Peter Franchoys

Peter Franchoys, né en 1606 à Malines, où il meurt le , est un peintre baroque flamand.

Il est le fils de Lucas Franchoys l'Ancien et le frère de Lucas Franchoys le Jeune.

Biographie

Peter Franchoys est né le à Malines[1].

Formé par son père Lucas Franchoys, il voyage en France en 1631[2], où l'on a des traces de lui à Paris et notamment à Fontainebleau[3].

Il rentre à Malines en 1635[3], où il devient membre de la milice en 1646 et est reçu comme franc-maître à la guilde de Saint-Luc locale en 1649[1],[2]. Ignatius Croon (en) y est son élève[1].

Cornelis de Bie indique dans le Gulden Cabinet que Peter Franchoys a été l'élève de Gerard Seghers à Anvers[4]. Il a par la suite été actif à Bruxelles, où il a travaillé pour le gouverneur des Pays-Bas méridionaux, l'archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg[1],[2].

Son petit-frère Lucas Franchoys est également un peintre qui a eu du succès[5].

Peter Franchoys meurt le [1].

Œuvre

Peter Franchoys est principalement connu comme peintre de portraits et de sujets religieux. Ses portraits sont d'un style équivalent à celui de son frère Lucas, qui dépeint ses sujets dans une absence de formalité calculée, dans le style de Van Dyck, ainsi que dans celui des Français[3]. L'influence de ces derniers est caractérisée par son approche plus statique, en opposition à la manière dynamique qu'on les Flamands de peintre des portraits[6].

Parmi ses œuvres religieuses, on peut noter l'autel représentant le mont du Calvaire dans l'église Saint-Gommaire de Lierre, ou encore le Cardinal de Bérulle refusant la dignité d'évêque (1637, Malines, petit séminaire), Rubis sur l'ongle (1639, Bruxelles, musées royaux des beaux-arts de Belgique) et Portrait d'inconnu (Francfort-sur-le-Main, musée Städel)[2].

Arnold Houbraken définit Peter Franchoys comme quelqu'un qui « aime peindre des paysages avec de petites figures », bien que cette description ne semble pas coïncider avec l'œuvre connu de Franchoys, qui est principalement composé de portraits et de sujets religieux[7].

Peter Franchoys est également actif comme aquafortiste.

Conservation

Le Rijksmuseum Amsterdam possède une eau-forte représentant Le Christ et Saint Jean Baptiste comme enfant (voir ci-dessus)[8]. On connaît aussi de lui une autre eau-forte, Saint Pierre chassant un soldat français du Louvain (voir ci-dessus)[9],[10].

Les musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, possèdent une toile, Rubis sur l'ongle (1639), de même que le palais des beaux-arts de Lille, Portrait de Nicolaas Mutsaerts (voir ci-dessus).

Notes et références

  1. (en) « Fiche de Peter Franchoys », sur Rkd.nl (consulté le ).
  2. « Les Franchoys », sur Encyclopédie Larousse (consulté le ).
  3. (en) « Fiche de Peter Franchoys », sur Grove Art Online (consulté le ).
  4. Bie 1662, p. 152-154.
  5. (en) « Fiche de Lucas Franchoys le Jeune », sur Rkd.nl (consulté le ).
  6. (en) Rolf Kultzen, Michael Sweerts (1618-1664), Davaco Publishers, 1996.
  7. (nl) Arnold Houbraken, « Pieter Francois », dans Le Grand Théâtre des peintres néerlandais, (lire en ligne), p. 127.
  8. (en) Christ and St John the Baptist as Children, Rijksmuseum Amsterdam.
  9. (nl) Robert van Roosbroeck, Geschiedenis van Vlaanderen, vol. 5, Standaard-boekhandel, p. 51.
  10. (nl) St Peter chasing a French soldier from Louvain, Musée M.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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