Rue Beautreillis
La rue Beautreillis est une rue du 4e arrondissement de Paris.
![]() 4e arrt Rue Beautreillis
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![]() Rue Beautreillis vue en direction de la rue des Lions-Saint-Paul. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Arsenal | ||
Début | 2, rue des Lions-Saint-Paul | ||
Fin | 43, rue Saint-Antoine | ||
Morphologie | |||
Longueur | 231 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1555 | ||
Dénomination | 6 septembre 1838 | ||
Ancien nom | Rue du Pistolet, rue Gérard-Beauquet | ||
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La rue Beautreillis, quasi-parallèle aux rues Saint-Paul et du Petit-Musc, commence à la rue des Lions-Saint-Paul et se termine à la rue Saint-Antoine. Elle croise successivement les rues Charles-V et Neuve-Saint-Pierre. Comme de nombreuses voies du vieux Paris, sa largeur, étroite, est inégale et son bâti garde trace de sa longue histoire avec des maisons, hôtels ou immeubles de différentes époques.
Origine du nom
Son nom, attribué en 1555, est un souvenir de l'hôtel de Beautreillis, qui fut bâti à l'emplacement de l’hôtel Saint-Pol, et qui tient son nom des treilles qui s'élevaient contre les murs de son jardin.
Historique
Elle est citée sous les noms de « rue Girard-Bocquet »[1] et « rue de Beau-trillis » dans un manuscrit de 1636 où le procès-verbal de visite indique qu'elle est « trouvée orde, salle et pleine de boues et immundices ».
Par décision ministérielle du , la longueur de cette voie a été portée de 188 m à 231 m par absorption de la « rue Gérard-Beauquet » (du nom du propriétaire de l'hôtel de Beautreillis), ancienne rue du Pistolet[2].
C'est à la barricade parallèle à la rue Beautreillis sur la rue Saint-Antoine que fut tué le général Négrier durant les journées de juin 1848.
- Quelques vues
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Eugène Grangé naît dans la rue le .
- Victorien Sardou naît dans la rue le 5 septembre 1831
- No 6 (devant le) : vestiges de l'hôtel Raoul.
- No 7 : maison avec terrasse en fer forgé (MH).
- No 7.
- nos 17-19 : Jim Morrison y serait mort dans un appartement de l'immeuble, en 1971. D'autres sources évoquent plutôt les toilettes d'un club de la rive gauche, le Rock'n Roll Circus[3].
- no 22 : Baudelaire y habita avec Jeanne Duval
- Nos 17-19.
Annexes
Blog de Gaspard Landau : https://ruebeautreillis.blog/
Références
- On nommait ainsi la partie de la « rue Beautreillis » qui va de la rue des Lions à la rue Charles-V, alors rue Neuve-Saint-Paul
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 168.
- Olivier Nuc, « Sur les traces parisiennes de Jim Morrison », Le Figaro, 17-18 octobre 2020, p. 30 (lire en ligne).
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