Roger Ducos

Pierre-Roger Ducos, né le à Montfort-en-Chalosse dans les Landes, et mort le à Ulm, est un homme politique français. Au début du Consulat, il est le 3e consul de Napoléon Bonaparte. Il est ensuite comte de l'Empire.

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Roger Ducos

Roger Ducos, estampe d'Edme Quenedey des Riceys, musée de l'Histoire de France (Versailles).
Fonctions
Procureur de Dax
Député à la Convention nationale
Député au Conseil des Anciens
Directeur
Avec Directeurs :
Sieyès, Barras, Moulin, Gohier
Gouvernement Gouvernement du Directoire
Prédécesseur Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux
Successeur Fin du Directoire
Consul de la République française
Successeur Charles-François Lebrun
Biographie
Nom de naissance Pierre-Roger Ducos
Date de naissance
Lieu de naissance Montfort-en-Chalosse
Date de décès
Lieu de décès Ulm
Nature du décès Accident de voiture
Nationalité Français

Biographie

Pierre Roger Ducos est le fils de Philibert Ducos (1713-1771), notaire royal et procureur au sénéchal et présidial de Montfort-en-Chalosse[1], et de Jeanne-Marie Leclercq (1716-1775). Étudiant en droit à Toulouse, il contribue à la rédaction des cahiers de doléances de la ville de Dax, ville voisine de son village natal. Il est notamment le frère de Nicolas Ducos (1756-1823), général et baron d'Empire.

Il se marie avec Marthe de Tachoires le [2]. Il aura avec elle une postérité, dont Jean-Jacques Roger, comte Ducos (1784-1862).

Sous la Révolution

Roger Ducos est élu procureur de la Commune de Dax et juge de Paix. Élu à la Convention par le département des Landes, il vote la mort de Louis XVI () et accomplit en 1793 et 1794 plusieurs missions importantes dans les régions du Nord dévastées par la guerre.

Sous le Directoire

Il est réélu au Conseil des Anciens en 1795 et 1798 mais cette dernière élection est annulée lors du coup d'État du 30 prairial an VII (). Il est nommé Directeur, avec l'appui de Paul Barras, mais il devient l'ami d'Emmanuel-Joseph Sieyes et participe avec lui au coup d'État du 18 brumaire an VIII ().

Sous le Consulat

Aussi est-il nommé consul provisoire (avec Napoléon Bonaparte et Emmanuel-Joseph Sieyès). Lorsque le consulat provisoire est remplacé par les trois consuls définifs (Napoléon Bonaparte, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun), Roger Ducos est nommé au Sénat conservateur et en devient le vice-président.

Sous le Premier Empire

Propriétaire du château d'Amboise, il en fait détruire la plus grande partie. En 1808, il est fait comte de l'Empire. Néanmoins, il vote en 1814 la déposition de Napoléon Ier. Exilé en 1816 comme régicide, il part en Allemagne et meurt dans un accident de voiture, près d'Ulm le .

Postérité

En 1991, enthousiasmé par quelques découvertes fortuites dans l'église de Narrosse (Landes), l'abbé Bayse, curé de la paroisse, obtient l'autorisation d'engager des fouilles parallèlement à d'autres travaux. C'est à cette occasion qu'est découvert, dans une urne, le cœur de Roger Ducos.

À Dax, on trouve la Place Roger-Ducos.

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du 1er comte Ducos et de l'Empire

D'or, à l'acacia robinier de sinople terrassé de sable, deux étoiles de gueules, l'une sur l'autre, placées à dextre et à sénestre de la cime de l'arme ; franc-quartier des comtes sénateurs.[3],[4]

  • Livrées : jaune, rouge, bleu, verd dans le galon seulement[3].

Notes et références

  1. Roger Ducos (1746-1816) - Napoléon Bonaparte, l'épopée impériale - 21 décembre 2007.
  2. Massie 1992, p. 31
  3. « BB/29/974 page 92. », Titre de comte accordé à Roger Ducos. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  4. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)

Bibliographie

  • « Ducos (Pierre-Roger, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
  • Maurice Dussarp, « Roger Ducos et sa mission à Landrecies en l'an III », Revue historique de la Révolution française et de l'Empire, , p. 5-45 (lire en ligne).
  • Michel Massie, Roger Ducos : le troisième consul, Pau, J&D éditions, , 544 p. (ISBN 2-906483-53-2, présentation en ligne).

Liens externes

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