Rigny-sur-Arroux

Rigny-sur-Arroux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Depuis 2020, le maire est Patrice Bernard, succédant à Gilbert Granger.

Pour les articles homonymes, voir Rigny (homonymie).

Rigny-sur-Arroux

L'église Saint-Didier.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme
Maire
Mandat
Patrice Bernard
2020-2026
Code postal 71160
Code commune 71370
Démographie
Gentilé Rignyssois
Population
municipale
634 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 00″ nord, 4° 01′ 43″ est
Altitude Min. 227 m
Max. 347 m
Superficie 48,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gueugnon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gueugnon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Rigny-sur-Arroux
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Rigny-sur-Arroux
Géolocalisation sur la carte : France
Rigny-sur-Arroux
Géolocalisation sur la carte : France
Rigny-sur-Arroux
Liens
Site web rigny71.fr

    Géographie

    La commune est traversée par l'Arroux, affluent de la Loire. Au cours du XXe siècle, le lit de la rivière s'est beaucoup déplacé en fonction des crues, la portion en aval du bourg migrant de plus de 200 mètres vers l'est comme cela est attesté par les différences entre le cadastre de 1850 et la révision cadastrale des années 1960.

    La vallée est essentiellement agricole avec des embouches consacrées à l'élevage de bovins, charolais pour la plupart.

    Les collines à l'est et à l'ouest de la vallée sont couvertes de forêts qui couvrent plus de 20 % du territoire communal.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Rigny-sur-Arroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gueugnon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,9 %), forêts (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), terres arables (1,9 %), zones urbanisées (0,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire

    Le village a été fréquenté pendant le Solutréen, comme l'attestent les feuilles de laurier de la « cache de Volgu » découverte en 1874[8].
    Le nombre de pièces découvertes est incertain et a varié de 14 à 17 selon les auteurs. Actuellement, on admet l'existence de 15 pièces : 13 au Musée Vivant-Denon de Chalon-sur-Saône, une au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye et une au British Museum[9].

    Moyen-Âge

    Le village était autrefois le siège d'une commanderie de Templiers dont la trace est conservée dans le nom du hameau la Commanderie à l'ouest du bourg.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Claude Blestrieri    
    mars 2008 en cours Gilbert Granger    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2018, la commune comptait 634 habitants[Note 4], en diminution de 8,12 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0601 0751 0571 0501 0931 1051 0661 1561 081
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0841 0501 1951 1611 2011 1721 1461 1091 086
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 006963883839804800729693716
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    727687619605667617611676647
    2018 - - - - - - - -
    634--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Dans les archives de la commune conservées en mairie, figurent des registres paroissiaux remontant jusqu'aux années 1550 avec malheureusement quelques manques dans les années 1700. Vers 1670, la paroisse comptait plus de 1 000 habitants. Parmi les artisans y travaillant, on comptait 2 forgerons, 2 tisserands, 1 charron, plusieurs maçons et menuisiers, 1 couvreur.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Faule.
    • Le château de la Vaivre (actuellement orthographié Vesvre).
    • La ferme de l'Abbaye, implantée à l'extrémité ouest de la commune, vestige du prieuré de Chaume, qui fut habité par des moniales jusqu'au XVIIe siècle avant d'être transformé en exploitation agricole (XVIIIe) et d'être vendu nationalement à deux reprises, d'abord le puis le 4 frimaire an II[14].
    • L'église Saint-Didier, église néoromane du XIXe siècle avec un clocher roman du XIIe siècle.
    • La Passerelle : le long de la route menant du bourg à la Vesvre, a existé une passerelle en plaque de béton sur une armature métallique qui permettait de passer à pied en cas de crue de l'Arroux. La modification du lit de l'Arroux a rendu cette passerelle inutile et elle n'est plus entretenue. En 2010, on voyait encore quelques restes de son armature métallique.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gueugnon », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. [Aubry, Peyrouse & Walter 2003] Thierry Aubry, Jean-Baptiste Peyrouse et Bertrand Walter, « Les feuilles de laurier de Volgu (Saône-et-Loire) : une énigme en partie résolue ? », Paléo, no 15, (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 2.
    9. Aubry, Peyrouse & Walter 2003, paragr. 2, note 2.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Brève visite au prieuré de Chaume », article de Pierre Lahaye paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 58 (été 1984), pages 7 et 8.
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