Ponteils-et-Brésis
Ponteils-et-Brésis est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Ponteils-et-Brésis | |||||
![]() Château de Brésis. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mont Lozère | ||||
Maire Mandat |
Pierre de La Rue Du Can 2020-2026 |
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Code postal | 30450 | ||||
Code commune | 30201 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
367 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 24′ 08″ nord, 3° 58′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 371 m Max. 1 484 m |
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Superficie | 27,80 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Grand-Combe | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants se nomment les Ponteillais.
Géographie
Localisation
La commune de Ponteils-et-Brésis est une commune des Hautes Cévennes située au nord du département du Gard, dans la zone périphérique du Parc national des Cévennes, traversée par la rivière la Cèze. Ponteils-et-Brésis est limitrophe avec le département de la Lozère.
La grande ville la plus proche (Alès) par la route est à 45 km. Villefort, qui est un ancien petit chef-lieu de canton, est situé à 15 km.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
La Chaberterie, Montselgues, la Chaze, le Planhol, le Theron, les Taillades, Masseborie, Nidaucel, Nojeirols, les Thomas, le Serre, Bassouls, Mas du Moulin, Chambon, Bourdic, Mercier, Besses, la Lauze, la Tourette, Malaval, Plaveysset, Brésis, le Bouchet de la Lauze, le Chambonnet, Planzolles et Rieusset.
Géologie et relief
La commune est classée zone à risque dans le dossier départemental des risques majeurs établi en 1995 par la préfecture du Gard pour :
- les feux de forêt en raison de son territoire très boisé ;
- les transports de matières dangereuses.
Hydrographie
La Cèze arrose la commune.
Les autres cours d'eau sont la Connes, la rivière de Bournaves, le ruisseau du Pâtis, le ruisseau du Chambonnet, le ruisseau de Cornet, tous affluents de la Cèze.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 633 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Ponteils-et-Brésis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (87,9 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Les communes de Ponteils et de Brésis ont fusionné en 1812, en 1836, la vallée de l'Yvernette avec Besses, Plaveysset et Malaval est rattachée à Ponteils.
Depuis le la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartient le Gard, a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. L'ensemble est devenu la nouvelle région Occitanie.
Héraldique
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Blason | D'hermine au chef losangé d'or et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2018, la commune comptait 367 habitants[Note 4], en augmentation de 6,38 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Vie locale
Économie
La vie économique repose sur la présence d’un centre hospitalier qui emploie plus de 100 personnes.
Lieux et monuments
Bâtiments et lieux publics remarquables
Vestiges du château de Brésis composé d'un donjon médiéval entouré d'une enceinte.
- XIIe siècle : Construction du château pour surveiller le passage du pont sur la Cèze. Il appartient à la famille des Hérail.
- XVIe siècle : La seigneurie devient une vicomté sous François Ier.
- XVIIIe siècle : La comtesse de Caritat de Condorcet, née Anne Hérail de Brésis, hérite du château.
- XIXe siècle : Déserté puis vendu après la Révolution, il tombe en ruine.
Classé aux Monuments Historiques, les éléments protégés sont l'enceinte, le donjon et la chapelle.
Bâtiments religieux
- Église Notre-Dame de Ponteils-et-Brésis datant du XIIe siècle.
Autres
- Maison du XVIe siècle dite « de l’Abadi » (place de la Mairie) : fondation d'une chapelle par la famille Hérail de Brisis.
- Le Château du Chambonnet : édifice en style cévenol du XVIe siècle. Agrandi au XVII et XVIIIe siècle.
- LE FORT : Maison du XVIe siècle (fenêtres à meneaux) vaste salle, logement d'un des cadets de la famille de Brisis appelé le seigneur du Fort de la Blachère. Cette maison a abrité des troupes royales lors de la guerre des camisards.
- Usine de produits chimiques (tanin de châtaignier), usine de carbonisation du bois de Saint-Henri, puis Cronier-Querelle située au lieu-dit le Planiol[26] :
- Historique : Maison et manufacture d'extraits tannants de bois de châtaignier construites en 1873 par David Henri, négociant à Nîmes puis à l'usine Saint-Henri. Agrandissement en 1890. 1898 : Cronier Paul, industriel à Sens (Yonne). Agrandissements en série en 1901, 1905, 1906 (hangar et écurie au sud de la route devenu en 1911 le magasin d'extraits), 1909 (maison du contremaître), 1910 (nouveau hangar, dit "Bâtiment B" ou "magasin à jus"), 1911 (bâtiment principal A et nouveau hangar), 1913 (installation d'une chaudière à vapeur), 1916 (écurie et fenil, bâtiment D, garage, forge, menuiserie), 1923 (installation d'un câble transporteur aérien pour apporter le bois). 1927 : S.A. des établissements Cronier Querelle. 1941 : tour de distillation du bois pour la production de charbon et de méthanol acétone qui fonctionne jusqu'en 1945 où la chaudière est remplacée par une chaudière à autoclave. Fin en 1961, destruction des hangars métalliques, vente des bâtiments à Cebelieu Robert de Génolhac. Existence d'un fonds d'archives privées
- Description :
- Côté nord de la route, bâtiment principal en mauvais état (toit effondré) mais avec façade conservée qui est ordonnancée autour d'une porte cochère dont l'arc porte l'inscription Usine Saint-Henri et la clef la date 1873, surmontée d'un double fenêtre avec arcs en mitre et écoinçon à jour carré sous un fronton triangulaire; à côté, salle des machines avec 2 roues horizontales au sous-sol, recouvertes de déblais.
- Côté sud de la route, bassin d'alimentation des roues bien conservé et bâtiments plus récents, maison, tour de carbonisation transformée en maison et 2 hangars servant de garage.
Personnes célèbres liées à la commune
Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) écrivain et conteur y est décédé.
Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel (née à Saumur mais dont la famille est originaire de Ponteils, il existe encore un mas appelé Le Chanel qui était une auberge auparavant).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Génolhac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ponteils-et-Brésis et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Génolhac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ponteils-et-Brésis et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Démissionnaire.
- Elodie Boschet, « PONTEILS-ET-BRÉSIS Un nouveau maire élu après la démission de Michel Bouschet », sur objectifgard.com, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Base de données Mérimée, Ministère de la Culture et de la Communication - Direction de l'Architecture et du Patrimoine)
Article connexe
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