, Président-Édouard-Herriot et du Marchix.
Dénomination
Son nom lui a attribué par le conseil municipal, le , en mémoire de Jean Jaurès (1859-1914), assassiné à la veille de Première Guerre mondiale par Raoul Villain, opposé aux convictions pacifistes de sa victime[1]. À la demande des riverains de cette artère, une deuxième plaque de rue a été apposée par la mairie faisant référence à son ancienne dénomination de « rue des Arts »[2].
Historique
Les projets concernant cette voie remontent au 23 prairial an XIII () et au 6 frimaire an XIV ()[3]. Les religieuses appartenant à la communauté du Quint Ordre de Saint-François, dites « cordelières de Sainte-Elisabeth » avait pris en 1632 la succession des Capucins qui s'étaient établis à cet endroit depuis 1593 grâce à la protection de Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur et gouverneur de Bretagne. En 1803, les bâtiments conventuels furent divisés par lots et vendus, tandis que la chapelle du couvent fut rasée en 1828. En 1830, en 1832, enfin en 1837, on acquiert de nouvelles parcelles, en vue de l'achèvement des travaux de percement, en même temps qu'on attribue le nom de « rue des Arts » à la voie.
Au no 20, se trouvait naguère une « Poste aux chevaux »[4].
Plusieurs personnalités ont vécu dans la rue et sont mortes à leur domicile :
- au no 29, l'explorateur et conservateur du muséum d'histoire naturelle de Nantes, Frédéric Cailliaud (1787-1869) ;
- au no 30, le critique musical Étienne Destranges (1863-1915) ;
- au no 33, l'architecte Saint-Félix Seheult (1793-1858).
Références
- « Jean-Jaurès (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Pajot 2010, p. 117.
- « On décrète une rue de 16 pieds de largeur, sur le terrain de la ci-devant communauté de Sainte-Elisabeth. »
- Pied 1906, p. 11.
Voir aussi
Bibliographie
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 11.
Articles connexes
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