Rivière Chochocouane

La rivière Chochocouane est un affluent du lac Cocokwan lequel fait partie du Réservoir-Dozois. Cette rivière coule dans Senneterre et dans le territoire non organisé (TNO) du Réservoir-Dozois, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de La Vallée-de-l'Or, dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, au Québec, au Canada.

Rivière Chochocouane
Caractéristiques
Longueur 96,6 km
Bassin collecteur Rivière des Outaouais
Organisme gestionnaire Réserve faunique La Vérendrye
Régime Pluvial
Cours
Source Lac non identifié
· Localisation Senneterre
· Altitude 484 m
· Coordonnées 48° 07′ 47″ N, 76° 13′ 50″ O
Embouchure Réservoir Dozois
· Localisation Réservoir-Dozois
· Altitude 346 m
· Coordonnées 47° 36′ 17″ N, 77° 07′ 36″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de la confluence) Décharge des lacs Yvette, Garou et Naux, décharge des lacs Boisrault et Des Montagnes, décharge du lac Ferrade, décharge du lac de la Balade, décharge du lac Isard, décharge du lac Calendes, ruisseau Kitchener, décharge du lac Verdenne, décharge des lacs Agnos et Dury, décharge des lacs Barèges et Macôt, décharge du lac Langford, décharge des lacs Vikers et Flaxman, décharge d’un ensemble de lacs dont Hanna, Morrow et Sabalos, décharge du lac MacDonell, décharge du lac Pesho, décharge du lac Dessia, décharge du lac Bey, décharge du lac Étret, décharge du lac Tushpi, décharge des lacs La Flèche, Foriel et Orly;

Hors réserve faunique: décharge des lacs Woël et Alios, décharge du lac Balou, décharge du lac Urdos, décharge du lac Obton, décharge du lac de l’Ouragan, décharge du lac Nermier, décharge des lacs Parkinson, Milne et Darbit, ruisseau Caché (soit la décharge des lacs Arras, Panet et Bourlon), décharge du lac Kâkâkic, décharge du lac Iggle, décharge du lac Douteux, décharge du lac Dodo, rivière Gordon (rivière Chochocouane)

· Rive droite (à partir de la confluence) Décharge du Lac Ternoise, décharge du Lac Marangis, rivière Canimiti, décharge des Lacs Onyx, Abaque, Mandrill et Pandour, décharge du Lac Taden, décharge du lac Balcon, décharge du Lac Nexon, décharge du Lac Padozel, Tesserie et Taret, décharge du lac du Garde, décharge des lacs Faigos et Ralant, décharge du lac Serge, décharge des lacs Serge et Manchot, rivière Denain, décharge des lacs Capitan, Nostoc, Flein, Darion et Épau, décharge des lacs de la Recrue, Dièdre et Sacoué, rivière Yser, décharge du lac Ohé, décharge du lac Tayac, décharge du lac Aisne, décharge du lac Keefe, décharge du lac Malabat, décharge du lac Hepburn, décharge du lac Zalana, décharge des lacs Rocau et Maglus, décharge du lac Hatten, ruisseau Camitakit, décharge du lac Forsythe (formant la limite de la Réserve faunique).

Hors réserve faunique: décharge du lac Kâpakwebihâk, décharge des lacs Cowan et Douai, décharge du lac Borley, décharge du lac de la Scie, décharge du lac Cobra, décharge des lacs Marmite et Jotul, décharge du lac Nadeau, décharge du lac Yvan,

Pays traversés Canada
Province Québec
Région Abitibi-Témiscamingue
MRC La Vallée-de-l'Or

Le cours de la rivière traverse successivement les cantons d’Espery, Pétain, Foch, Cambrai, Ypres, Champrodon et Entremont. Le cours inférieur de la rivière Chochocouane traverse vers le sud-ouest la partie nord-ouest de la Réserve faunique La Vérendrye.

La rivière Chochouane coule entièrement en territoire forestier. La principale activité économique de son bassin versant est la foresterie. La surface de la rivière est habituellement gelée du début de décembre à la fin avril.

Géographie

Bassin hydrographique des Outaouais

La rivière Chochocouane prend sa source à l’embouchure d’un lac non identifié (longueur : 0,7 km ; altitude : 498 m) dans le canton d'Esperey. Situé entre deux sommets de montagne atteignant 580 m du côté nord et 550 m du côté sud, ce lac est du côté nord-ouest de la ligne de partage des eaux avec la rivière Kekek.

L’embouchure de ce lac de tête est située à 26,9 km au nord du lac Camachigama, à 20,3 km au sud du centre du hameau Forsythe situé le long du parcours du chemin de fer du Canadien National, à 81,3 km à l'est du centre du village de Senneterre (ville) et à 70,3 km au sud-est d’une baie au sud du réservoir Gouin.

Les bassins versants voisins sont :

À partir du lac de tête, la rivière Chochocouane coule sur 96,6 km selon les segments suivants :

Cours supérieur de la rivière ; en aval du lac de tête (segment de 23,0 km)

  • 6,3 km vers le sud-ouest, jusqu'à l’embouchure d’un lac non identifié ;
  • 8,2 km vers le sud, jusqu'à la confluence de la rivière Gordon (rivière Chochocouane) (venant de l’est) ;
  • 6,8 km vers le sud-ouest, jusqu'à la rive sud--est du lac Nadeau ;
  • 1,7 km vers le sud-ouest, en traversant la partie sud du lac Nadeau, jusqu'à son embouchure ;

Cours supérieur de la rivière ; en aval du lac Nadeau (segment de 26,2 km)

  • 1,1 km vers le sud-ouest, jusqu'à la rive nord-est du lac Cornemuse ;
  • 4,4 km vers le sud-ouest, en traversant successivement les lacs Cornemuse (longueur : 0,8 km ; altitude : 393 m), Simard (longueur : 0,6 km ; altitude : 393 m) et Chococouane (longueur : 1,6 km ; altitude : 393 m), jusqu’à l’embouchure de ce dernier ;
  • 6,3 km vers le sud-ouest, jusqu'à la confluence du ruisseau Triplet (venant du nord) ;
  • 5,9 km vers le sud-ouest, en serpentant par endroits, jusqu'à la rive nord du lac Cambrai ;
  • 8,5 km vers le sud, en traversant le lac Cambrai (altitude : 384 m) jusqu’à son embouchure. Note : ce lac difforme du canton de Cambrai est fait sur la longueur et comporte de nombreuses baies ;

Cours intermédiaire de la rivière (segment de 38,9 km)

  • 4,9 km vers l'ouest dans le canton de Cambrai, jusqu'à la limite du canton de Ypres ;
  • 6,5 km vers le sud-ouest dans le comté d’Abitibi (canton de Ypres), jusqu'à la confluence du ruisseau Camitakit (venant du nord) ;
  • 12,1 km vers le sud, en formant quelques serpentins, jusqu'à la limite du comté de Montcalm ;
  • 9,7 km vers le sud-ouest dans le comté de Montcalm, jusqu'à la limite du comté de Pontiac ;
  • 5,7 km vers le sud-ouest dans le comté de Pontiac, jusqu'à la décharge du lac Gustave (venant du nord-ouest) ;

Cours inférieur de la rivière (segment de 32,7 km)

  • 7,0 km vers le sud-ouest, jusqu'à la confluence du ruisseau Kitchener (venant de l’est) ;
  • 4,4 km vers le sud-ouest, jusqu'à la confluence de la rivière Denain (venant du nord-ouest) ;
  • 4,7 km vers le sud-ouest, jusqu'à la limite du canton d’Entremont ;
  • 6,4 km vers le sud dans le canton d’Entremont, jusqu’à la confluence du Lac des Montagnes (venant de l’est) ;
  • 5,1 km vers le sud-ouest, jusqu’à la confluence de la rivière Canimiti (venant de l'ouest) ;
  • 5,1 km vers le sud, puis vers le sud-est, jusqu'à sa confluence[1].

La rivière Chochocouane se décharge dans le canton d’Entremont au fond d’une longue baie de la rive nord du réservoir Dozois, dont l’entrée est barrée par trois grosses îles.

Cette confluence de la rivière Chochocouane est située dans le territoire non organisé de Réservoir-Dozois, à 18,6 km au nord-est de la route 117, à 73,3 km au sud-est du centre-ville de Val-D’Or, à 177,4 km au nord-est du centre du village de Témiscaming et à 90,2 km au sud-est du centre-ville de Senneterre (ville).

Toponymie

Ce toponyme figure dans plusieurs documents cartographiques du XIXe siècle, notamment, la carte d'Eugène Taché (1870) la désignant R. Shesheinquanne et Albert Peter Low, dans son rapport de 1896, la désignant Sho-sho-quan R. Les deux éditions du Dictionnaire des Rivières et Lacs de la Province de Québec (1914 et 1925) indiquent la rivière Shoshokwan en signalant que ce terme algonquin signifie rivière où la glace craque.

En 1960, Joseph-Étienne Guinard écrit : Chochokwan vient des racines chocho, glissant, lisse et mikwam, glace, verglas. Lors de sa réunion du , la Commission de géographie du Québec recommandait de changer la graphie Shoshokwan en Chochocouane[2].

Le toponyme rivière Chochocouane a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec, soit lors de sa création[3].

Notes et références

  1. Segments de la rivière mesurés à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.
  2. Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, ouvrage paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
  3. Commission de toponymie du Québec - Rivière Chochocouane

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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