Pavillon de Marsan

Le pavillon de Marsan, élément du palais du Louvre, faisait partie du palais des Tuileries, à Paris.

Palais des Tuileries s'ouvrant sur la cour du Carrousel vers 1865. De gauche à droite : l'aile sud, le pavillon central, l'aile nord, le pavillon du Théâtre, la galerie des Machines, le pavillon de Marsan.
Réalisé en 1875, le tableau Place des Pyramides du peintre italien Giuseppe De Nittis montre, couvert d’échafaudages, le pavillon de Marsan en cours de reconstruction.
Le pavillon de Marsan et l'aile de Marsan

Présentation

Durant la Révolution française et le séjour de la famille royal au palais des Tuileries, Madame Adelaïde, fille de Louis XV, occupa le rez-de-chaussée du pavillon.

Par un décret de 1801 , Bonaparte, qui réside au palais des Tuileries, fait expulser les artistes et autres personnes qui résident au Louvre. Les maisons établies à l'intérieur de l'emprise du Louvre sont détruites. Les architectes Charles Percier et Fontaine sont chargés de la conduite des opérations et travaux à la fois aux Tuileries et au Louvre. Ils achèvent les façades de la cour. L'aile nord est prolongée du pavillon de Rohan au pavillon de Marsan qui devient le pavillon d'angle des Tuileries. Pour avoir une unité architecturale, on construit une réplique de la façade d'Androuet du Cerceau sur la galerie du bord de l'eau. Percier démissionnant en 1812, Fontaine reste l'architecte du Louvre jusqu'en 1848.

Le pavillon de Marsan se trouve à l'extrémité nord-ouest du palais du Louvre, faisant simultanément partie du palais des Tuileries, dont il était un des deux points de raccordement avec le pavillon de Flore au sud). Il a été détruit lors de l'incendie des Tuileries en 1871, puis reconstruit à partir de 1874. Le pavillon de Flore sert de modèle au pavillon de Marsan qui remplace celui de Le Vau. Le long de la rue de Rivoli, l'aile nord du Louvre double alors en largeur.

Depuis 1905, le pavillon de Marsan et les bâtiments attenants accueillent le musée des arts décoratifs.

Origine du nom

Le pavillon de Marsan (à l'origine pavillon de Pomone) doit son nom[1] à la comtesse de Marsan, Marie-Louise de Rohan, fille unique du prince Jules de Rohan-Soubise. Elle avait épousé le Gaston de Lorraine, comte de Marsan, né le (ce dernier décédant prématurément en 1743).

En effet, cette partie du palais servit longtemps d’habitation à la comtesse de Marsan, qui, en 1754, fut gouvernante des enfants de France, notamment des futurs rois Louis XVI et Louis XVIII. Elle décéda en 1803 à l’âge de 83 ans.

Voir aussi

Bibliographie

Les Tuileries : Fastes et maléfices d’un palais disparu, Paris, Firmin-Didot,   (Wikisource)[2].

Notes et références

  1. G. Lenotre, Les Tuileries : Fastes et maléfices d’un palais disparu op. cit., p. 67.
  2. Page 184, il faut signaler une erreur, l'auteur écrit que le roi de Prusse habita l'hôtel de Villeroi [sic] rue de Lille. Il y a une confusion : l'hôtel de Villeroy est rue de Varenne et c'est à l'hôtel de Beauharnais, en effet rue de Lille, que séjourna le souverain prussien.


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