Poiseul-la-Ville-et-Laperrière

Poiseul-la-Ville-et-Laperrière est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Poiseul-la-Ville-et-Laperrière

Ancienne mairie avec la plaque aux morts des deux guerres.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
François Pouhin
2020-2026
Code postal 21450
Code commune 21490
Démographie
Population
municipale
159 hab. (2018 )
Densité 7,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 46″ nord, 4° 40′ 14″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 462 m
Superficie 21,64 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
Géolocalisation sur la carte : France
Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
Géolocalisation sur la carte : France
Poiseul-la-Ville-et-Laperrière

    Géographie

    Sur le plateau agricole du Duesmois, au nord du massif vallonné et boisé où la Seine prend sa source, la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière assume sa vocation entre quelques bois à l'est et quelques prairies en rive du fleuve qui limite le territoire sur 1,5 km au nord-est à l'altitude basse de 337 m. Bien qu'il y ait des fermes isolées sur les communes voisines, l'habitat est concentré dans les deux villages qui ont formé cette commune de 21,6 km2.

    Accessibilité

    La route départementale 971 qui relie Troyes à Dijon traverse les champs de céréales à proximité du point culminant du finage à 465 m.

    Communes limitrophes

    Baigneux-les-Juifs Orret
    La Villeneuve-les-Convers N Oigny
    O    Poiseul-la-Ville-et-Laperrière    E
    S
    Frôlois Billy-lès-Chanceaux

    Urbanisme

    Typologie

    Poiseul-la-Ville-et-Laperrière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), forêts (11,8 %), prairies (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Antiquité

    Plusieurs tumulus plus en moins en continuité avec ceux de Magny-Lambert ont livré un important mobilier dont une situle conservée au musée du Pays Châtillonnais qui confirme la présence d'un peuplement celte entre 700 et 600 av. J.-C.

    L'époque gallo-romaine est également bien représentée avec de nombreuses villas qui ont fourni quelques vestiges dont une tête d'homme et une de Minerve casquée[8].

    Moyen Âge

    Des sarcophages mérovingiens ont été déterrés en deux points de la commune.

    Les deux villages sont réunis dès le Xe siècle sous la co-seigneurie de l'abbaye de Flavigny et du seigneur de Frobois. Au XIIIe siècle un maire sert d'intermédiaire entre ceux-ci et les habitants qui bénéficient de franchises. Il est à noter que la fonction a été parfois exercée par des femmes[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001   François Pouhin    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Plaque aux morts sur l'ancienne mairie de Poiseul-la-Ville

    Poiseul-la-Ville-et-Laperrière appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 159 habitants[Note 2], en diminution de 1,85 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    548522473498524544496452468
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    475456429408375381395373325
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    305316274224254279262282274
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    255254230202183181170165161
    2018 - - - - - - - -
    159--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2016, la commune compte 3 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[14], 26 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[15], 2 éléments répertoriés à l'inventaire des objets historiques[16] et 31 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[17].

    À Poiseul-la-Ville :

    Dans le hameau de La Perrière :

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1987, p. 81.
    9. René Paris 1987, p. 82.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Liste des monuments historiques de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Liste des lieux et monuments de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière », base Palissy, ministère français de la Culture.
    17. « Liste des objets de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. Notice no PA00112588, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no IA00063772, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Notice no IA00063786, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Notice no IA00063771, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Notice no IA00063789, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Notice no IA00063780, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Notice no IA00063781, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no PA00112587, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Liens externes

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