Raphaël Lépine
Jacques Raphaël Lépine, né le à Lyon, mort le , est un médecin français.
Naissance |
Lyon, Rhône (France) |
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Décès |
Menton, Alpes-Maritimes (France) |
Nationalité | Française |
Domaines | Physiologie |
Formation
En 1860, il entre comme interne des hôpitaux de Lyon, puis part à Paris en 1865 pour effectuer son internat. Il compte alors parmi les étudiants de Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière. Par la suite, il poursuit son cursus universitaire au sein des universités de Berlin (1867) et de Leipzig (1869). Au sein du laboratoire de Carl Ludwig à Leipzig, il accomplit d'importantes recherches sur les nerfs vasomoteurs de la langue.
Carrière
En 1870, il obtient son doctorat de médecine à Paris pour sa thèse intitulée De l'hémiplégie pneumonique. Ce titre lui ouvre les portes d'une riche carrière professionnelle, devenant chef de clinique en 1872 puis médecin des hôpitaux en 1874. Agrégé de la Faculté de médecine de Paris en 1875, il enseigne à partir de 1877 la médecine clinique à la Faculté de médecine de Lyon, nouvellement ouverte en 1874. Il exerce à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu. Après son décès, une salle de l'Hôtel-Dieu portera son nom.
Postérité
Raphaël Lépine est connu pour ses travaux en en physiologie notamment en médecine expérimentale, dont d'importantes recherches sur la glycolyse et sur la physiopathologie du diabète[1]. En particulier, il est le premier à définir le pancréas comme étant une véritable glande endocrine, poursuivant par là les travaux de Claude Bernard[2].
Il est également connu en tant que frère de Louis Lépine, préfet de police de la Seine durant les périodes 1893-1897 puis 1899-1913 et créateur du concours Lépine.
Il est le père du Pr Jean Lépine, titulaire de la chaire de clinique des maladies nerveuses et de mentales, doyen de la faculté de médecine de Lyon de 1920 à 1944. Ce dernier poursuivra d'ailleurs pendant quelques années un certain nombre de travaux de recherches de son père, dans le laboratoire de ce de dernier à la faculté de médecine.
Bibliographie sélective
- Sur un cas d'abcès d'un des lobes antérieurs du cerveau
- De l'hémiplégie pneumonique (1870)
- De la localisation dans les maladies cérébrales (1875)
- Additions à la traduction française du Traité des maladies des reins de Bartels (1884)
- Sur la terpine (1885)
- Le ferment glycolytique et la pathogénie du diabète (1891) [3]
- Influence de la faradisation des nerfs du pancréas sur la glycolyse (1899)
- Le diabète et son traitement (1899)
- Le diabète non compliqué et son traitement (1905)
- Les complications du diabète et leur traitement (1906)
- Le sucre virtuel du sang (1910), avec Raymond Boulud
- Sur la résorption du sucre par les tubes du rein (1911)[4]
Références
- (en) Emil Kleen, On diabetes mellitus and glycosuria, Philadelphie, P. Blakiston's son & Co, (lire en ligne), p. 190-194
- (fr) Biographie de Raphaël Lépine sur le site de la faculté de médecine de l'Université libre de Bruxelles.
- (fr) Le texte sur Gallica, bibliothèque numérique de la BNF.
- (fr) IDREF.fr
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Raphaël Lépine » (voir la liste des auteurs).
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