Politique au Costa Rica

Le Costa Rica est une république multipartie à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement tandis que l’Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Le pouvoir judiciaire est indépendant de l’exécutif et du législatif.

Les agences étatiques autonomes jouissent d’une large indépendance opérationnelle, dont le monopole sur les télécommunications et l’électricité, les banques commerciales nationalisées, le monopole des assurances d’État et l’agence chargée de la sécurité sociale.

Les postes de gouverneurs des provinces ont été abolis en 1998. Les provinces ne disposent pas d’un pouvoir législatif.

Pouvoir judiciaire

Le système judiciaire est inspiré du modèle espagnol.

La Cour suprême de justice est la plus haute instance judiciaire du pays. Elle est composée de 22 magistrats élus par l’Assemblée nationale pour huit ans renouvelables. La Chambre constitutionnelle, mise sur pied en 1989, contrôle la conformité des lois et décrets exécutifs avec la Constitution.

Armée

En 1948 le Costa Rica sous la présidence de Don Pepe décrète la fin de son armée et la nationalisation des banques. La caserne de Bellavista est transformée en université du Costa Rica. Cette décision avait pour premier objectif d'éviter les putschs d'une armée divisée et en contrepartie de financer l'éducation et la santé. Aujourd’hui le pays a un taux d'alphabétisation de 96 %. Le pays se situe au 48e rang mondial en termes d'indice de développement, alors que son voisin, le Nicaragua est au 110e et le Guatemala au 118e[1].

Notes et références
  1. Hélène Bannier, « Costa Rica Pays sans kaki », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie
  • (en) Fabrice E. Lehoucq et Iván Molina, Stuffing the ballot box : fraud, electoral reform, and democratization in Costa Rica, Cambridge University Press, Cambridge, New York, Melbourne, 2002, 277 p. (ISBN 0-521-81045-0)
  • (es) William L. Furlong, Evolución de la democracia costarricense : partidos políticos y campañas electorales (1982-2006), Editorial UCR, San José, Costa Rica, 2008, 302 p. (ISBN 978-9968-46-033-0)
  • (es) Jorge Rovira Mas (dir.), Desafíos políticos de la Costa Rica actual, Instituto de Investigaciones Sociales, Editorial UCR, San José, 2007, 318 p. (ISBN 978-9968-46-035-4)
  • (es) Jorge Vargas Cullell y Luis Rosero-Bixby, Mitchell A. Seligson, Cultura política de la democracia en Costa Rica : 2006, Centro Centroamericano de Población de la Universidad de Costa Rica, San José, 2006, 193 p. (ISBN 978-9968-96880-5)

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