Prémian

Prémian [pʁe.miɑ̃] (en occitan, Prumian [pry.'mjan]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Prémian

Église de la Caminade.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Roland Coutou
2020-2026
Code postal 34390
Code commune 34219
Démographie
Gentilé Prémianais
Population
municipale
512 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 30″ nord, 2° 49′ 52″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 1 111 m
Superficie 16,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Prémian
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Prémian
Géolocalisation sur la carte : France
Prémian
Géolocalisation sur la carte : France
Prémian

    Ses habitants sont appelés les Prémianais. La commune se situe dans le canton d'Olargues.

    Géographie

    Carte.

    Cette commune se situe au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Accès

    La commune est située entre Saint-Pons-de-Thomières et Olargues sur la D 908 au nord-ouest du département de l'Hérault.

    Hydrographie

    Le Jaur, le ruisseau de Bolbès, le ruisseau de Font-Vidal sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 250 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambon-et-Salvergues », sur la commune de Cambon-et-Salvergues, mise en service en 1998[6]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 9,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 477,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 52 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 14,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16],[17].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[18] : le « lac du Saut de Vézoles » (89 ha), couvrant 3 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] :

    • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[20] ;
    • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Prémian est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1 %), eaux continentales[Note 6] (1,1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : ecclesiam S. Sebastiani de Promiane (940), Purmiano (1135), de Premiano (vers 1182), de Premia (1363), etc.

    Le nom dérive de celui d'un domaine gallo-romain, surnom Primio ou Primeus + suffixe -anum[28].

    Histoire

    Prémian se trouvait sur la ligne ferroviaire de Castres à Bédarieux de 1889 jusqu'au pour le service voyageurs et jusqu'en 1987 pour les marchandises. Elle est entièrement déferrée et une voie verte a pris sa place sur la majorité du parcours.

    Le 25 novembre 1977, un avion de transport militaire Nord 2501 Noratlas de l'Escadron de transport 1/64 Béarn en provenance de la base aérienne 118 Mont-de-Marsan et à destination de la Base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre, s'écrase à 2 h 30 du matin sur la commune près du hameau du Lignon (Hérault), tuant 28 marins et quatre aviateurs[29],[30]. Selon l'enquête, le pilote automatique était incriminé, entraînant la suppression de cet équipement sur l'ensemble de la flotte de Noratlas. Une stèle a été érigèe au-dessus du hameau de la Sicarderie, accessible depuis la D57 E[31]. Chaque année, une cérémonie est organisée. Une sépulture collective a été créée au cimetière de Prémian.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Marius Demolis    
    2020 Hubert Barthes SE Retraité
    2020 En cours Roland Coutou    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 512 habitants[Note 7], en diminution de 5,88 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6846247985758861 0031 0571 1031 125
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0651 0411 086982922879790767705
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    666651600509526504501401404
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    406354347378407405482544518
    2018 - - - - - - - -
    512--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Gorges du bureau au lac de Vésoles : carte postale (1913)
      Église Saint-Sébastien.
    • Le lac de Vézolles dû à un barrage est en partie sur la commune.
    • Le sentier des Mille-Marches au cœur des gorges du Bureau arrive au lac de Vézoles.
    • Sur une falaise au-dessus du Jaur, se trouve la statue de la Vierge du Mercadal.
    • La commune est également traversée par la piste verte.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à une anille d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Rémi Azemar, « Les Stations préhistoriques du Saut de Vésoles, communes de Fraïsse-sur-Agout et de Prémian », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 11, , p. 23-34
    • Robert Guiraud, « Un groupe de menhirs dans la commune de Prémian (Hlt) [Hérault] », Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de Béziers, t. II, , p. 36-44
    • Robert Guiraud, « Préhistoire de la commune de Prémian », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 6, , p. 2-14
    • Robert Guiraud, « Note concernant des gravures rupestres dans la commune de Prémian », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 22, , p. 4-6
    • Robert Guiraud, « Menhirs », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 21, , p. 9-17
    • Henri Lauriol et Robert Guiraud, Prémian, suivi de Note sur la préhistoire de la commune de Prémian, Nîmes, C. Lacour, coll. « Redivida », , 240 p.
    • Henri Lauriol, Prémian : tome II 1789-1950, S.l., s.n., , 140 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Cambon-et-Salvergues - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Prémian et Cambon-et-Salvergues », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Cambon-et-Salvergues - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Prémian et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    13. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
    16. [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
    17. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Prémian », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF le « lac du Saut de Vézoles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « massif du Somail » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF la « montagne noire centrale » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 307
    29. Jean-Louis Vienne, « Saint-Mandrier : commémoration de la catastrophe aérienne de Prémian », Mer et Marine, (consulté le ).
    30. « liste des victimes »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    31. « Noratlas Bagad de St Mandrier », sur Aérostèles, (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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