Rue Comtesse-d'Artois
La rue Comtesse-d'Artois est une ancienne voie de Paris qui était située dans les anciens 3e et 5e arrondissement et qui a été fusionnée avec la rue Montorgueil.
Anc. 3e, Anc. 5e arrt Rue Montorgueil
(fusionnée en 1830) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 3e Anc. 5e | |
Quartier | Montorgueil Saint-Eustache |
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Début | Pointe Saint-Eustache | |
Fin | Rue Mauconseil et Cul-de-sac de la Bouteille |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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Origine du nom
La rue porte le titre de la dernière épouse de Robert II d'Artois, neveu de Saint-Louis, qui avait son hôtel entre les rues Pavée et Mauconseil
Situation
En 1817, la rue Comtesse-d'Artois commençait aux nos 1 et 12 place de la Pointe Saint-Eustache et finissait cul-de-sac de la Bouteille et no 39 rue Mauconseil.
Les numéros impairs étaient situés dans l'ancien 5e arrondissement, quartier Montorgueil[1] et les numéros pairs dans l'ancien 3e arrondissement, quartier Saint-Eustache[2].
Les numéros de la rue étaient noirs[3]. Le dernier numéro impair était le no 33 et le dernier numéro pair était le no 38. Les nos 2, 4, 6, 8 et 10 appartenait à la place de la Pointe Saint-Eustache.
Historique
Le plus ancien nom qu'on connaisse de cette rue, est celui de rue Comte-d'Artois parce que Robert II d'Artois, neveu de Saint-Louis, avait son hôtel entre les rues Pavée et Mauconseil hors et tout près de l'enceinte de Philippe-Auguste.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom rue Nicolas Arode. La famille Arode était une riche famille du temps de Saint-Louis ; Nicolas Arrode[4], prévôt de Paris en 1217, aurait habité à proximité.
La rue Comtesse-d'Artois formait l'une des limites du fief de Joigny.
À la fin du XIIIe siècle, on ouvrit une fausse porte qui prit le nom de Porte-au-Comte-d'Artois. La rue prit alors les noms de rue de la Porte-au-Comte-d'Artois, rue de la Porte-au-Comte et rue de la Porte-à-la-Comtesse-d'Artois. On y voyait également une tour qui gênait le passage conduisant aux halles. Sur la requête des habitants de la rue Comtesse-d'Artois, et de Nicolas Janvier, marchand
de poissons, la Ville ordonna, le , de la démolir.
L'abbé Lebeuf avance que cette rue s'appelait en 1253 rue de la Savaterie, en 1300 rue au Comte-d'Artois puis rue de Bourgogne, rue Nicolas Arode et rue de la Porte-à-la-Comtesse au XVe siècle[5].
Elle est citée sous le nom de « rue de la Contesse d'Arthois » dans un manuscrit de 1636.
Réunie à la rue Montorgueil en 1792, sous la Révolution, elle en est séparée en 1814 sous le nom de rue de la Comtesse-d'Artois, avant d'être définitivement rattachée à la rue Montorgueil en 1830.
Bibliographie
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris (1817)
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris avec préface, notes et glossaire par Edgar Mareuse
- Félix et Louis Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments
Articles connexes
Notes et références
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 20e quartier « Montorgueil », îlot no 16, F/31/82/23, îlot no 20, F/31/82/26
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 11e quartier « Saint-Eustache », îlot no 4, F/31/78/04
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris (1817)
- ou Nicolas Arode
- Tableau Historique et Pittoresque de Paris Par J. B. de Saint-Victor
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