Relations entre l'Algérie et la Palestine
Les relations entre l'Algérie et la Palestine fait référence aux relations historiques et actuelles entre l'Algérie et la Palestine. L'alliance entre les deux pays est restée à la fois solide et durable à ce jour. Aujourd'hui, l'Algérie est un fervent partisan de la Palestine et du peuple palestinien, ne reconnaît point ce régime et n'a pas de relations diplomatiques avec Israël.
Relations entre l'Algérie et la Palestine | |
Palestine Algérie | |
Ambassades | |
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Ambassade de Palestine en Algérie | |
Ambassadeur | Louai Aissa |
Adresse | Quartier Diplomatique, Ain Allah Delly Brahim, Alger |
Site web | |
Aucune | |
Ambassadeur | Aucun |
Adresse | - |
Site web | - |
Histoire
L’Algérie a longtemps été un champion des Palestiniens en Palestine depuis son indépendance de la France en 1962. Le Front de libération nationale ou FLN avait été un solide partisan de la cause palestinienne. Au cours de la Guerre d'Algérie de 1954 à 1962, de nombreux Palestiniens ont vu l'Algérie et sa lutte pour l'indépendance comme un bon modèle. L’Algérie a longtemps soutenu l'Organisation de libération de la Palestine depuis les années 1970 et les présidents algériens Houari Boumédiène et Chadli Bendjedid ont à la fois organisé et accueilli Yasser Arafat. L’Algérie a également fourni des armes et un entraînement pour les militants palestiniens. En 1974, une ambassade palestinienne a été ouverte en Algérie et sous Abdelaziz Bouteflika, qui était le président de l'Assemblée générale des Nations unies, l'OLP a été admis en tant qu'observateur et Yasser Arafat s'est adressé à l'Assemblée Générale des Nations Unies. En 1975, l'Algérie a parrainé et voté en faveur de la Résolution 3379 de l'Assemblée générale des Nations unies qui assimile le Sionisme au racisme (la résolution, cependant, a été révoqué ultérieurement avec la Résolution 4686 en 1991, mais l'Algérie a voté contre cette résolution). Après les Accords de Camp David l'Algérie avait rompu toutes relations diplomatiques avec l'Égypte et a continué à soutenir les Palestiniens, mais cette fois d'une manière discrète[1]. Au cours de la première intifada, l'Algérie a fermement condamné les actions israéliennes et a convoqué le sommet de la Ligue arabe de 1988. Le sommet arabe d'urgence a proposé de soutenir l'intifada avec des aides financières[2]. Après la Déclaration d'indépendance palestinienne, le , l'Algérie est devenue le premier pays au monde à reconnaître le nouvel État palestinien et officiellement établi des relations diplomatiques complètes avec la Palestine le [3]. Mais l'Algérie est bientôt passé dans l'agitation politique et très vite une Guerre Civile a éclaté après les élections législatives algériennes en , qui ont été annulées par l'armée algérienne en .
Relations actuelles
Après les Accords d'Oslo de 1993, l'Algérie a continué à soutenir la cause de la Palestine plus que jamais et a également approuvé l'Initiative de paix arabe de 2002. Les deux Présidents algérien Liamine Zéroual et Bouteflika ont été à la fois équilibrés et modérés dans ce qu'ils soutenaient de la cause des palestiniens, tout en travaillant également avec les États-Unis et les autres puissances mondiales pour une paix juste au Moyen-Orient. Au cours de la Guerre de Gaza de 2008-2009, le premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a déclaré « au nom du gouvernement, je tiens à exprimer notre ferme condamnation de crimes contre l'humanité perpétrés par Israël pendant une semaine contre le peuple de Gaza. »[4] Après l'abordage de la flottille pour Gaza en 2010, l'Algérie a condamné « dans les termes les plus forts » l'agression israélienne contre la flottille d'aide internationale pour la bande de Gaza et a demandé une « forte et unanime » réponse de la communauté internationale. Durant l'Opération Pilier de Défense en , le porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères Amar Belani, au nom de l'Algérie, a fermement condamné, « l'agression israélienne contre la bande de Gaza » et a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités et à « mettre fin à cette escalade dangereuse »[5]. La Palestine accède à l'Unesco en 2011 grâce à une demande algérienne introduite à l'ONU et sera admise 1 année plus tard comme État observateur non-membre de l'ONU le par 138 voix pour et 9 contre et 41 abstentions. Au cours de la Guerre de Gaza de 2014, le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra a appelé la communauté internationale à agir pour obtenir d'Israël la cessation immédiate de ses attaques contre la Palestine et le respect de la trêve de , en déclarant : « Tout en condamnant dans les termes les plus forts les attaques barbares contre le peuple palestinien, nous croyons que ces attaques ont été encouragées par le silence complaisant de la communauté internationale aux politiques expansionnistes israélien et leur impact négatif sur la paix et la sécurité dans la région ». Il a également souligné la nécessité d'une action urgente au sein de l'organisation des Nations unies pour parvenir à une formule qui obligerait Israël à cesser ses agressions sur la bande de Gaza[6].
Voir aussi
- Politique étrangère de l'Algérie
- Liste des pays reconnaissant un État palestinien
Références
- (en) Algeria - Arab and Middle East Affairs
- (en) Sela, Avraham. "Arab Summit Conferences." The Continuum Political Encyclopedia of the Middle East. Ed. Sela. New York: Continuum, 2002. pp. 158–160.
- (en) Algeria Hosts 1st Palestine Envoy
- (en) « Algeria condemns Israel’s crimes against humanity: PM »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) « Gaza: Nouakchott denounces Israeli attack on Gaza strip », Algeria Press Service (consulté le )
- (en) FM Calls For Urgent Action To Stop Israeli Aggression Against Gaza | laInfo.es « Copie archivée » (version du 26 juillet 2014 sur l'Internet Archive)
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