Rue Censier
La rue Censier est une voie située dans le quartier du Jardin-des-Plantes du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue Censier
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Vue de la rue dans sa partie centrale. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Jardin-des-Plantes | ||
Début | 33, rue Geoffroy-Saint-Hilaire | ||
Fin | 1, rue de Bazeilles | ||
Morphologie | |||
Longueur | 462 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 2 mars 1864 | ||
Ancien nom | Rue Sans Chef rue du Sentier rue Censée rue Notre-Dame rue Vieille-Notre-Dame rue Saint-Jean |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 1639 | ||
DGI | 1642 | ||
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Censier est accessible par la ligne de métro à la station Censier – Daubenton, ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP 47 67 89.
Origine du nom
Son nom actuel provient du nom originel, « rue Sans Chef », signifiant cul-de-sac[1].
Historique
Initialement dénommée « rue Sans Chef », le nom a ensuite dérivé en « rue Sancée », « rue Censée », « rue Sensée » ou « rue Sancier », puis « rue Censier[1],[2] ». Il s'agissait initialement d'un cul-de-sac partant de la rue Mouffetard. Elle a également porté les noms de « rue Notre-Dame », « rue Vieille-Notre-Dame », « rue Saint-Jean » et dérivés.
Elle est citée sous le nom de « rue Sansier » dans un manuscrit de 1636.
Au niveau de la rue de Mirbel, elle est sur deux niveaux, raccordés par un escalier. Cet escalier date de la construction du campus Censier dans les années 1960 ; auparavant, la rue remontait de l'autre côté et n'était pas interrompue. La descente et l'escalier sont dus à un creux dans le terrain, appartenant à l'ancien lit de la Bièvre qui longeait la rue Censier à cet endroit[3],[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Aux nos 21-25, emplacement de l'ancien hôpital de la Miséricorde dit aussi des Cent-Filles, l'un des principaux établissements parisiens se consacrant aux jeunes orphelins sous l'Ancien Régime[5]. Le nom de Cent-Filles lui fut donné pour le distinguer de l'établissement du même nom de la rue Mouffetard.
- Au no 32, l'église Saint-Médard et le square Saint-Médard.
- Le Jardin des plantes à sa fin.
- L'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Dans l'art
- En 1866, le peintre néerlandais Johan Barthold Jongkind la représente par un tableau.
- Rue Notre-Dame, par Johan Barthold Jongkind, Rijksmuseum Amsterdam (1866).
- La rue vers 1870 (photographie de Charles Marville).
Notes et références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 114.
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, Éditions Princesse, 1954.
- Les escaliers des rues de Paris, Atelier parisien d'urbanisme, www.apur.org.
- Clichés historiques de l'IGN, remonterletemps.ign.fr.
- Les autres importants établissements d'enfants assistés étaient l'ancien hôpital de la Trinité, fondé en 1545 pour accueillir des enfants d'au moins cinq ans, dits enfants bleus en raison de la couleur de leur blouse, la Maison des filles de la Providence de la rue du Vieux-Colombier, l'orphelinat de l'hôpital Sainte-Anne, et celui dit de la Mère de Dieu.
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