Passage pour Marseille

Passage pour Marseille (Passage to Marseille) est un film américain réalisé par Michael Curtiz et sorti en 1944. Le film s'inspire du roman de 1942 Men without country (Des hommes sans patrie) de James Norman Hall et Charles Nordhoff.

Passage pour Marseille
Titre original Passage to Marseille
Réalisation Michael Curtiz
Scénario Casey Robinson
Jack Moffitt
Elick Moll
Œuvre :
Charles Nordhoff
James Norman Hall
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros. Pictures
Pays d’origine États-Unis
Genre Guerre
Drame
Durée 109 min
Sortie 1944


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le capitaine Freycinet raconte l'histoire de Jean Matrac à un correspondant de guerre intrigué par le comportement de cet homme taciturne. Matrac, journaliste français opposant aux accords de Munich, a été condamné au bagne et déporté à l'Île du Diable. Il s’évade avec quatre autres prisonniers qui s'enfuient dans une barque et sont recueillis en plein océan Atlantique par le navire du capitaine Freycinet voguant vers Marseille. C’est à son bord qu’ils apprennent par la radio que la France a demandé l’armistice. Et la création du Gouvernement de Vichy, ouvertement collaborationniste.

Fiche technique

Distribution

Et, parmi les acteurs non crédités :

Autour du film

En raison d'un conflit avec Jack Warner sur un autre film, La mort n'était pas au rendez-vous (Conflict), Humphrey Bogart faillit voir son rôle principal lui échapper, Jean Gabin a été envisagé comme remplaçant, la prestation de Bogart est finalement entravée par son manque d'implication et ses déboires conjugaux[1].

Lors d'une interview en 1993, Michèle Morgan évoque le souvenir désagréable du tournage, notamment de ses mauvaises relations avec le réalisateur Michael Curtiz, des déboires conjugaux de Humphrey Bogart et du rôle obtenu en compensation de celui qui devait lui échoir dans Casablanca, Ilsa Lund, finalement attribué à Ingrid Bergman[2].

Pour les séquences de vol des Forces aériennes françaises libres (FAFL), plutôt que de montrer des bombardiers Halifax effectivement employés par ces unités, la production préféra employer des forteresses volantes B-17, très reconnaissables auprès du public américain[3].

De fait, ce film "hybride" à plus d'un titre souffre des défauts inhérents aux productions américaines censées exalter la résistance réelle ou supposée des Européens envahis. Se voulant francophile à l'américaine, soit avec un lourd complexe de supériorité, il campe des personnages aussi peu crédibles que possible, artificiellement insérés dans une intrigue abracadabrante ponctuée d'actions ridicules. Peter Lorre fait de son mieux, Bogart et Morgan ne paraissent pas convaincus.[réf. nécessaire].

Liens externes

Notes et références

  1. (en) Ann M. Sperber et Eric Lax, Bogart, New York, William Morrow and Company, , 676 p. (ISBN 0-68807-539-8), p. 217-218
  2. Michèle Morgan, interview par André Halimi, Interview Michèle Morgan, télévision,  (consulté le ).
  3. (en) Jack Hardwick et Edwin Schnepf, Air Progress Aviation : A Buff's Guide to Aviation Movies, vol. 7, t. 1, New York, Challenge Publications,
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