Rouy-le-Grand

Rouy-le-Grand est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Rouy (homonymie).

Rouy-le-Grand

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Francis Urier
2020-2026
Code postal 80190
Code commune 80683
Démographie
Gentilé Rouissiens
Population
municipale
105 hab. (2018 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 34″ nord, 2° 57′ 35″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 79 m
Superficie 3,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Modèle:Circonscription fr54
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rouy-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : Somme
Rouy-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : France
Rouy-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : France
Rouy-le-Grand
Liens
Site web http://rouy-le-grand.chez-alice.fr/

    Géographie

    Localisation

    La commune correspond à un village rural picard, situé à moins de km au nord-est de Nesle. Péronne est à 15 km au nord. La ville la plus importante aux alentours est Saint-Quentin, à 25 km au sud-ouest.

    La partie la plus basse de la commune se trouve au sud, le long de la vallée de l'Ingon. Au nord, la partie la plus haute est constituée d'une plaine limitée par une vallée sèche[1].

    Le territoire est essentiellement constitué de terres franches. Dans les parties marécageuses, on trouve de la tourbe[1].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le village est situé sur les bords de l'Ingon, rive nord, près de la confluence avec la Somme.

    La commune est limitée au sud par le canal du Nord qui conflue avec le canal de la Somme en limite est du territoire communal.

    Plusieurs sources qui alimentent l'Ingon et le contre-fossé, se jettent dans le canal, au Pont de halage[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Rouy-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,2 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le village tirerait son nom de l'activité de rouissage du chanvre, favorisée par la présence de l'Ingon. Cette dénomination remonterait à l'époque gauloise[1].

    Histoire

    En 1817, un incendie détruit les archives communales[1].

    La pêche est en honneur en 1899 mais les rejets des fabriques causent une forte mortalité au poisson[1].

    Première Guerre mondiale

    Le village est partiellement détruit pendant la Première Guerre mondiale[9],[10]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].

    .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[14].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 En cours
    (au 13 juin 2020)
    Francis Urier   Réélu pour le mandat 2020-2026[17]

    Population et société

    Ses habitants sont les Rouissiens[9]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

    En 2018, la commune comptait 105 habitants[Note 3], en diminution de 2,78 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    182153150178189195199210214
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    182185193193168164165160146
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    156145140124139127133110127
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1201037111599103107109109
    2018 - - - - - - - -
    105--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La scolarité obligatoire relève des établissements scolaires de Nesle[21].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Étienne[22],[23] était une église paroissiale d'époque romane partagée avec Rouy-le-Petit[9]. Reconstruite dans les années 1925 après les destructions de la Première Guerre mondiale en briques rouges, avec des baies en style roman. Son clocher est refait en 2017, et les tuiles remplacées par des ardoises, moins lourdes[24].
    L'église contient notamment un bénitier en pierre formé de deux colonnettes avec leurs chapiteaux du XIIIe siècle[25] ainsi que des fonts baptismaux de la même époque[26], un tableau du XVIe siècle sur bois représentant l'entrée du Christ à Jérusalem[27].
    • Deux étangs communaux et des étangs privés permettent de s'adonner à la pêche de loisirs[9].
    • Le monument aux morts, construit en 1934, comporte dix noms[28].
    • Trois calvaires se trouvent dans le village. Le plus ancien date de 1876[9].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur, M. Pillot, 1899, Archives départementales, Amiens
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Panneau d'informations communales.
    10. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    11. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    14. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
    15. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    16. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    17. Arnaud Brasseur, « Municipales : Un cinquième mandat pour Francis Urier », Le Journal de Ham, .
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. « Adresses utiles », Vie locale à Rouy, Mairie de Rouy-le-Grand (consulté le ).
    22. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Rouy-le-Grand. - [Aquarelle d'Oswald Macqueron], d'après nature, 17 octobre 1876 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    23. « Lithographies : Façade de l'église de Rouy-le-Grand ; Fonts baptismaux de Rouy-le-Grand ; Modillons de l'église de Voyenne. - Lith. J. Moncourt, Amiens. - Extrait de la "Description archéologique du canton de Nesle" par Duhamel-Decejean, 1884. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    24. « Rouy-le-Grand aura bientôt un clocher tout neuf », Le Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
    25. « Bénitier », notice no PM80001127, base Palissy, ministère français de la Culture.
    26. « Les fonts baptismaux », notice no PM80001128, base Palissy, ministère français de la Culture.
    27. « tableau (panneau peint) : L'Entrée du Christ à Jérusalem », notice no PM80001129, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Monuments », Vie locale à Rouy, Mairie de Rouy-le-Grand (consulté le ).
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