Renault Étoile filante

La Renault Étoile filante est une voiture à moteur d'avion concept car monoplace expérimentale de compétition, du constructeur automobile français Renault, construite en 2 exemplaires, et présentée le 22 juin 1956 sur l'autodrome de Linas-Montlhéry, près de Paris[1],[2].

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Renault Étoile filante

L’Étoile filante, au festival de vitesse de Goodwood 2016.
Marque Renault
Années de production 1956
Production 2 exemplaire(s)
Classe Concept-car expérimental, voiture à moteur d'avion
Moteur et transmission
Énergie Kérosène
Moteur(s) Turbine à gaz Turbomeca Turmo I
Position du moteur Centrale arrière
Puissance maximale 270 ch
Boîte de vitesses Sans
Poids et performances
Poids à vide 950 kg
Vitesse maximale Plus de 320 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Monoplace
Coefficient de traînée 0,18
Dimensions
Longueur 4 840 mm
Largeur 1 820 mm
Hauteur 1 100 mm

Histoire

Cette voiture à moteur d'avion[3] de compétition expérimentale « hors norme », au design futuriste du concepteur-designer-motoriste Renault Fernand Picard, est propulsée par une turbine à gaz Turbomeca Turmo I de 270 chevaux[4], conçue par l'entreprise française Turbomeca (à l'origine de l'idée, actuel Safran Helicopter Engines) sous la direction de l'ingénieur motoriste Albert Lory, chef de projet Renault[5]. Des essais en soufflerie ont lieu entre 1954 et 1956.

Après ses premiers essais sur l'autodrome de Linas-Montlhéry, près de Paris, au printemps 1956, la voiture fait ses premiers tours de roue le sur la piste de vitesse de Bonneville du Grand Lac Salé du Bonneville Salt Flats dans l'Utah aux États-Unis, où elle bat un record de vitesse terrestre de 308,85 km/h, du 5 septembre 1956, dans sa catégorie des moins de 1 000 kg, avec le pilote-ingénieur Renault Jean Hébert (d'autres essais à plus de 320 km/h n'ont pas été homologués[6]).

Suite à d'importants problèmes de finance, Gordini est contraint à cette époque d'abandonner définitivement la compétition individuelle, en 1957. Renault demande alors à Amédée Gordini de s'occuper de son département sport-compétition et de préparer sa toute nouvelle Renault Dauphine Gordini, qui remporte de nombreuses compétitions, dont le 1er Tour de Corse 1956[7]...

Record de vitesse 1956

Collection

Concurrente entre autres des General Motors Firebird I, II, et III (1953, 1956, 1959), Fiat Turbina (1954), Bluebird-Proteus CN7 (1960), Chrysler Turbine (1960), ou Rover-BRM (1964)..., la voiture fait partie à ce jour de la collection Renault Classic de Renault, régulièrement exposée dans le monde pour la promotion de la marque.

Télévision

Notes et références
  1. « L'étoile filante Renault reste la voiture la plus rapide du monde », sur www.renaultgroup.com (consulté en ).
  2. « 1956 : avec "l'Etoile filante", Renault champion du moteur à turbine », sur www.ina.fr (consulté en ).
  3. « L'épopée mexicaine de l'Etoile filante », sur www.lefigaro.fr (consulté en ).
  4. « Renault Étoile filante », sur fr.renaultclassic.com (consulté en ).
  5. « Renault Etoile Filante - Mission accomplie », sur www.losangemagazine.com (consulté en ).
  6. « Renault Etoile Filante (1956) », sur lautomobileancienne.com (consulté en ).
  7. [vidéo] Renault Classic: Speed Legend Renault Sport Bonneville sur YouTube
  8. [vidéo] Renault Classic: The famous Renault Etoile Filante, 1956 speed record driven by Nicolas Prost sur YouTube

Voir aussi

Liens externes
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