Route de Saint-Simon

La route de Saint-Simon (en occitan : rota de Sant Simon) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse les quartiers Saint-Simon, Basso Cambo et des Pradettes, dans le secteur 6, puis les quartiers de La Cépière et des Arènes, dans le secteur 2.

Pour l’article homonyme, voir Rue de Saint-Simon.

Route de Saint-Simon
(oc) Rota de Sant Simon
Situation
Coordonnées 43° 34′ 31″ nord, 1° 23′ 12″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Simon, Basso Cambo et Les Pradettes (Secteur 6)
La Cépière et Les Arènes (Secteur 2)
Début no 296 chemin de Tucaut
Fin no 5 place Émile-Mâle et no 155 boulevard Déodat-de-Séverac
Morphologie
Type Route
Longueur 5 700 m
Largeur entre 10 et 26 m
Histoire
Anciens noms Chemin ou route de Saint-Simon
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Description

Voies rencontrées

La route de Saint-Simon rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Route de ToulouseCugnaux
  2. Chemin de Tucaut
  3. Impasse Marcel-Pendanx (d)
  4. Rue de Licard (g)
  5. Rue Règuelongue (d)
  6. Rue Tino-Rossi (g)
  7. Rue Jean-Giono (g)
  8. Rue Jules-Mazellier (d)
  9. Chemin de Guilhermy (g)
  10. Chemin de Liffard (d)
  11. Rue Rodolfo-Llopis-Ferrandiz (g)
  12. Avenue du Général-Eisenhower
  13. Impasse de las Cegos (d)
  14. Avenue du Général-de-Croutte (d)
  15. Rue Anne-Guibal-Cammas (g)
  16. Rond-Point Anna-de-Noailles
  17. Rue Claude-Marie-Perroud (g)
  18. Rue Roger-Camboulives (d)
  19. Rond-Point Marcel-Petit
  20. Rue Maurice-Magre (g)
  21. Rue Paul-Mesplé (d)
  22. Rue Robert-Aron (d)
  23. Rue Alex-Coutet (d)
  24. Chemin des Pradettes (g)
  25. Rue Touny-Lerys (d)
  26. Rond-Point Louis-Izar
  27. Avenue Louis-Aristide-Passerieu (g)
  28. Allée Bernard-Sarrieu (d)
  29. Rue Jacques-Jean-Esquié (g)
  30. Avenue Louis-Bazerque (d)
  31. Avenue Jean-Baylet (g)
  32. Rond-Point de la Cépière
  33. Avenue du Groupe-Morhange (g)
  34. Avenue du Corps-Franc-Pommiès (d)
  35. Rond-Point Léon-Schwartzenberg
  36. Rue Joachim-du-Bellay (d)
  37. Rue Rembrandt (d)
  38. Chemin Abadie (d)
  39. Rue Buffon (d)
  40. Rue de Vallauris (d)
  41. Rue de Bagnolet (g)
  42. Rue Jules-Tellier (d)
  43. Rue Raymond-de-La-Tailhède (d)
  44. Rue du Prado (g)
  45. Rue Corneille (g)
  46. Rue des Gardénias (d)
  47. Rue du Pech (g)
  48. Rue du Quatorze-Juillet (g)
  49. Rue du Docteur-Jean-Bernardbeig (d)
  50. Impasse des Arènes (g)
  51. Avenue Alain-Gerbault (d)
  52. Place Émile-Mâle (g)
  53. Rue de l'Union (d)
  54. Boulevard Déodat-de-Séverac (d)

Odonymie

La route de Saint-Simon, qu'on désignait autrefois sous le nom de chemin de Saint-Simon (cami de Sant Simon en occitan) tient ce nom de ce qu'elle conduisait de la ville Toulouse au village de Saint-Simon[1].

Patrimoine et lieux d'intérêt

Fermes et maisons de plaisance

  • no  7-13 ter : villa des Arceaux.
    Une grande ferme avec tour est édifiée au cours du XVIIIe siècle. Au début du siècle suivant, elle comprend une maison et des communs, qui s'organisent autour d'une cour, et des terres agricoles, dont des vignes. Les bâtiments sont remaniés dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du siècle suivant, une orangerie est élevée en 1869. Le domaine est cependant morcelé entre plusieurs propriétaires et loti en 1991.
    Le portail principal, sur la route de Saint-Simon (actuel no 11), se compose de deux imposants piliers en brique contrebutés par une arche. L'allée principale donne accès à un bassin circulaire en pierre, dont les arceaux – disparus – donnaient leur nom à la propriété. Une allée à gauche donne accès à la cour principale, autour de laquelle s'organisent la maison de maître et les communs. La maison présente une façade dissymétrique qui comprend plusieurs corps de bâtiments formant des décrochements. À gauche, le corps de bâtiment principal s'élève sur un étage. Il est partagé par une tour carrée de trois étages, coiffée d'un toit en pavillon couvert d'ardoises. Du côté gauche, la façade est rythmée par des pilastres et des cordons de brique. Le porche est soutenu par des colonnes en terre cuite à chapiteaux doriques. Au-dessus prend place la loggia, fermée par un garde-corps à balustres, sur lequel reposent deux colonnes en bois à chapiteaux ioniques. L'élévation est couronnée par un attique en terre cuite à décor de claustra. Sur le côté sud-est de la façade, les fenêtres centrales du 1er étage ont des faux garde-corps à balustres.
    En face, les communs se développent sur deux niveaux. Une fontaine est abritée par un édicule ouvert par une baie plein-cintre et couronné d'une corniche. L'orangerie s'élève perpendiculairement à la route de Saint-Simon (actuel no 13), sur laquelle elle présente un mur-pignon. Elle compte treize travées, éclairées par des fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée et d'oculi à l'étage, séparées par un décor de tables en saillie. Un portail, similaire au premier, est orné de dosserets. Le logement des ouvriers agricoles s'élève le long de la route, un peu plus loin (actuel no 13 ter)[2],[3],[4].
  • no  21 : maison de plaisance (2e moitié du XIXe siècle)[5].
  • no  22 : maison de plaisance (2e quart du XIXe siècle)[6].
  • no  41 : maison de plaisance (2e moitié du XVIIIe siècle)[7].
  • no  93 : villa les Hirondelles (2e moitié du XIXe siècle)[8].
  • no  95 : Castel Folie (2e moitié du XIXe siècle)[9].
  • no  128 : château Joves, puis les Ormes ; collectif Saint-Simon (2e moitié du XVIIIe siècle)[10].
  • no  152 : villa Suevia (1er quart du XXe siècle)[11].
  • no  197 : ferme ; presbytère de l'église Sainte-Germaine-des-Pradettes (2e quart du XXe siècle)[12].
  • no  237 : villa Les Tilleuls.
    Une ferme est construite au cours du XIXe siècle. Elle se compose alors de plusieurs bâtiments : une maison de maître, une maison de gardien, plusieurs dépendances et une orangerie. Dans les années 1940, la villa est la propriété de Maurice Sarraut, ancien sénateur, cofondateur du parti radical et radical-socialiste et directeur de la Dépêche de Toulouse. Le , il est assassiné par la Milice devant la villa. En 1993, le portail est reculé et élargi, et la maison de maître agrandie, tandis que le terrain est morcelé entre plusieurs propriétaires et loti[13].

Édifices publics

  • no  355 : collège George-Sand.
  • no  387 : clinique Ambroise-Paré.
    La clinique Ambroise-Paré est fondée vers 1930 par le docteur Jean Bernardbeig sur les allées Charles-de-Fitte (emplacement de l'actuel no 25)[14]. Un nouveau bâtiment est construit vers 1975[15].

Patrimoine religieux

  • no  195 : église Sainte-Germaine-des-Pradettes.

Bâtiments industriels

  • no  166 : poste de commande centralisée et atelier de la ligne A du métro.

Parcs et jardins

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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