Robert de Wilde (général)

Famille

Né le à Tervueren, Robert de Wilde est le fils de Robert-Ignace de Wilde (1852-1835), ingénieur, anobli par concession de noblesse héréditaire le 11 novembre 1922 par le roi Albert Ier[1] et de Marie-Victoire Verbrugghen (1859-1944)[2].

Il épouse le , à Liège Cécile de Longrée (1886-1976), fille du chevalier Lambert-Auguste de Longrée, procureur général au Grand-Duché de Luxembourg, et de Valentine de Hasse[2]. Ils ont cinq enfants (Robert, Jacques, Christian, André et Philippe). Après le décès de son mari, sa veuve obtint par arrêté royal du , l'autorisation pour elle et ses enfants de joindre à leur nom celui de « d'Estmael »[1].

Carrière

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Il entre à l’École royale militaire en 1904 (55e Promotion) et est nommé sous-lieutenant d’infanterie en 1907. À sa sortie de l’ERM, il sert d’abord au 14e de Ligne, puis à la Citadelle de Liège. Il est nommé lieutenant en 1912. En février 1914, il passe à l’artillerie et devient Observateur à la 12e Brigade[2].

Pendant la Première Guerre mondiale, il prend part à la retraite sur la Gette, puis à Anvers, aux combats sur le pourtour du camp retranché. Sa conduite à Haecht lui vaut d’être créé chevalier de l’Ordre de Léopold[3]. On le retrouve avec l’amiral Ronarch à la défense de Dixmude[4]. Nommé capitaine en 1915, il prend le commandement d’une batterie. Après 54 mois passés au front, il finit la guerre comme commandant[3]. Il publie en 1918 ses souvenirs de guerre dans De Liége à l'Yser : mon journal de campagne.

En 1918, il est nommé à l’État-major de la 3e Division, puis fait partie de la Commission militaire interalliée de contrôle. Nommé major le , il commande successivement un groupe au 16A, au 1A et au 13A. Il est muté à Bruges, comme major, en janvier 1926 et, en 1931. Il est nommé lieutenant-colonel[2]. Comme colonel, il prend le commandement du 13e d’Artillerie en 1936.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, il prend part en 1940 à la Campagne des 18 jours puis est fait prisonnier pendant cinq ans.

Le , il est nommé lieutenant-général de réserve honoraire[2]. Il devient président des Amitiés Françaises de Bruges et administrateur-délégué du Musée Tulpinck-Roerick et meurt le à Bruges.

Décorations

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Bibliographie

  • Robert de Wilde, De Liége à l'Yser: mon journal de campagne, Paris, Plon, - (online)

Notes et références

  1. Janssens et Duerloo 1992, p. 2352-2353
  2. Coomans de Brachène 2002, vol. Wau-Z, p. 357
  3. de Wilde 1918, p. 120
  4. Norton Cru 2016, p. 225
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