Rue Alfred-Duméril

La rue Alfred-Duméril (en occitan : carrièra Alfred Duméril) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier du Busca, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Rue Alfred-Duméril
(oc) Carrièra Alfred Duméril

La rue Alfred-Duméril et le jardin des Plantes.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 32″ nord, 1° 26′ 57″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Busca (secteur 5)
Début no 7 allées Jules-Guesde
Fin no 2 avenue François-Frizac et allée Serge-Ravanel
Morphologie
Type Rue
Longueur 568 m
Largeur entre 6 et 16 m
Histoire
Anciens noms Chemin de Montaudran (XVIe siècle)
Rue de Montaudran (1806)
Rue Alfred-Duméril (1933)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

La rue Alfred-Duméril rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Allées Jules-Guesde
  2. Rue du Sachet (g)
  3. Rue Jean-Baptiste-Lamarck (g)
  4. Rue Henri-Joly (d)
  5. Impasse Alfred-Duméril (d)
  6. Rue Saint-Joseph (d)
  7. Allée Serge-Ravanel (g)
  8. Avenue François-Frizac (d)

Odonymie

La rue porte le nom d'Alfred Duméril (1825-1897). Né à Saint-Omer, dans le Nord de la France, il entre à l'École normale supérieure, puis est reçu à l'agrégation d'histoire en 1846. Il est ensuite professeur de la faculté de lettres de Toulouse, puis doyen de la même faculté en 1880[1].

À la fin du Moyen Âge, la rue Alfred-Duméril n'était qu'un chemin, le chemin de Montaudran, puisqu'il menait au village de Montaudran, qui se trouvait, autour de son église, sur le coteau sud de la butte du Calvinet. Ce nom s'appliquait d'ailleurs aux voies qui prolongent la rue Alfred-Duméril au sud (actuelles allée des Demoiselles, avenue Saint-Exupéry et route de Revel)[2]. Ce n'est finalement qu'en 1933 que la rue de Montaudran reçut le nom d'Alfred Duméril, qui avait vécu dans cette rue (actuel no 80)[3].

Patrimoine

Immeubles et maisons

  • no  25 : immeuble[4].
  • no  47 : immeuble[5].
  • no  56 : immeuble[6].
  • no  64 bis : maison.
    La maison est construite en 1910, par l'architecte Étienne Gogé, représentant d'un courant éclectique inspiré par les formes de l'Art nouveau à Toulouse. La construction de brique est couverte d'un enduit blanc. La maison s'élève sur quatre niveaux : un sous-sol semi-enterré, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un niveau de comble. À gauche, la porte est encadrée de deux ouvertures rectangulaires étroites. L'imposte est surmontée d'une fine corniche en coup de fouet. À droite, les fenêtres doubles ont des agrafes qui forment les consoles qui soutiennent le balcon du 1er étage. Celui-ci possède un garde-corps en fer forgé. La fenêtre qui surmonte la travée de la porte est similaire et elle a un balconnet également doté d'un garde-corps. Entre la corniche interrompue, qui passe au niveau des fenêtres, et la corniche qui couronne l'élévation prennent place des cartouches en céramique. Le niveau de comble est couvert par un toit à longs pans brisés d'ardoises. Il est percé de hautes lucarnes[7].
  • no  66 : maison[8].
  • no  68 : maison[9].
  • no  100 : immeuble[10].

Personnalité

  • Alfred Duméril (1825-1897) : historien, professeur à la faculté des lettres de Toulouse en 1872, doyen de 1880 à 1892, Alfred Duméril avait son domicile dans l'immeuble du no 80 de la rue qui porte désormais son nom[1].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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