Rendez-vous avec Rama

Rendez-vous avec Rama (titre original : Rendezvous with Rama) est un roman de science-fiction d'Arthur C. Clarke paru en 1973[1] puis publié en français en 1975[2].

Rendez-vous avec Rama
Auteur Arthur C. Clarke
Pays Royaume-Uni
Genre Roman
Science-fiction
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre Rendezvous with Rama
Éditeur Victor Gollancz Ltd
Lieu de parution Londres
Date de parution
Nombre de pages 256
ISBN 0-575-01587-X
Version française
Traducteur Didier Pemerlé
Éditeur Robert Laffont
Collection Ailleurs et Demain
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 304
Série Rama
Chronologie

Le roman évoque l'arrivée d'un vaisseau spatial cylindrique d'origine inconnue dans le système solaire en l'an 2130. Une expédition scientifique est dépêchée en direction du vaisseau et le visite. Il apparaît que le vaisseau est vide de toute vie intelligente extraterrestre. Seuls des robots biologiques appelés « biotes » sont découverts. Après une rapide exploration par les astronautes, le vaisseau quitte le système solaire.

Ce roman, considéré comme un des piliers de l’œuvre de Clarke et comme un classique de science-fiction dite dure, a remporté plusieurs distinctions, dont les prestigieux prix Hugo et Nebula.

L'ouvrage est le premier de la série Rama. Les trois romans suivants, Rama II (1989), Les Jardins de Rama (1991) et Rama révélé (1993) ont été coécrits avec Gentry Lee ; ce dernier a aussi écrit deux autres romans dans l'univers de Rama, Bright Messengers en 1996 et Double Full Moon Night en 2000.

Résumé

En 2130, les radars terrestres repèrent un gigantesque objet qui, venu de l'espace stellaire profond, pénètre dans le système solaire. D'abord recensé comme l'astéroïde 31/439, on lui attribue le nom Rama en hommage au prince hindou Rama, avatar du dieu Vishnou, (« les astronomes [ayant] depuis longtemps épuisé la mythologie grecque et romaine[3] »). On réalise que son envergure de 50 km de long par 20 km de diamètre et sa perfection géométrique impliquent nécessairement une origine extraterrestre.

L'équipe du vaisseau Endeavour[4], en mission de routine avant la découverte, est chargée d'aller à la rencontre du vaisseau, qui a déjà atteint l'orbite de Vénus, dans l'optique d'une éventuelle exploration.

Pendant ce temps, la « Commission Rama » réunit un panel de spécialistes et de représentants des mondes habités du Système solaire (« les Planètes unies ») afin de faire face à cette situation pour le moins inattendue.

Les astronautes de l'Endeavour, menés par le commandant Bill Norton, pénètrent dans Rama après avoir maîtrisé plusieurs sas. Ils commencent à explorer l'intérieur de l'immense cylindre.

Le vaisseau spatial contient plusieurs « cités » immenses et géométriques. Une mer est située en plein centre du vaisseau et des canaux d'eau encerclent le pourtour du vaisseau. Avec surprise, les astronautes découvrent que l'air de Rama est respirable pour les humains.

Durant l'exploration du vaisseau, Jimmy Pak propose au commandant Norton une méthode peu conventionnelle pour se rendre à l'autre bout de Rama. Il a emporté en contrebande dans l'Endeavour une sorte de vélo ultra-léger servant à des courses sportives sur des astres à faible gravité, telle la Lune. Il propose de monter son vélo et de partir explorer une large zone du vaisseau inaccessible par la simple randonnée à pied. Après réflexion, le commandant donne son accord. Jimmy monte le vélo et part à l'aventure. Le voyage aller se déroule dans de bonnes conditions. Jimmy découvre une fleur, qu'il emporte (ce sera le seul exemple de vie végétale découverte lors de la mission). Cependant le retour est problématique. Des éclairs électro-magnétiques gênent le vol et déstabilisent le vélo. Jimmy ne parvient pas à accomplir en entier le chemin de retour, échouant sur un immeuble situé à 500 mètres du sol. Ses compagnons, venus en canot pneumatique à moteur depuis la mer cylindrique, cherchent à résoudre la difficulté. C'est un scientifique terrien qui propose une solution, qui sera mise en œuvre : Jimmy utilise une chemise en guise de parachute et profite de la faible gravité pour descendre en spirale jusqu'au sol.

Durant l'escapade de Jimmy, les astronautes ont fait une découverte. Rama contient d'étranges créatures chargées de « faire le ménage ». Elles vont de long en large, ne passant jamais par le même endroit. Elles semblent inoffensives ; elles n'attaquent pas les membres de l'expédition. De telles créatures sont vues aussi dans la mer cylindrique. Les créatures terrestres sont vite surnommées « crabes » et celles provenant de l'eau « requins ». L'une de ces créatures ayant connu un problème dans ses opérations de surveillance, Laura Ernst, médecin-chef de l'expédition, en pratique « l'autopsie ». La créature n'est pas un artefact métallique. Néanmoins elle n'a pas d'organe pour manger ou boire et ne dispose d'aucun organe reproducteur ou urinaire. Elle semble être un robot biologique, alimenté par d'étranges batteries internes non métalliques. Ces créatures, qui ont apparemment la mission de surveiller et de nettoyer le vaisseau, sont qualifiées de « biotes ».

Mais le commandant Norton est secrètement informé qu'un mini-vaisseau spatial, lancé récemment de Mercure en direction de Rama, pourrait contenir une charge nucléaire destinée à détruire le vaisseau extraterrestre. Il doit prendre ses dispositions pour éventuellement évacuer Rama dans les prochaines heures. Effectivement, lors d'une séance de discussions à la Fédération des Planètes Unies, l'ambassadeur de Mercure annonce que sa planète a lancé un missile nucléaire ultra-puissant en direction de Rama. Il est évident pour les dirigeants de Mercure que les créateurs de Rama disposent d'une technologie si avancée qu'en cas de confrontation, la Terre et les planètes sœurs n'auraient aucune chance de pouvoir se défendre. Il faut donc détruire Rama, qui constitue une immense menace potentielle pour le système solaire. L'ambassadeur mercurien enjoint au commandant Norton d'évacuer Rama dans l'heure.

Ce que tout le monde ignore, c'est que Norton a déjà envoyé l'un de ses ingénieurs, Boris Rodrigo, à bord d'une mini-fusée, en direction du missile. Arrivé à destination, Rodrigo a ouvert le système de commande, l'a neutralisé et a modifié le cap du missile. Ce dernier n'est donc plus une menace pour Rama.

Alors que Rama est en train de se rapprocher du soleil, le vaisseau signale un danger par diverses manifestations (départ précipité des biotes, alarmes stridentes, violents clignotements, modification du niveau de la mer cylindrique, etc.).

Les astronautes quittent alors Rama, regagnent Endeavour et s'apprêtent à retourner sur Terre. Ils constatent alors, à leur grande surprise, que Rama, au lieu de croiser à bonne distance du soleil afin de ne pas fondre, prend une trajectoire devant l'amener à frôler l'étoile. Au fur et à mesure de son approche, Rama se couvre d'un « cocon » qui la protège des rayonnements et de la chaleur du soleil. Puis le vaisseau prend un cap en direction de l'espace profond, quittant le système solaire à une vitesse proche de celle de la lumière.

Dans le dernier paragraphe du roman, sur Terre, le scientifique Carlisle Perera se dit que « Les Raméens font tout par trois ».

Thèmes

Le thème d'un vaisseau énigmatique entrant dans le système solaire a été utilisé par d'autres romanciers, Greg Bear, dans sa trilogie : Éon, Éternité et Héritage, John Varley, dans sa trilogie de Gaïa : Titan, Sorcière, Démon, Fritz Leiber dans Le Vagabond.

Le monde dans Rendez-vous avec Rama

Dans l'univers du roman, le système solaire est en partie colonisé. Seules les géantes gazeuses et Vénus ne sont pas habitées.

L'ambassadeur de Ganymède représente Jupiter, inhabitée, et une cinquantaine de satellites joviens ; l'ambassadeur de Titan représente Saturne, inhabitée, ses anneaux et sa trentaine de satellites ; l'ambassadeur de Triton, satellite de Neptune, représente cette planète inhabitée et ses trois autres satellites, Uranus et ses huit satellites (tous inoccupés), Pluton et sa lune, ainsi que « Perséphone », une planète hypothétique sans satellite[N 1].

Le projet Spaceguard, mis sur pied en 2077 après qu'une météorite a fait 600 000 morts et des dommages considérables en percutant l'Italie du Nord, recense et surveille les objets susceptibles de croiser la trajectoire de la Terre[N 2].

Le vaisseau

Vue d'artiste de l'intérieur de Rama.

Rama est un cylindre parfait, de type cylindre O'Neill, d'environ 50 km de longueur et 20 km de diamètre, d'un « gris triste et terne », ressemblant « assez drôlement à n'importe quel chauffe-eau électrique. »[N 3]

La trajectoire des premières caméras de reconnaissances permettent de déterminer rapidement que la masse du cylindre (d'au moins « dix millions de millions de tonnes »[N 4]) est trop faible pour que ce dernier soit plein.

Sur la face extérieure nord, trois pylônes d'environ 10 m d'épaisseur en forme de triangle équilatéral autour du point central de cette face permettent au vaisseau de s'amarrer lors du rendez-vous. La trajectoire de Rama croise le système solaire. D'abord hors du système, le vaisseau s'approche rapidement du Soleil.

L'intérieur de Rama est divisé en deux portions : les hémicylindres nord et sud, séparés par la mer cylindrique, une étendue d'eau qui couvre toute la circonférence sur environ 10 km de large. Aux deux extrémités se trouvent des demi-sphères, appelées hémisphères nord et sud. L'hémisphère sud, à l'opposé d'où se pose le vaisseau, possède un pic qui suit l'axe sur plusieurs kilomètres, entouré de six plus petits pics. Dans l'hémisphère nord, trois escaliers, baptisés Alpha, Bêta et Gamma par les premiers explorateurs, sont espacés de 120° et permettent de passer du moyeu central, où la gravité est nulle, à la surface de l'hémicylindre nord, où la gravité atteint environ le tiers de la gravité terrestre, en raison de la rotation rapide du cylindre (d'environ un tour toutes les quatre minutes).

Au cœur de la mer cylindrique se trouve une île ovale d'environ 10 km de long par km de large, baptisée New York. Six autres « villes » se trouvent dans Rama : Paris, Londres, Rome et Moscou dans l'hémicylindre nord, et Pékin et Tokyo dans l'autre. Six « soleils » linéaires, disposés symétriquement sur le pourtour de la paroi interne, permettent d'éclairer l'ensemble du cylindre. Chaque « soleil » est en fait une longue tranchée qui éclaire la plaine du côté opposé.

Personnages

Le roman suit deux groupes de personnages, l'équipage du vaisseau de recherche de la Sûreté solaire Endeavour ainsi que la Commission Rama de l'Organisation scientifique des Planètes unies.

L’équipage de l’Endeavour comprend plus de 20 personnes, dont plusieurs participent activement à l'exploration :

  • commandant William Tsien Norton,
  • lieutenant de vaisseau Karl Mercer, ingénieur et officier de bio-intendance,
  • lieutenant Joe Clavert,
  • lieutenant Jimmy Pak,
  • ingénieur Willard Myron,
  • médecin-commandant Laura Ernst, officier de santé,
  • lieutenant Boris Rodrigo, officier radio et adepte de la Cinquième Église du Christ cosmonaute,
  • sergent Ravi MacAndrews, tuteur des quatre super-chimpanzés,
  • officier de pont Jerry Kirchoff,
  • sergent Ruby Barnes, sous-officier,
  • sergent Pieter Rousseau.

Il comprend aussi quatre « super-chimpanzés » intelligents :

  • Blackie,
  • Blondie,
  • Goldie,
  • Brownie.

La Commission Rama comprend :

  • des ambassadeurs de ses sept membres
    • le Dr Bose, de Mars,
    • des représentants de Mercure, de la Terre, de Luna, de Ganymède, Titan et Triton ;
  • et des spécialistes
    • Pr Olaf Davidson (astrophysicien),
    • Dr Thelma Price (archéologue),
    • Dr Carlisle Perera (exobiologiste),
    • Dennis Salomon (historien des sciences),
    • Conrad Taylor (anthropologue),
    • Sir Lewis Sands (historien).

Prix et récompenses

Le roman Rendez-vous avec Rama a remporté de nombreux prix littéraires[5] :

Éditions

  • Rendezvous with Rama, Victor Gollancz Ltd, , 256 pages (ISBN 0-575-01587-X)
  • Rendezvous with Rama, Harcourt Brace Jovanovich (en), , 303 pages (ISBN 0-15-176835-8)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, Robert Laffont, coll. Ailleurs et Demain no 36, , 304 pages
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Science-fiction no 1047, 1ertrimestre 1980, 256 pages, couv. Christopher Foss (ISBN 2-277-21047-1)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, Robert Laffont, coll. Ailleurs et Demain no 36, , 304 pages (ISBN 2-221-00083-8)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Science-fiction no 1047, , 256 pages, couv. Christopher Foss (ISBN 2-277-21047-1)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Science-fiction no 1047, , 256 pages (ISBN 2-290-01047-2)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Science-fiction no 1047, , 256 pages (ISBN 2-290-01047-2)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Science-fiction no 1047, , 256 pages (ISBN 2-289-32089-7)
  • Rendez-vous avec Rama, in volume : Rama, l'intégrale - 1, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Semi-poche no 5075, , 736 pages, couv. Tomislav Tikulin (ISBN 2-290-00037-X)
  • Rendez-vous avec Rama, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Science-fiction no 1047, , 256 pages, couv. Tomislav Tikulin (ISBN 978-2-290-32089-1)
  • Rendez-vous avec Rama, in volume : Rama, l'intégrale - 1, trad. Didier Pemerlé, J'ai lu, coll. Semi-poche no 5075, , 736 pages, couv. Tomislav Tikulin (ISBN 978-2-290-00037-3)

Un livre audio a été publié le par Audible Studio, lu par Pascal Casanova.

Si Rendez-vous avec Rama a été traduit par Didier Pémerlé, en revanche les trois romans ultérieurs ont été traduits par Jean-Pierre Pugi.

Adaptations

Jeux vidéo

En 1984, le livre a été adapté en jeu d'aventure textuelle par Trillium Corp (devenu plus tard Telarium) ; Rendezvous with Rama fonctionnait sur DOS, Commodore 64, Apple II et MSX[6]. Ron Martinez, responsable de l'adaptation du roman, a créé en 2000 le jeu en ligne multijoueur 10Six[7].

En 1996, ce roman et le livre Rama II ont inspiré le jeu vidéo d'aventure Rama (créé par Sierra Entertainment), dans le style du jeu Myst, où Clarke apparait parfois pour conseiller le joueur.

Radio

En 2009, Mike Walker a fait une adaptation radiophonique en 2 parties pour BBC Radio 4, dans le cadre de leur saison 2009 de science-fiction. L'adaptation a été diffusée pour la première fois en (partie 1 : le  ; partie 2 : le ).

Cinéma

Long métrage

En 2000, l'acteur Morgan Freeman acquiert les droits d'adaptation de la trilogie de Rama et exprime le désir de produire un premier film avec sa société de production Revelations Entertainment. Malgré un processus de développement plutôt fastidieux, que Freeman attribua à la difficulté de trouver des sources de financements, le film reste sur les rails en 2003[8]. Puis, la base de données en ligne Internet Movie Database (IMDb) annonce une date de sortie pour 2009. David Fincher, le réalisateur pressenti pour le projet[9], rappelait lors d'un entretien en 2007 l'influence que le roman de Clarke avait eu sur des films comme Alien, le huitième passager et Star Trek. Le , l'auteur et scénariste Stel Pavlou (en) écrit sur son site web[10] qu'il a terminé l'écriture d'un script, ne sachant cependant pas si ce dernier sera retenu par Fincher et Freeman. Or, à la fin de 2008, David Fincher fait part lors d'un entretien qu'« étant donnés, d'une part, l'absence de script et, d'autre part, l'état de santé précaire de Morgan Freeman (victime d'un grave accident de voiture en ), le projet avait peu de chance de se concrétiser ». Dans la foulée, IMDb note l'abandon du projet[11]. Cependant, en 2011, Fincher avoue être toujours intéressé, bien qu'aucun scénario ne l'ait pour l'instant totalement convaincu.

Court métrage

En 2001, Aaron Ross, un étudiant de l'école Tisch School of the Arts, a réalisé un court-métrage inspiré du roman. En 2009, Phil Mahoney, compositeur et étudiant en design sonore de Vancouver Film School, a enregistré, édité et mixé une trame sonore pour le court-métrage de Ross[12],[13].

Notes et références

Notes

  1. Rendez-vous avec Rama, chapitre Assemblée générale
  2. Rendez-vous avec Rama, chapitre Défense spatiale.
  3. Rendez-vous avec Rama, chapitre Rama et Sita
  4. Rendez-vous avec Rama, chapitre Rendez-vous.

Références

  1. (en) « Bibliography: Rendezvous with Rama », sur Internet Speculative Fiction Database (consulté le )
  2. Arthur C. Clarke, «  Rendez-vous avec Rama » () sur le site NooSFere (consulté le ) chez Robert-Laffont
  3. Rendez-vous avec Rama, chapitre L'intrus
  4. Ce terme anglais signifie approximativement « intention d'agir ».
  5. http://www.worldswithoutend.com/books_year_index.asp?year=1973, http://www.worldswithoutend.com/books_year_index.asp?navi=&Year=1974 Liste des récipiendaires des principaux prix littéraire en science-fiction pour 1973 et 1974 sur le site World without end
  6. (en) Rendezvous with Rama sur MobyGames
  7. Aussi connu sous le nom de Project Visitor
  8. (en) « Freeman Still Pushes Rama », Sci Fi Wire - The News Service of the Sci Fi Channel, (consulté le )
  9. http://www.revelationsent.com/movie_page.php?movieId=12
  10. Site de Stel Pavlou
  11. Internet Movie Database annonce l'abandon du film Rendezvous with Rama
  12. Projet disponible en ligne : Vidéo
  13. Fiche du court-métrage sur IMDb

Articles connexes

Liens externes


  • Portail de la littérature britannique
  • Portail de la science-fiction
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.