Rue Eugène-Flachat

La rue Eugène-Flachat est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.

17e arrt
Rue Eugène-Flachat
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Plaine-de-Monceaux
Début 1, rue Alfred-Roll
Fin 18, avenue Gourgaud et 51 bis boulevard Berthier
Morphologie
Longueur 175 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1879
Dénomination 1879
Géocodification
Ville de Paris 3439
DGI 3411
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

La rue Eugène-Flachat est une voie publique située dans l'ouest du 17e arrondissement de Paris. Elle débute à l'est au 1, rue Alfred-Roll, à l'intersection avec la rue Verniquet sur la place Loulou-Gasté. Elle se termine 175 m à l'ouest au 51 bis, boulevard Berthier et au 18, avenue Gourgaud, sur la place Paul-Léautaud. Il s'agit d'une voie droite, sans aucune intersection entre ses extrémités.

La voie est numérotée d'est en ouest, les numéros pairs se situant à gauche lorsqu'on la remonte (sens de circulation), les numéros impairs à droite.

La station de métro la plus proche est Pereire sur la ligne , 100 m au sud. La station de RER C Pereire - Levallois est située à peu près au même endroit.

Origine du nom

Eugène Flachat.

La voie prend son nom en l'honneur d'Eugène Flachat (1802-1873), ingénieur en chef de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest[1]. Ce choix tient à ce que la rue part de l'aiguillage où convergent la ligne de Petite Ceinture et la ligne d'Auteuil, dont la compagnie des chemins de fer de l'Ouest est alors concessionnaire[2].

Historique

Cette voie est ouverte sous sa dénomination actuelle par un décret du puis, par un autre décret en date du , elle est raccordée avec le boulevard Berthier[3],[4].

Entre 1880 et 1895, elle est lotie de nombreux hôtels particuliers[5], alors que la plaine Monceau est déjà le domicile de la bourgeoisie parisienne de la fin du XIXe siècle.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Le côté pair de la rue possède de nombreux hôtels particuliers et villas :

  • No 8 : hôtel particulier construit en 1881 par l'architecte Gaston Aubry. L'architecte Georges-Louis Bayard y a fait des travaux en 1882.
  • No 14 : villa construite en 1895 par l'architecte Charles Girault.
  • No 16 : hôtel particulier construit en 1882 par l'architecte Georges-Louis Bayard qui avait été un élève de Vaudremer. La façade est de style néo-Louis XIII. Il a été habité par l'architecte Stephen Sauvestre entre 1888 et 1896.
  • No 18 : cet hôtel est le jumeau du no 16.
  • No 20 : hôtel particulier de l'architecte Louis Dejey, réalisé en 1891.
  • No 22 : hotel particulier. Le peintre Roger Jourdain habite l'immeuble entre 1899 et 1918. Jean-Jacques Bernard y a vécu. Il a reçu son père, Tristan Bernard, libéré du camp de Drancy, en . En 1950, madame Jean-Jacques Bernard, née Georgette Fray (1893-1956), y a créé une école Montessori. Cette dernière a été continuée par leur fille Anne-Marie Bernard, devenue madame Jérome Gillet, née en 1919. Des aménagements ont été effectués par l'architecte Guillaume Gillet en 1968.
  • No 24 : hôtel particulier construit en 1882 par l'architecte Georges-Louis Bayard avec une façade en pierre blanche inspiré du rationalisme constructif de Viollet-le-Duc.
  • No 26 : hôtel particulier construit vers 1880. Il a une façade en pierre blanche avec des remplissages en briques rouges dans un style néo-Louis XIII.
  • No 28 : hôtel particulier de la fin du XIXe siècle. La façade comprend des bandeaux de briques alternativement brunes et rouges.
Détail de la façade de l'hôtel particulier au no 32.
  • No 30 : hôtel particulier et atelier construits en 1887 par l'architecte Gaston Aubry. La façade est en briques rouges et pierres de parement. Du comble ressort la lucarne en bois apparent. Le revers de l'hôtel est visible du 49, boulevard Berthier.
  • No 32 : hôtel particulier réalisé en 1892 par l'architecte Paul Sédille. Les céramiques ont été faites par Jules Loebnitz. On peut voir le revers de l'hôtel au 51, boulevard Berthier[6].
  • No 34 : hôtel particulier de l'architecte Jean Brisson construit en 1891 et situé à l'angle avec le boulevard Berthier. La façade est en briques rouges et pierres blanches. Elle comprend un bas-relief de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.

Notes et références

  1. « Rue Eugène-Flachat », Nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
  2. « No 2877. Décret impérial qui approuve la convention passée, les 2 février et 6 avril 1855, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et les compagnies des chemins de fer de Paris à Saint-Germain, de Paris à Rouen, etc. : 7 avril 1855 », Bulletin des lois de l'Empire français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 6, no 313, , p. 57-58 (lire en ligne).
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
  4. Le premier plan sur lequel elle apparaît est celui d'Andriveau-Goujon de 1878.
  5. « Juste a little street, but… », sur www.peter-pho2.com, Peter's Paris, .
  6. Michel Poisson, Façades parisiennes : 1200 immeubles et monuments remarquables de la capitale, Paris, Parigramme, , 399 p. (ISBN 978-2-84096-463-6), p. 99.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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