Pirmasens

Pirmasens est une ville-arrondissement allemande située dans le Land de Rhénanie-Palatinat, à proximité de la frontière franco-allemande. Le nom de la ville provient de saint Pirmin, fondateur de l'abbaye de Hornbach.

Pirmasens

L'hôtel de ville

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Allemagne
Land Rhénanie-Palatinat
Arrondissement
(Landkreis)
Pirmasens (ville-arrondissement)
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
8
Bourgmestre
(Oberbürgermeister)
Dr. Bernhard Matheis
Partis au pouvoir CDU
Code postal 66953-66955
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
07 3 17 000
Indicatif téléphonique 06331
Immatriculation PS
Démographie
Population 40 403 hab. ()
Densité 658 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 12′ nord, 7° 36′ est
Altitude 387 m
Min. 360 m
Max. 400 m
Superficie 6 137 ha = 61,37 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
Pirmasens
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Pirmasens
Liens
Site web www.pirmasens.de

    Pirmasens
    Administration
    Pays Allemagne
    Géographie
    Localisation

      Géographie

      La ville se situe dans la région de Vasgovie, à la lisière sud-ouest de la forêt du Palatinat, à environ 10 km de la frontière franco-allemande.

      Histoire

      Appartenances historiques

      Comté de Sarrebruck 1100-1182
      Comté de Deux-Ponts 1182-1297
      Comté de Deux-Ponts-Bitche 1297-1570
      Comté de Hanau-Lichtenberg 1570-1736
      Landgraviat de Hesse-Darmstadt 1736–1797
      République cisrhénane (Mont-Tonnerre) 1797-1802
       République française (Mont-Tonnerre) 1802-1804
      Empire français (Mont-Tonnerre) 1804-1813
      Royaume de Bavière 1815-1918
      République de Weimar 1918-1933
       Reich allemand 1933-1945
      Allemagne occupée 1945-1949
      Allemagne 1949-présent

      La ville vers 1910.

      La ville est mentionnée pour la première fois en 826 sous la forme Pirminiseusna, dans les registres de l'abbaye de Hornbach. Le nom remonte à Saint Pirmin, le fondateur de ce monastère auquel appartenait la colonie. Jusqu'en 1360/61, Pirmasens resta une paroisse dépendante du monastère de Hornbach.

      En 1736, la ville est intégrée au landgraviat de Hesse-Darmstadt par le landgrave Louis IX qui en fait une ville de garnison et sa résidence principale.

      Le s'y déroule le combat de Pirmasens entre l'Armée de la Moselle et les forces prussiennes et de Brunswick. Les Français perdent la bataille mais leurs troupes réoccupent la ville qui est ensuite rattachée à la France de 1793 à 1814, elle fait alors partie du département du Mont-Tonnerre.

      Le , des séparatistes palatins tentent de s'installer dans la ville. Cette occupation se termine par de nombreux morts.

      La synagogue de la ville est détruite lors des nuits de cristal le .

      La ville est bombardée par les Américains le et - une deuxième fois - le .

      La ville est jumelée avec la ville française de Poissy dans les Yvelines dès les années 1960.

      Après la chute du communisme et la réunification de l'Allemagne, Pirmasens a connu un afflux d’immigrants de Russie (principalement de la Russie blanche) qui prétendent être les descendants de soldats allemands capturés derrière le rideau de fer après la Seconde Guerre mondiale. Les immigrants russes prétendant être d’ascendance allemande ont obtenu le statut de résident permanent.

      Musées

      • Musées de l'Ancien Hôtel de Ville, Pirmasens[1]
        • Musée local
        • Galerie Bürkel
        • Musée du Soulier
        • Cabinet des Silhouettes
      • Musée du Westwall, Ouvrage de fortification Gerstfeldhöhe [2]
      • Musee Dynamikum

      Population

      Armoiries de la ville sur le fronton de l'ancien hôtel de ville

      Politique

      Résultats des élections du  :

      Sports

      La ville dispose de nombreuses installations sportives, parmi lesquelles le Sportpark Husterhöhe (principal stade de football remplacant le Stadion an der Zweibrücker Straße démoli en 2003).

      Le principal club de la ville est le FK 03 Pirmasens, qui évolue en cinquième division de football.

      La ville dispose également d'un club de hockey sur glace. Les « Hornets » évoluent en seconde division nationale. Il est à remarquer que le gardien de but des « Hornets » est un Français frontalier F. Franck qui a fait ses armes en tant que gardien de but de football, passant par le centre de formation du Racing Club de Strasbourg. Il est également le petit-fils d'un des plus grands attaquants du 1. FC Kaiserslautern, E. Franck (années 1940).

      Jumelage


      Personnalités liées à la ville

      Notes et références

      Voir aussi

      Liens externes

      • Portail de la Rhénanie-Palatinat
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