Prix Max-Barthou
Le prix Max-Barthou, de la fondation Barthou[1], est un ancien prix annuel de littérature, créé en 1936 par l'Académie française et « destiné à un auteur français de moins de trente ans »[2].
Historique
Le prix rend hommage à Max Emile Barthou[3], né le et mort le à l'Hôpital de Thann des suites de blessures de guerre. Il est le fils de Louis Barthou (1862-1934), tué lors de l’assassinat du roi de Yougoslavie le à Marseille et de Alice Julie Catherine Mayeur, née le et morte des suites d'une longue maladie le à Paris. La fondation Barthou est liée à ces trois personnes pour lesquelles l'Académie française a créé les Prix Louis-Barthou, Alice-Louis-Barthou et Max-Barthou[4].
Lauréats
- 1938 : Henri Troyat pour l'ensemble de son œuvre
- 1939 : Marie-Anne Desmarest pour Torrents
- 1940 : Pierre Pascal
- 1941 : Gilbert Gadoffre
- 1942 : Sous-Lieutenant Charrier (Stalag I A)
- 1943 : Marc Blampain
- 1944 : Gaston Criel pour Cahiers littéraires du Stalag XI A
- 1945 : Gaston Criel
- 1946 : Armand Hoog (1912-1999)
- 1947 : Paul-André Lesort pour Les Reins et les cœurs
- 1948 : Henri Queffélec pour Chemin de terre
- 1949 : Jules Roy pour Le métier des armes
- 1950 : Pierre-Henri Simon pour l'ensemble de son œuvre
- 1951 : Guy des Cars pour La Brute
- 1952 : Bruno Gay-Lussac pour La Ville dort
- 1953 : Michel Mercier
- 1954 : Michel Droit pour Plus rien au monde
- 1955 : Jean-Claude Brisville pour D’un amour
- 1956 : Christine de Rivoyre pour L'Alouette au miroir
- 1957 : Jean Ménard pour Travaux sur René Boylesve
- 1958 : Jacques Houbert pour Buissonnières
- 1959 : Fernand du Boisrouvray pour l'ensemble de son œuvre
- 1962 : Michel Mourre pour l'ensemble de son œuvre
- 1963 : Jean-Pierre Richard pour L’univers imaginaire de Mallarmé
- 1970 :
- Didier Decoin pour Laurence
- Pierre Fanlac pour Couleur du Temps
- Georges Guérin pour Virgo et Argo
- 1972 : Christian Giudicelli pour Une poignée de sable
- 1977 : Christian Giudicelli pour Les Insulaires
- 1978 : Jean-Marc Roberts pour Le sommeil agité
- 1979 :
- Pierre Bourgeade pour Une ville grise
- René Swennen pour Dom Sébastien, roi de Portugal
- 1981 : Karine Berriot pour Parlez-moi de Louise
- 1982 : Henri Kaufmann pour L'amour en soi
- 1983 : Jean-Marie Laclavetine pour Loin d’Aswerda
- 1984 : Jean-Yves Plancot (1942-....) pour Le style Toutenant
- 1985 : Jean-Marc Roberts pour Méchant
- 1986 : Marie Nimier pour Sirène
- 1988 : Béatrice Commengé pour La danse de Nietzsche
Notes et références
- « Décret du 28 décembre 1936 », sur Légifrance (consulté le )
- « Prix Max-Barthou de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )
- « Hommages Max Barthou », sur https://www.auction.fr/ (consulté le )
- « Biographie de Louis Barthou », sur http://www.histoire-vesinet.org/ (consulté le )
Liens externes
- Anciens prix décernés par l'Académie française sur le site de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1915, « à la mémoire des écrivains tués à l'ennemi » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1916, « aux écrivains combattants, tués ou blessés à l'ennemi » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1942, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1943, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1944, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1945, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1946, « prix littéraires de la captivité » sur Archives de l'Académie française.
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