Rue Gozlin
La rue Gozlin est une voie du 6e arrondissement de Paris, en France.
6e arrt Rue Gozlin
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Rue Gozlin vue depuis la place Jacques-Copeau. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Saint-Germain-des-Prés | ||
Début | 2, rue des Ciseaux | ||
Fin | 43, rue Bonaparte | ||
Morphologie | |||
Longueur | 60 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 24 août 1864 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4219 | ||
DGI | 4255 | ||
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La rue Gozlin est une voie publique située dans le 6e arrondissement de Paris. Elle débute au 2, rue des Ciseaux et se termine au 43, rue Bonaparte.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'évêque Gozlin, abbé de Saint-Germain-des-Prés au IXe siècle et défenseur de Paris.
Historique
La rue Gozlin reprend en partie le tracé de la rue Sainte-Marguerite (ou Sainte-Marguerite-Saint-Germain pour la différencier de la rue Sainte-Marguerite du quartier Saint-Antoine, actuelle rue Trousseau)[1],[2]. La rue Sainte-Marguerite reliait la place Sainte-Marguerite (aujourd'hui boulevard Saint-Germain au croisement de la rue du Four, de la rue de l'Échaudé et de la rue de Buci), où se trouvait la prison de l'abbaye, au Petit Marché.
Elle apparait en 1312 sous le nom de « rue Madame-la-Valence[1] ». Mais elle est supprimée en 1368 quand l'abbé Richard de Laitre fait creuser un fossé autour de l'enclos de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés[1]. Le , les religieux et leur abbé concluent une transaction prévoyant le comblement du fossé et l'ouverture d'une rue de quatre toises de largeur qui est dénommée « rue Sainte-Marguerite ». Homologuée par un arrêt du Parlement de Paris en date du , l'opération est immédiatement réalisée[1]. Vers 1690 est érigée sur la rue une porte, dite porte major ou porte Sainte-Marguerite, pour permettre l'accès à l'enclos de l'abbaye. En 1715, une rue est créée entre cette porte et le portail sud de l'église, la Petite-rue Sainte-Marguerite ou rue d'Erfurth à partir de 1807[1].
- La rue sur un plan de l'abbaye en 1723.
- La rue sur le plan de Turgot.
La largeur minimum de la rue Sainte-Marguerite est fixée à 10 m par une décision ministérielle du 2 messidor an VIII () et une ordonnance royale du [1]. Par décret du , la rue est renommée « rue Gozlin[3] ». La partie à l'ouest de la rue Bonaparte est supprimée par le prolongement de la rue de Rennes, déclaré d'utilité publique par décret du [4]. La partie à l'est de la rue des Ciseaux disparait lors du prolongement du boulevard Saint-Germain entre la rue des Ciseaux et la rue Hautefeuille, réalisé en 1877.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au numéro 3 se trouve la Librairie Paul Jammes.
Références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 413 [lire en ligne].
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 37e quartier Monnaie, îlots nos 14 à 19, F/31/92/09 [lire en ligne].
- Décret du 24 août 1864.
- Décret du 28 juillet 1866.