Rochefort-Samson

Rochefort-Samson est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Rochefort.

Rochefort-Samson

Le village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Danielle Clément
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26273
Démographie
Gentilé Samsonnais, Samsonnaises
Population
municipale
1 012 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 26″ nord, 5° 09′ 09″ est
Altitude Min. 227 m
Max. 1 330 m
Superficie 24,59 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rochefort-Samson
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Rochefort-Samson
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefort-Samson
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefort-Samson

    Géographie

    La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

    Localisation

    La commune est à 14 km au sud-est de Romans-sur-Isère, à 15 km au nord-est de Chabeuil et à 31 km à l'est de Valence

    Communes limitrophes de Rochefort-Samson
    Chatuzange-le-Goubet Beauregard-Baret Beauregard-Baret
    Marches Léoncel
    Barbières Barbières Léoncel

    Relief et géologie

    • Montagne des Ussets[1].
    • Val Saint-Genis au pied des monts du Matin[réf. nécessaire].
    • Rochers des Deux-Sœurs[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Rochefort-Samson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), terres arables (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1046 : mention du village et de l'église : Locus qui dicitur ad Sanctum Solutorem (cartulaire de Romans, 139).
    • XIIe siècle : mention de l'église et du mandement : Ecclesia Sancti Solutoris in mandamento de Rochafort (cartulaire de Romans, 274).
    • 1240 : mention de la paroisse : Parrochia Sancti Solutoris (cartulaire de Romans, 370).
    • XIIIe siècle : mention de l'église : Sant-Sol (cartulaire des hospitaliers, 80).
    • 1306 : mention de l'église : De Sancto Solutore (cartulaire des hospitaliers, 386).
    • 1395 : Rochefort le Neuf (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1418 : mention de l'église : Sansour (archives de la Drôme, E 337).
    • XVe siècle : mention de la paroisse : Capella Sancti Salvatoris de Ruppe Forti (pouillé de Valence).
    • 1477 : mention de l'église : Sainct Solutor (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence], 1019).
    • 1533 : mention du village et de l'église : Burgum Sancti Solutoris (archives de la Drôme, E 582).
    • 1549 : mention de la paroisse : Cura Sancti Salvatoris (rôle de décimes).
    • 1765 : Samson (Aff. du Dauphiné).
    • 1788 : Rochefort et Samson (Alman. du Dauphiné).
    • 1891 : Rochefort-Samson, commune du canton de Bourg-de-Péage.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[9] :

    • Au point de vue féodal, la terre ou seigneurie était du fief des comtes de Valentinois. Son étendue était la même que celle de la communauté.
    • Début XIIIe siècle : possession des Peloux (ou du Peloux).
    • 1325 : elle passe (par mariage) aux Beaumont.
    • 1443 : la terre est réunie au domaine des dauphins.
    • 1467 : elle est engagée aux Poitiers-Saint-Vallier.
    • 1473 : elle est engagée aux Saint-Priest.
    • 1536 : elle est vendue aux Sauvain du Cheylard.
    • 1573 : elle passe aux Bocsozel.
    • Passe aux Manteau.
    • Vers 1598 : passe aux Lattier.
    • Vers 1623 : passe au président Frère qui acquiert certains droits des Beaumont que ces derniers prétendaient toujours avoir.
    • 1739 : possession des Michel du Sozey de la Croix, derniers seigneurs.

    1789 (démographie) : 258 chefs de famille[9].

    Avant 1790, Rochefort-Samson était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
    Elle formait (comme la commune de 1891) deux paroisses du diocèse de Valence : Rochefort-Samson et Saint-Mamans. La paroisse de Rochefort-Samson en particulier avait son église sous le vocable de Saint-Sauveur et de Saint-Blaise, et ses dîmes appartenaient au chapitre de Romans, qui présentait a la cure (voir Saint-Mamans)[9].

    Rochefort

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1192 : Rochifort (cartulaire de Léoncel, 48).
    • 1195 : Rochafort (cartulaire de Léoncel, 58).
    • 1293 : Rochiforteys (cartulaire de Léoncel, 268).
    • 1314 : Bastida de Rochifort (Inventaire des dauphins, 54).
    • 1324 : Castrum Ruppis Fortis (choix de docum., 82).
    • 1391 : Rochefort en Valantinois (choix de docum., 213).
    • 1394 : Rochefort le Vieil (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1407 : Rocheforchieys (archives de la Drôme, E 5482).
    • 1891 : Rochefort, château ruiné et quartier de la commune de Rochefort-Samson.

    Ancien chef-lieu féodal du territoire qui a formé la commune de Rochefort-Samson/ Le château fut démoli en 1575[10].

    Saint-Mamans

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :

    • 1196 : Ecclesia Sancti Mamatis (cartulaire de Romans, 371).
    • 1293 : Ecclesia Sancti Mammetis (cartulaire de Léoncel, 269).
    • XIVe siècle : Capella Sancti Mameti (pouillé de Valence).
    • 1383 : mention du mandement : Mandamentum Sancti Mamani (Brizard, II, 11).
    • 1424 : Sainct Mamas (inventaire de la chambre des comptes).
    • XVe siècle : Cura Sancti Mamati (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1549 : Cura Sancti Mamatii (rôle de décimes).
    • 1777 : Saint Mament (Aff. du Dauphiné).
    • 1891 : Saint-Mamans, village et paroisse de la commune de Rocbefort-Samson.

    Avant 1790, Saint-Mamans était une paroisse du diocèse de Valence et de la communauté de Rochefort-Samson, dont les dîmes appartenaient au chapitre de Romans, qui présentait à la cure[11].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Rochefort-Samson devient le chef-lieu d'un canton du district de Valence, comprenant les municipalités de Bouvantes, Oriol-en-Royans, Rochefort-Samson et Saint-Martin-le-Colonel.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Bourg-de-Péage[9].

    Dans les années 1970, la petite commune, sous l'impulsion de son maire de l'époque, monsieur Didier, a eu son heure de gloire lorsque furent organisées les 24 heures cyclistes de Rochefort Samson, une course de relais amateur : Jean-Claude Bourret, présentateur de TF1, fit la promotion de l'évènement à l'antenne. Coluche) et Léon Zitrone vinrent à Rochefort Samson. Jean-Claude Bourret eut même une avenue à son nom, en signe de reconnaissance de la commune[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1965 Jean Emile Vivion    
    1971 1983 Maurice Didier    
    1983  ? Jean-Pierre Béranger    
    2001 mars 2008 Gérard Piqués    
    2008 2014 Jean-Pierre Béranger    
    2014 2020 Gilles Passuello[12]   Fonctionnaire
    2020 En cours Danielle Clément DVD Assistante maternelle

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2018, la commune comptait 1 012 habitants[Note 3], en augmentation de 1,91 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8991 0231 0831 0371 0891 0321 0731 1251 094
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1021 0941 0601 0361 0461 018992865863
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    812768792655623536527511504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    499455432539744762909930980
    2017 2018 - - - - - - -
    1 0071 012-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le [1].
      • La fête des laboureurs, à la Saint-Blaise, se déroule chaque année le premier week-end de février. On y déguste le foudjou, un fromage fort (Drôme et Ardèche) fabriqué à partir de lait de chèvre, tartiné sur de petits toasts, le tout accompagné d'un petit verre de vin blanc[réf. nécessaire].
    • Au quartier des Blâches, il est régulièrement organisé des lâchers de gibiers volants et semi-volants tels que les alouettes, perdrix, canards, etc.[réf. nécessaire].

    Économie

    En 1992 : céréales, pâturages, élevage[1].

    • Foire : le [1].

    La commune possède plusieurs carrières[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château ruiné de Rochefort XIe / XIIe siècles (table d'orientation)[réf. nécessaire].
    • Vestiges de fortifications[1].
    • Maisons anciennes[1].
    • Fermes fortes[1].
    • Chapelle[1].
    • Imposante église du XIXe siècle[1].

    Patrimoine naturel

    • Grotte des Ussets[1].

    Héraldique, logotype et devise

    Rochefort-Samson possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Rochefort-Samson.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 310 (Rochefort-Samson).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 310 (Rochefort).
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 346 (Saint-Mamans).
    12. Rochefort-Samson sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 8 mars 2015).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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