Rue Halévy

La rue Halévy est une rue du 9e arrondissement de Paris, dont le nom rappelle le musicien Fromental Halévy.

9e arrt
Rue Halévy

Gustave Caillebotte, Rue Halévy, vue d'un sixième étage (1878).
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Chaussée-d'Antin
Début 8, place de l'Opéra
Fin 25, boulevard Haussmann
13, rue de la Chaussée-d'Antin
Morphologie
Longueur 170 m
Largeur 20 m
Historique
Création 14 novembre 1858
Dénomination 2 mars 1864
Géocodification
Ville de Paris 4407
DGI 4456
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Origine du nom

Elle porte le nom du compositeur français Fromental Halévy (1799-1862) en raison du voisinage du théâtre national de l'Opéra.

Historique

Construite en 1858 sur une grande partie de l'ancien hôtel d'Osmond, anciennement des Tillières, elle fut prolongée jusqu'au boulevard Haussmann, en 1862, et dénommée « rue Halévy », par décret du .

Décret du
« Napoléon, etc.,
sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur,
vu la délibération du Conseil municipal de Paris, en date du 16 juillet 1858 ;
le plan d'alignement ;
les pièces de l'enquête ;
l'avis du préfet et les autres pièces de l'affaire ;
les lois des 16 septembre 1807 et 3 mai 1841 ;
l'ordonnance réglementaire du 23 août l835 et le décret du 28 mars 1852 ;
notre Conseil d’État entendu, avons décrété et décrétons ce qui suit :
  • Article 1 : sont déclarés d'utilité publique dans la ville de Paris :
    • 1° l'ouverture d'une rue de 22 mètres de largeur, dite rue de Rouen, devant communiquer du boulevard des Capucines à la rue du Havre ;
    • 2° l'ouverture d'une rue d'embranchement (la rue Halévy) de 20 mètres de largeur, devant communiquer du dit boulevard à la rue de la Chaussée-d'Antin ;
    • 3° la formation d'une place quadrangulaire au point de départ commun des deux voies nouvelles, et d'un carrefour à l'extrémité de chacune ;
    • 4° le prolongement des rues Boudreau et Godot-de-Mauroy jusqu'à la dite rue de Rouen.
      Le tout suivant les alignements indiqués par des lignes bleues pleines sur un plan ci-annexé.
      En conséquence, le préfet de la Seine, agissant au nom de la ville de Paris, est autorisé à acquérir, soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, conformément à la loi du 3 mai 1841 et au décret du 26 mars 1852, les immeubles ou portions d'immeubles dont l'occupation est nécessaire.
  • Article 2 : la suppression de la rue Basse-du-Rempart entre les rues de la Chaussée-d'Antin et Caumartin est approuvée.
    Cette suppression aura lieu par voie d'avancement des maisons riveraines à l'alignement du boulevard des Capucines, suivant le tracé bleu du même plan.
    Sont réservés les droits des propriétaires à raison des accès qu'ils ont actuellement sur la rue Basse-du-Rempart.
  • Article 3 : notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais de Compiègne, le 14 novembre 1858. »
Décret du
« Napoléon, etc.,
sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur ;
vu la délibération du Conseil municipal de Paris, en date du 20 mars 1863 ;
vu l'ordonnance du 10 juillet 1816 ;
avons décrété et décrétons ce qui suit :

Sous l'Occupation, cette rue fait partie de celles que le capitaine Paul Sézille, directeur de l'Institut d'étude des questions juives, voulait marquer d'une étoile jaune, en raison de l'origine juive du personnage. Ce projet n'aboutira pas[1].

Notes et références

  1. Lettre de Paul Sézille à Theodor Dannecker, Archives de la Préfecture de police, série BA 1817 (dossier B51), cité par Maurice Rajsfus, Opération Étoile Jaune, suivi de Jeudi noir, Le Cherche Midi, 2002, 269 p. (ISBN 978-2862749563).

Voir aussi

Liens externes

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