Pommerol
Pommerol est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pommerol | |||||
La Vallée de Pommerol en janvier 2013. On peut y voir le village et le Chastelas. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Morin 2020-2026 |
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Code postal | 26470 | ||||
Code commune | 26245 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pommerolais, Pommerolaises | ||||
Population municipale |
6 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 0,61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 49″ nord, 5° 27′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 717 m Max. 1 563 ou 1 571 m |
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Superficie | 9,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Pommerol est situé à 21 km à l'est de Rémuzat.
C'est une commune composée de fermes et hameaux éparpillés dans un environnement montagneux[1] (Pré-Alpes).
Relief et géologie
- Environnement montagneux, sites tourmentés[1].
Sites particuliers[2] :
- Col de Pommerol (ou de la Fromagère) (1070 m)
- Col du Faux
- Col du Prieur
- Combe de la Galone
- Combe de l'Homme
- Combe du Loup
- Dent du Passet (1182 m)
- le Fourchat (1571 m)
- Montagne de l'Archier
- Montagne de Raton (1473 m)
- Roche Rousse
- Rochers de la Serrière (1242 m)
- Rochers des Aiguilles (870 m)
- Serre Merville (1124 m)
- Serre Rochasson (1212 m)
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :
- Ravin du Bousquet ;
- Ruisseau de Pommerol ;
- Ruisseau des Moulières (source).
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[3] :
- (Non daté) : Le Torrent des Pommeroles (État-major).
- 1891 : La Pommerole, ruisseau qui a sa source au Pertus, traverse la commune de Pommerol et se jette dans l'Oulle (commune de la Charce) après 5,75 kilomètres de cours. En 1891, sa largeur moyenne est de 5,50 m, sa pente de 92 m, son débit ordinaire de 0,70 m3, extraordinaire de 10 m3.
Climat
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route départementale 338 reliant la Charce au col de Pommerol (ou de la Fromagère). Elle permet de passer de la Drôme aux Hautes-Alpes, en direction de Rosans.
Le chef-lieu du village est desservi par la RD 438 et le lieu-dit La Fromagère par la RD 603.
Urbanisme
Typologie
Pommerol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Morphologie urbaine
La commune est composée de fermes et hameaux éparpillés. Le petit chef-lieu est perché[1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1183 : mention de la paroisse : ecclesia de Pomariolo (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
- 1251 : Pomayrol, Pomerriolum et Pomeroz (cartulaire de l'Île-Barbe, 74, 78 et 84).
- 1272 : castrum de Pomeralio (inventaire des dauphins, 222).
- 1275 : Pomereuil (inventaire de la chambre des comptes).
- 1300 : mention du prieuré : prioratus Sancti Romani Pomayrolio (archives du Rhône, fonds de l'Île-Barbe).
- 1305 : Pomairollo (archives des Bouches-du-Rhône, B 12).
- 1516 : Pomeralium (pouillé de Gap).
- 1523 : Pomeyrous (archives de la Drôme, E 4666).
- 1606 : Pomeyral (rôle de décimes).
- XVIIIe siècle : Pomereul (inventaire de la chambre des comptes).
- 1891 : Pommerol, commune du canton de Rémuzat.
Histoire
Préhistoire
Dans un abri à 1350 m d'altitude : gravures pariétales d'oiseaux (art schématique)[1].
Protohistoire
Pommerol était situé sur le territoire de la tribu gauloise des Voconces[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romains
- Présence de monnaies romaines[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des barons de Mévouillon et arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe[11].
- 1261 : elle est inféodée aux Isoard. Ces derniers la possède encore en 1305[11].
- Vers 1320 : elle passe aux Flotte[11].
- Vers 1320 : elle est vendue aux Rivière[11].
- Vers 1329 : elle appartient aux comtes de Provence qui l'intègrent dans leur claverie de la Val-d'Oule (voir plus bas)[11].
- Jourdain Salle la tiendra jusqu'en 1332[réf. nécessaire] (ou Jordans Sarlle, de 1329 à 1332)[réf. nécessaire])
- Début XVe siècle : elle passe aux Beauvoir[11].
- Passe aux Baratier[11].
- 1586 : passe (par mariage) aux Raymond-Modène[11].
- Passe aux Grandis[11].
La commune fait partie de la Claverie du Val d'Oule de 1261[16] à 1641[réf. nécessaire].
Avant 1790, Pommerol était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église, dédiée à saint Pierre, dépendait d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit (filiation de l'Île-Barbe) qui fut uni à la cure au début du XVIIe siècle (voir Saint-Roman)[11].
Saint-Roman
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :
- 1183 : ecclesia Sancti Romani de Pomariolo (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
- XIIIe siècle : prioratus de Pomerriolo, Prioratus de Pomeroz et Prioratus Sancti Romani de Pomayrol (cartulaire de l'Île-Barbe, 74, 78 et 84).
- 1516 : prioratus de Pomeriolo (pouillé de Gap).
- 1606 : le prieuré de Pomeyrol (pouillé de Gap).
- 1891 : Saint-Roman, ruine de chapelle de la commune de Pommerol. Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe, qui fut uni à la cure au début du XVIIe siècle et dont le titulaire avait la collation et les dîmes de la paroisse de Pommerol.
La Val-d'Oule
Ce paragraphe concerne la commune de Pommerol mais aussi celles de Cornillon, la Charce, Cornillac, Lemps, Rémuzat et Saint-May.
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- 1262 : Vallis Olle vel Bodonesii (cartulaire de l'Île-Barbe, 62).
- 1272 : Vallis Olle (cartulaire des dauphins).
- 1331 : mention de la claverie : clararia Vallis Olle (archives des Bouches-du-Rhône, B 2067).
- 1891 : La Val-d'Oule, partie de la vallée de l'Oule et du canton de Rémuzat, appelée aussi vallée de Cornillon, et comprenant, avec la commune de ce dernier nom, celles de la Charce, Cornillac, Lemps, Pommerol, Rémuzat et Saint-May.
La seigneurie[16] :
- Au point de vue féodal, la Val-d'Oule est une terre (ou seigneurie) des barons de Mévouillon, feudataires des abbés de l'Île-Barbe.
- 1261 : elle est acquise par les comtes de Provence qui en font une de leurs claveries.
- La terre est inféodée aux (d')Agoult.
- Elle est recouvrée par les comtes de Provence.
- 1465 : elle est cédée aux dauphins en échange de la ville de Gap.
- Après avoir donné lieu à de grands démêlés, ce traité d'échange resta sans effet, et la Val-d'Oule, comprise alors parmi les Terres adjacentes de Provence, fut réunie à la viguerie de Sisteron, dans les premières années du XVIIe siècle.
1524 (démographie) : il y a trente feux dans la Val-d'Oule[16].
Avant 1790, les sept communes formaient une enclave de la Provence en Dauphiné[16].
De la Révolution à nos jours
Cette commune fait partie du canton de Rémuzat depuis 1790[11].
Autour de 1910, le village est déserté et tombe en ruine[réf. nécessaire].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, des maquisards s'y établissent et des gens venus de villages voisins s'y cachent[réf. nécessaire].
Entre 1973 et 2000, le terrain sur lequel se trouvaient les ruines du vieux village a été acheté par le docteur Paul Vuillard et reconstruit sous sa direction avec ses amis. La propriété a été revendue en 2000 à une société civile coopérative[18][source insuffisante]. Les maisons, qui étaient des gîtes, sont redevenues des maisons d'habitation. Une partie du village est privatisée et interdite à la circulation[réf. nécessaire].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2018, la commune comptait 6 habitants[Note 2], en diminution de 68,42 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Loisirs
- Randonnées[1].
Économie
Agriculture
En 1992 : bois, pâturages (ovins, caprins), lavande[1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Pomairol, troubadour du XIIIe siècle en est originaire[réf. nécessaire][24].
- Famille Dessales, avant l'abandon du village au début du XXe siècle[réf. nécessaire].
- Éric Vuillard, Prix Goncourt 2017 pour L' Ordre du jour. Fils du docteur Paul Vuillard, il a habité Pommerol pendant son enfance et son adolescence lorsque son père a entrepris la reconstruction du village[réf. nécessaire].
- Gos et son fils sont les auteurs de la série de bandes dessinée: Le Scrameustache. La majeure partie de l'action de l'album no 28 intitulé « Les Petits Gris » se passe dans le village de Pommerol. En préface, Gos rend hommage au docteur Vuillard.
Héraldique, logotype et devise
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Les armes peuvent se blasonner : De gueules, à une croix d'argent, chargée de cinq coquilles de sables. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Pommerol sur le site de l'Institut géographique national (archive) / page archivée depuis 2011.
- Ressource relative à la géographie :
- Randonnée autour de Pommerol
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Pommerol.
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 280 (Pommerole, ruisseau).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 279 (Pommerol).
- Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, Éd. du Beffroi, 2002, page 618.
- Glory, André, « La grotte des Sarrasins ou grotte écrite à Pommerol (Drôme) », Bulletin de la Société préhistorique française, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 65, no 3, , p. 88–91 (DOI 10.3406/bspf.1968.8996, lire en ligne , consulté le ).
- http://www.etudesdromoises.com/pages/pages_revue/resumes_d_articles/baume_ecrite.htm
- http://www.lauragais-patrimoine.fr/BIBLIOTHEQUE/SURVIVANCE-L.GRATTE/032-DROME.pdf.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 401 (Saint-Roman).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 360 (Saint-Roman).
- Source : les actuels associés
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Jean-Yves Royer, « Troubadours et Chevaliers des Baronnies », Les Baronnies au Moyen Âge, Les Alpes de Lumière, n° 123, , p. 36-41.
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