Pleine-Fougères
Pleine-Fougères est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 977 habitants[Note 1].
Ne doit pas être confondu avec Fougères.
Pleine-Fougères | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel | ||||
Maire Mandat |
Louis Thébault 2020-2026 |
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Code postal | 35610 | ||||
Code commune | 35222 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 977 hab. (2018 en augmentation de 0,87 % par rapport à 2013) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 32′ 01″ nord, 1° 33′ 51″ ouest | ||||
Altitude | Min. 5 m Max. 93 m |
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Superficie | 31,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pontorson (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dol-de-Bretagne | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-pleine-fougeres.fr | ||||
Géographie
Hydrographie
La commune est traversée par cinq ruisseaux :
- le Chesnelais — connu pour ses truites —, prenant sa source entre Trans-la-Forêt et Cuguen,
- le Petit Hermitage, venant de l'étang de Villecartier,
- le Pas Gérault, venant de l'étang du même nom,
- le Tréhel, venant des hauteurs de Vieux-Viel,
- le Guyoult, qui coule à 5 kilomètres du bourg entre la commune et La Boussac.
Les deux premiers se rejoignent près de Beaurepaire, puis le Tréhel les rejoint au Rozel, plus en aval, dans le marais du Mesnil. Le Pas-Gérault s'y ajoute. Le Chesnelais rejoint alors le Couesnon au Pont des Barrès sur l'axe Pontorson-Sougéal.
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
Beauregard | Beaurepaire | Bolande | Champ Lambert | Chartrain |
Colombel | Fertillé | L'Aune | L'Écluse | L'Épinay |
La Boisnerie | La Boistardière | La Chapelle | La Costardière | La Cour Bourdin |
La Croix | La Croix Domroux | La Croix du Grand Orme | La Croix Fourchée | La Déholière |
La Dochonnais | La Ferme Neuve | La Gouesnière | La Grange Neuve | La Higourdière |
La Hingantais | La Landelle | La Louvrie | La Mainguais | La Maison Neuve |
La Maladrerie | La Mare Veillard | La Moignerais | La Pépinerie | La Petite Claye |
La Petite Fontaine | La Ressandière | La Rivière | La Rouërie | La Roussardière |
La Sauvagère | La Touche | La Vallée | La Villaze | Lande Chauve |
Le Bas Hôme | Le Bas Razette | Le Bas Rozel | Le Bas Villanger | Le Bois du Plessis |
Le Carel | Le Champ Bas | Le Champ Blot | Le Châtel | Le Châtelet |
Le Goulet | Le Haut Hôme | Le Hôme | Le Jonchay | Le Léez |
Le Marais du Mesnil | Le Mesnil | Le Perey | Le Petit Chauffaut | Le Pigeonnet |
Le Pin | Le Plessis | Le Racognet | Le Roquet | Le Rozel |
Le Traversin | Le Val aux Bretons | Les Fourchemins | Les Haies de Combourg | Les Perrières |
Mont Louet | Mont-Rouault | Pierre Blanche | Pont au Barbé | Razette |
Sur le Pré | Vauruman | Villartay | Ville Chérel | Ville Cholière |
Ville Claire | Ville Colière | Ville Cunan | Ville Marie | Ville Orvé |
Ville Prêtre | Villeclair | Villemelouen | Villemouen | Villepain |
Villeruas | Villetain | Villevrard |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 838,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Pleine-Fougères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontorson, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), zones urbanisées (2,7 %), forêts (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plana Filicz en 1032, Plena Filgeria en 1086[21], Plana Fulgeria en 1186, Plène Fogère en 1245[22], Plainne-Fougière en 1513[23].
Le nom de la commune est Plleune foujërr en gallo.
Histoire
La paroisse de Pleine-Fougères faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Martin. Il existe toujours la cuve baptismale de l'ancien baptistère[24] à l'Île Saint-Samson dans le marais du Mesnil (accessible par la route Pontorson-Sougéal). Un menhir — la Roche Buquet — est situé dans le marais du Mesnil[25].
En 1398, la famille du Breil de Pontbriand est citée dans les archives de la noblesse de robe française. Ses descendants habitent encore le manoir du Chauffaux au nord du bourg sur la RD 90. Un membre de cette famille, né à Saumur, fut commandant du 152e RI de Colmar, régiment libérateur de Colmar et appelé « Les Diables Rouges ».
Le bailliage de Pleine-Fougères dépendait de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, mais il fut aliéné[26].
Il existait un fief du nom du Chesnay sur la paroisse[27].
Révolution de 1789
Deuxième Guerre mondiale
Le , le Combat Command B de la 6e division blindée américaine libère la ville. La voie de la Liberté traverse la commune sur l'ancienne RN 176, elle se dirige ensuite sur Saint-Malo et d'autres villes dont Metz. Un accident entre un camion allié et un char fait quelques dégâts dans le carrefour au milieu du bourg. L'essence se propageant, le recteur-curé-chef des pompiers fait le nécessaire pour éviter l'incendie. Par contre le soldat allié périt dans son véhicule. La Gestapo était proche de la mairie, dans la maison où vivaient les époux Roussel, menuisiers, et le tailleur Lorenz — dit Lorence — en 1970. La commune eut aussi quelques déportés pour fait de Résistance : Raymond Beaufils, né le , revenu de Gross-Rosen, et Prosper Billois, né le , mort peut-être en Allemagne.
1996 : l'affaire Caroline
Le , la jeune anglaise Caroline Dickinson est violée et tuée par Francisco Arce Montes, un récidiviste d'origine espagnole, dans une auberge de jeunesse à Pleine-Fougères. Il est arrêté au début des années 2000, après plusieurs ratés, et plusieurs difficultés rencontrées pendant l'enquête, notamment liées aux techniques ADN, bien trop faibles à l'époque.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2018, la commune comptait 1 977 habitants[Note 7], en augmentation de 0,87 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin de Tours, édifiée par l'architecte Victor Béziers-Lafosse de 1826 à 1849, avec le concours du chanoine Jean-Alain Bachelot (1781-), curé de Pleine-Fougères de 1827 à 1852.
- Le manoir du Chauffault.
- La Maladrerie sur la RD 90 est une ancienne léproserie. Elle est la maison natale de l'historien Eugène Jarnouën ( - 1945)[33], située sur le chemin du Mont-Saint-Michel à Saint-Jacques-de-Compostelle.
- La Rouërie est une ancienne filature située sur la RD 89 du Vieux-Viel à Sougéal. La paroisse de Saint-Samson-de-l'Isle (accessible par la route Pontorson-Sougéal) possède une cuve baptismale datant de l'époque où ce saint venu de l'actuelle Grande-Bretagne évangélisa le pays de Dol. Ces deux lieux-dits sont sur le chemin de Compostelle. La cuve est située au lieu-dit de l'Île Saint-Samson, accessible par la route Pontorson-Sougéal.
- Dans le marais, le menhir de la roche Buquet[25].
- Le gisant au sud de l'église est la pierre tombale du chevalier de Plessis-Chesnel qui possédait un manoir sur la route de La Boussac, après le hameau de Razette.
- Le gisant adossé à l'église.
- L'église Saint-Martin de Tours.
- La tombe du chanoine Bachelot.
- Le château de Chauffaux.
Activité et manifestations
Jumelages
Personnalités liées
- Paul Lebois (1892 à Pleine-Fougères - 1984), romancier et poète.
Bibliographie
- Œuvres d'Eugène Jarnouën, historien né à Pleine-Fougères[33].
Article connexe
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pontorson - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Pleine-Fougères et Pontorson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pontorson - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pleine-Fougères et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 90, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
- Archives départementales de Maine-et-Loire.
- Lors d'une réformation de l'évêché de Dol
- Ancien baptistère, Pleine-Fougères Fiche sur fr.topic-topos.com
- Menhir de La Roche Buquet, commune de Pleine Fougères Photographies et coordonnées sur megalithes-breton.fr
- Déclarations de 1685 & 1790.
- Jean Allenou, Histoire féodale des marais, territoire et église de Dol, dans les Annales de Bretagne, t.32., no 4, p. 532, note:14
- « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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