Prosper Blanchemain

Jean-Baptiste-Prosper Blanchemain, né le à Rouen[1] et mort le à Oulches, est un poète, critique littéraire et éditeur français.

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Biographie

Jean-Baptiste-Prosper Blanchemain 1816/1879, son fils Paul et sa femme Marie-Désirée.

Prosper Blanchemain fait ses études à Paris au Lycée Henri-IV, élève externe, il demeure chez une grand-tante la poétesse Victoire Babois, puis étudie le droit et est reçu licencié en 1838. Il est attaché la même année comme rédacteur au ministère de l’Intérieur. Il épouse en 1842 Marie-Désirée Boissel, fille du député Jean Marie Hercule Boissel. Il publie en 1845 un premier recueil de poésies, qui connait un certain succès ; le rédacteur, oublié jusqu'ici, est nommé bibliothécaire du ministère de l'Intérieur.

Poète agréable, aux productions faciles et gracieuses, il obtient, en 1837 et en 1843, des mentions aux concours de l’Académie française et il devient, en 1853, maître ès Jeux floraux. Outre des poésies détachées publiées dans divers recueils, on lui doit : Poèmes et poésies (1845, in-18 et in-8°), plusieurs fois réédités ; Foi, Espérance et Charité (1853, in-12), poésies religieuses et morales ; l’Idéal (in-18), recueil de poésies ; Recherches sur les noms véritables des dames chantées par les poètes français du XVIe siècle (1868, in-8°) ; Jacques Du Lorens et le Tartuffe (1867, in-8°) ; Notice sur le président François de Maynard (in-8°); le Vicomte de Beauchesne (1875, in-8°).

Comme bibliophile, il a fourni des articles au Bulletin du bouquiniste et publié un assez grand nombre d’éditions de poètes et d’écrivains appartenant pour la plupart à l’époque de la Renaissance. On lui doit notamment des éditions, avec notes et préfaces, des Œuvres poétiques de Vauquelin des Yveteaux, des Bouquets poétiques d’Angot de l’Éperonnière, des Œuvres poétiques de Sonnet de Courval, des Œuvres complètes de Ronsard, des Élégies de Jean Doublet, des Satires de du Lorens, des Épigrammes inédites de Gombauld, des Œuvres de Louise Labé, des Rondeaux et vers d’amour de Jehan Marion, de Philandre, poème de Maynard ; des Œuvres complètes de Mellin de Saint-Gelais, des Mignardises amoureuses et des Poésies de Jacques Tahureau, des Foresteries de Vauquelin de la Fresnaye, L’odieux et sanglant meurtre commis par le maudit Cain, (1580) tragédie de Thomas Le Coq, etc.

Il a également écrit sous le pseudonyme d’« Épiphane Sidredoulx ».

Au début des années 1850, il visite la vallée de la Creuse dont il tombe sous les charmes et il acquiert en 1853 le prieuré Notre-Dame de Longefont à Oulches et son manoir prieural qu'il transforme en petit château doté de tourelles et rehausse aussi d'un demi-étage. Plus tard, son fils Paul Blanchemain, poète lui-même, agronome, l'un des membres fondateurs puis vice-président de la Société des agriculteurs de France, hérite du domaine paternel qu'il réunit à sa propriété de Castel-Biray.

Membre de

Honneurs et distinctions

Notes et références

  1. Au no 5 rue des Carmes.

Voir aussi

Bibliographie

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