Rasoir de Hitchens
Le rasoir de Hitchens est un rasoir épistémologique affirmant que la charge de la preuve concernant la véracité d'une affirmation incombe à celui qui fait la demande; si cette charge n'est pas remplie, la demande est alors sans fondement et peut être facilement rejetée. Le rasoir de Hitchens est une traduction de l'expression latine « Quod gratis asseritur, gratis negatur »[1] (« ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve », d'Euclide[2]), formule du droit romain qui a été largement utilisée depuis le début du XIXe siècle et est employée en particulier par Renan[3].
Il a été nommé ainsi en écho au rasoir d'Ockham par le journaliste et écrivain Christopher Hitchens, qui, dans un article de Slate en 2003, écrit : « Ce qui peut être affirmé sans preuve peut être rejeté sans preuve[4]. »[5],[6]. Cette citation apparaît également dans Dieu n'est pas grand, un livre de Hitchens publié en 2007[7].
Articles connexes
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hitchens's razor » (voir la liste des auteurs).
- Jon R. Stone, The Routledge Dictionary of Latin Quotations (2005), p. 101
- Euclide d'Alexandrie, Le Figaro
- e.g. The Classical Journal, Vol. 40 (1829), p. 312.
- Euclide d'Alexandrie
- (en) Christopher Hitchens, « Mommie Dearest », Slate, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Cillian McGrattan, The Politics of Trauma and Peace-Building : Lessons from Northern Ireland, Abingdon, Routledge, , 192 p. (ISBN 978-1-138-77518-3), p. 2
- (en) Christopher Hitchens, God Is Not Great : How Religion Poisons Everything, New York, NY, Twelve Books, (ISBN 978-1-84354-574-3), p. 150
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