Pierre-Michel Nempde-Dupoyet

Pierre Michel Nempde-Dupoyet, né le à Brioude (Haute-Loire), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet

Naissance
Brioude (Haute-Loire)
Décès  57 ans)
Paris
Origine France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17941815
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme élève sous-lieutenant à l’école du génie de Metz, il passe lieutenant le , et capitaine de 2e classe le . Il participe aux campagnes de l’an III, aux armées de Sambre-et-Meuse, du Rhin, et de Moselle. Il participe au blocus et au siège de Mayence, puis au passage du Rhin à Oppenheim en 1794-1795.

De l’an V à l’an VI, il est affecté à l’armée d’Italie, et il participe à la bataille de Rivoli les 14 et , à la prise de Mantoue en , et à la défense du fort de Tortone. Il est fait prisonnier le , lors de la capitulation de Tortone.

Il est promu capitaine le . Il sert à Toulouse en 1804 et 1805, puis en Italie et à l’armée de Naples en 1805 et 1806. Il est blessé d'une balle dans le bras et de coups de baïonnette dans les flancs et fait prisonnier lors du siège de Gaète le , puis transféré en Sicile. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Libéré en , il est affecté à l’armée du royaume de Naples, et il est blessé le à Capri. En 1808, il passe à l’armée d’Espagne, il est de nouveau blessé de deux coups de feu, l'un à travers le corps, l'autre dans le bras gauche le , lors du siège de Saragosse. Le , il est nommé chef de bataillon et il rejoint la Grande Armée, pour la campagne d’Autriche, comme chef d’état-major adjoint du génie de l’armée. Il est fait officier de la Légion d’honneur le . Il est chargé de la démolition de la place de Graz en . En 1810 et 1811, il est envoyé en Espagne, à l'Armée du Portugal. Il sert au siège d'Almeida en .

Le , il devient directeur adjoint du parc du génie de la Grande Armée, pour la campagne de Russie, et il est nommé colonel le . Il est promu général de brigade le , et lors de la retraite de Russie, il est responsable du génie lors du Siège de Glogau (1813-1814). Fait prisonnier il rentre en France en .

Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis et commandeur de la Légion d’honneur le .

En , il commande le génie du 3e corps de l’armée du Nord sous Vandamme, et il est mis en non activité en .

Nommé inspecteur général et membre du comité du Génie en 1816. Il est président du jury d'examen de sortie de l'Ecole d'artillerie et du génie de Metz en , il est envoyé en mission en Belgique pour organiser le service du génie dans l'Armée belge le . Rappelé en France, il est maintenu comme membre du comité des fortifications.

Il meurt accidentellement le , à Paris.

Sources

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