Rudolf von Alt

Rudolf von Alt, né Rudolf Alt[1] le à Vienne et mort le dans la même ville est un peintre autrichien.

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Il est réputé pour ses aquarelles de paysage et d'architecture.

Biographie

Rudolf von Alt est le fils du lithographe Jakob Alt (1789-1872). Il fait ses études à la l'Académie des beaux-arts de Vienne.

Les randonnées et les voyages qu'il effectue dans les Alpes autrichiennes et en Italie du nord avec son père[2], éveillent en lui l'amour des paysages, qu'il peint à l'aquarelle dans un style très réaliste et détaillé. En 1833, il visite Venise et les villes voisines et exécute de nombreuses peintures architecturales.

Alt fait preuve d'un talent remarquable pour rendre certaines particularités de la nature. Il parvient à en restituer l'authenticité en se concentrant sur les différentes nuances du ciel, sur la coloration de l'air et de la végétation. Ses travaux ultérieurs se rapprochent de l'impressionnisme. Ses perspectives architecturales sont intéressantes et il choisit souvent de peindre des objets de la vie quotidienne. La peinture d'intérieurs est également l'un de ses points forts et a attiré sur lui l'attention du public viennois.

Il voyage et travaille à Rome et Naples, puis visite les lacs de Lombardie, de Galicie, de Bohême, de Dalmatie et de Bavière avant de retourner à maintes reprises en Italie. En 1863, il se rend en Crimée pour y peindre des vues d'un domaine de l'impératrice, et en 1867 il visite la Sicile.

Son frère cadet Franz Alt (1821-1914) est également peintre.

La plupart de ses œuvres sont conservées dans différents musées de Vienne. Le musée de l'Albertina de Vienne a organisé une exposition rétrospective de à .

Œuvre

Rudolf von Alt peint près de 5 000 aquarelles dans presque toutes les régions de la monarchie. Il réalisait les peintures à l'huile dans son atelier pendant les mois d'hiver[2].

Notes et références

  1. Il obtint le droit d'ajouter la particule (von) et de porter le titre de chevalier (Ritter) après avoir été anobli en 1882.
  2. Margot Rauch, Belvedere, Galerie d’Art Autrichienne, Gerbert Frodi, , 96 p., p. 46.
  3. (de) « Cathedrale St Etienne, Belvedere », sur Palais du Belvedere (consulté le ).

Liens externes

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