Rue Fanny-Peccot
La rue Fanny-Peccot est une voie située dans le centre-ville de Nantes, en France.
Pour les articles homonymes, voir Peccot.
Rue Fanny-Peccot | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 03″ nord, 1° 33′ 14″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place Saint-Vincent | |||
Fin | Place de l'Hôtel-de-Ville | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | 1796 | |||
Anciens noms | Petite rue Saint-Vincent | |||
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nantes
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Description
La rue Fanny-Peccot, qui relie la place Saint-Vincent à la place de l'Hôtel-de-Ville, est bitumée et ouverte à la circulation automobile. Elle rencontre la rue Fléchier.
Dénomination
Le nom de la rue, attribué le , est un hommage à Françoise-Élisabeth Peccot (1819-1896), bienfaitrice de Nantes, fille de l'architecte Louis Peccot, et nièce de Mathurin Peccot, architecte également[1] (celui-ci sera notamment l'auteur de l'arc de triomphe qui, jusqu'en 1962, marqua l'entrée de l'hôtel de ville - plus précisément du manoir de Derval[2]).
Historique
L'Ordre des pauvres dames est fondé en 1212 par Claire d'Assise. Les religieuses de cet ordre sont appelées Clarisses ou Saintes-Claires. Le , le duc Pierre II de Bretagne et son épouse Françoise d'Amboise achètent l'« hôtel de Rochefort ». Cette vaste demeure et son terrain, situés à l'angle des actuelles rues Saint-Vincent et Fénelon, sont acquis par les souverains pour fonder le couvent des « Saintes-Claires », qui héberge à son ouverture des religieuses en provenance du monastère de Decize[3].
Lors de la Révolution, en [4], les religieuses sont expulsées. Le couvent est transformé en prison, de à , et prend le nom de prison des Saintes-Claires[4].
Vers 1797, la « petite rue Saint-Vincent » est percée sur le terrain de l'ancien couvent[1]. Peu à peu démantelé, l'établissement disparaît définitivement en 1898[3]. Cette année-là, la voie est prolongée vers la place de l'Hôtel-de-Ville, et reçoit le nom de rue Fanny-Peccot[1].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la rue est fortement touchée par le bombardement du 16 septembre 1943. Le nord-ouest de la rue est détruit. Les bâtiments ne sont pas reconstruits, comme les autres bâtiments détruits autour de la place de l'Hôtel-de-Ville, ce qui permet la création du square Amiral-Halgan.
Depuis , le fronton de l'immeuble situé à l'extrémité nord-ouest de la voie est orné d'une vaste fresque intitulée « Le toucan à bec caréné », œuvre du peintre nantais Alain Thomas. Il s'agit d'une reproduction d'une œuvre qui se trouvait deux ans auparavant place Aimé-Delrue, mais supprimée à la suite de la construction d'un immeuble[5].
Références
- Pied 1906, p. 225.
- Nantes – L’Hôtel de Ville sur RetroVilles
- de Berranger 1975, p. 136.
- Lallié 1883, p. 35-40.
- Le toucan à bec caréné sur petit-patrimoine.com
Voir aussi
Bibliographie
- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Alfred Lallié, Les prisons de Nantes pendant la Révolution, Imprimerie Vincent Forest et Émile Grimaud, .
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 225.
Articles connexes
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