Roquelaure (Gers)
Roquelaure (Ròcalaura en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Roquelaure.
Roquelaure | |||||
![]() Vue générale en 2010. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne | ||||
Maire Mandat |
Michel Baylac 2020-2026 |
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Code postal | 32810 | ||||
Code commune | 32348 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roquelaurais | ||||
Population municipale |
567 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 43′ 16″ nord, 0° 34′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 239 m |
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Superficie | 21,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Gascogne-Auscitaine | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune de Roquelaure se situe dans le canton d'Auch-Nord-Ouest et dans l'arrondissement d'Auch, à 8,4 km au nord d'Auch. Les communes les plus proches géographiquement sont Castillon-Massas (2,5 km), Peyrusse-Massas (2,8 km), Castin (4 km), Preignan (4,6 km) et Roquefort (4,8 km). Condom est à 31,3 km et Mirande à 26,7 km[1].
Roquelaure est limitrophe avec, au sud, Auch, chef-lieu du Gers, à l'ouest, les communes de Castillon-Massas et Peyrusse-Massas, à l'est, les communes de Preignan et Sainte-Christie et au nord, la commune de Roquefort[2].
Roquelaure fait partie de la région agricole du Haut Armagnac. Historiquement, elle se rattache au pays de Fezensac[3].
Roquelaure fait partie, avec trente-huit autres communes de l'aire urbaine d'Auch.

Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 123 ha et l'altitude varie de 106 à 239 m[4]. Le point le plus bas se trouve au sud-est de la commune au niveau du Gers. Le point culminant est situé au sud-ouest au lieu-dit Lasarroques[2].
Roquelaure se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[5].
Hydrographie
Plusieurs cours d'eau traversent ou délimitent les frontières de la commune[2].
- Le Talouch traverse le milieu de la commune du sud vers le nord, avant de confluer dans le Gers dans la commune voisine de Roquefort.
- Le Gers délimite la frontière orientale du territoire de la commune.
- Le Laoubadère est un petit ruisseau situé dans la partie sud-est de la commune et qui conflue dans le Gers sur le territoire de Preignan.
Voies de communication et transports
- Voies routières
La commune de Roquelaure est traversée par différentes routes départementales[2].
- La D 148 traverse la partie occidentale de la commune du sud vers le nord, en provenance de Castin et en direction de Peyrusse-Massas.
- La D 272 traverse le territoire de la commune en son centre selon un axe ouest-est. Débutant au croisement avec la D 148, elle se dirige vers l'est en direction de Preignan.
- Transports
Les transports en commun (interurbains, scolaires, à la demande) sont ceux organisés par le conseil général du Gers[6].
La gare SNCF la plus proche est celle d'Auch, desservie par les TER Midi-Pyrénées en provenance et en direction de Toulouse-Matabiau. L'aérodrome d'Auch-Lamothe se trouve sur la RN 21 à l'entrée d'Auch.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 8 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Roquelaure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), prairies (7,5 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Roquelaure signifie le rocher couvert de laurier[23]. Ses habitants sont les Roquelaurois[24].
Durant la Révolution française, la commune est brièvement renommée La Montagne[4].
Histoire
L'occupation du site de Roquelaure est ancienne puisque des vestiges néolithiques ont été découverts aux lieux-dits le Houchet et la Sioutat[3].
Ce même site de la Sioutat est un plateau devenu le siège d'un oppidum dès l'âge du fer. Celui-ci continue à être occupé à l'époque gallo-romaine, comme le prouvent les vestiges des thermes romains, découverts en 1785 et détruits dès 1790 (les pierres ont servi pour bâtir des écuries et la grange de la ferme du château du Rieutort dont la ferme s'appelle aujourd'hui La Bordeneuve[réf. nécessaire]). Les ruines d'une vaste villa gallo-romaine y ont été trouvées en 1962, révélant notamment de riches fresques[3]. Des fouilles ont lieu à partir de 2007 et mettent au jour la partie centrale de la villa.[réf. nécessaire]
Un village fortifié a été construit sur le site actuel dans le courant du XIIe siècle sur les auspices des seigneurs de Roquelaure.
Le village reçoit sa charte de coutumes en 1244. À partir du XVIe siècle les Roquelaure construisent et entretiennent une chapelle dans l'église gothique de Saint-Loup. Plusieurs des seigneurs de Roquelaure, dont Antoine de Roquelaure, sont enterrés dans la crypte de l'église. À la fin du XVIe siècle, François Ier fait construire un fort, dont les vestiges sont encore visibles, sur la pente nord de la colline, pour surveiller le chemin vers Peyrusse-Massas. Les terrains du fort sont devenus le stade Robert-Dauzère depuis 1969.
Antoine de Roquelaure construit à proximité le château de Rieutort qui est actuellement la propriété d'Olivier de Montal[3].
Il existe un passage souterrain entre le château du Rieutort dans la bâtisse des écuries et le château d'Arcamont, lequel était un château destiné à recevoir les dames afin qu'elles puissent voir leur mari au pavillon de chasse. Un autre passage souterrain va de Rieutort à l'église de Castillon-Massas, mais il a été bouché à cause de l'état du tunnel. En 2010, le toit de la tour (pigeonnier) d'Arcamont s'est effondré en raison de la pluie et de la vétusté de la bâtisse.
L'ancienne commune d'Arcamont est rattachée à Roquelaure en 1950[4].
Politique et administration
Commune française du département du Gers en région Occitanie, Roquelaure fait partie du canton d'Auch-Nord-Ouest lui-même situé dans l'arrondissement d'Auch.
Liste des maires
Intercommunalité
Roquelaure fait partie des 34 communes de la nouvelle communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne. Elle est née de la fusion de la communauté d'agglomération Le Grand Auch et de la communauté de communes Cœur de Gascogne.
Roquelaure fait aussi partie des 47 communes de l'aire urbaine d'Auch.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27]. En 2018, la commune comptait 567 habitants[Note 5], en diminution de 2,07 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Note : À partir de 1954, le recensement inclut la population d'Arcamont.
Enseignement
Roquelaure dispose d'une école primaire publique (64 élèves en 2013)[29]. Celle-ci est en regroupement pédagogique avec celle de Castillon-Massas[24].
Économie
L'agriculture est présente sur la commune ainsi que la viticulture. On y produit des vins de pays côtes-de-gascogne, du floc de Gascogne ainsi que des armagnacs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Loup de Roquelaure. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979[31]. Plusieurs objets (tableau, statues, etc) sont référencer dans la base Palissy (vor les notices liées)[31].
- Chapelle Saint-Blaise d'Arcamont (XIIIe siècle) .
- Château du Rieutort.
- Mairie sur la place De Montal, avec l'église Saint-Loup en arrière-plan.
- Les vestiges du fort de Roquelaure.
- Chapelle Saint-Blaise d'Arcamont, côté nord.
- Chapelle Saint-Blaise d'Arcamont, côté sud.
- Le porche et le clocher de la chapelle Saint-Blaise.
- La tour d'Arcamont.
Personnalités liées à la commune
- Antoine de Roquelaure (1544-1625) : maréchal de France, seigneur de Roquelaure ;
- Gaston-Jean-Baptiste de Roquelaure (1615-1683) : duc de Roquelaure et bâtisseur du château du Rieutort ;
- Antoine-Gaston de Roquelaure (1656-1738) : marquis puis dernier duc de Roquelaure ;
- Guillaume Dubarry (1732-1811) : comte de Roquelaure, ancien propriétaire du château du Rieutort.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)
- Pascale Urizzi, « Roquelaure », dans Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)
Articles connexes
Liens externes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Roquelaure », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Site de la Communauté d'Agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
- Découvrir Roquelaure sur le site officiel de l'office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Orthodromie de Roquelaure sur le site lion1906.com
- Carte IGN sous Géoportail
- Pascale Urizzi, « Roquelaure », dans Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Plan séisme
- Conseil général du Gers : routes et transports
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auch - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Roquelaure et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auch - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-093-9)..
- Roquelaure sur le site de la Communauté de communes Cœur de Gascogne
- Site de la préfecture - Fiche de Roquelaure
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, École primaire publique de Roquelaure
- Michel de La Torre, Gers : Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5032-2, notice BnF no FRBNF35576310).
- « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
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