Passage des Princes

Le passage des Princes est un passage couvert parisien du 2e arrondissement de Paris.

2e arrt
Passage des Princes

Passage des Princes : entrée rue de Richelieu.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Vivienne
Début 5, boulevard des Italiens
Fin 97, rue de Richelieu
Historique
Création 1860
Ancien nom Passage Mirès
Géocodification
Ville de Paris 7808
DGI 7835
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Ce passage relie le 5, boulevard des Italiens, au nord-ouest, au 97, rue de Richelieu, à l'est. Il fut inauguré en 1860 sous le nom de « passage Mirès ».

Origine du nom

Il porte ce nom car il a été ouvert sur l'emplacement d'un ancien hôtel meublé, dit hôtel des Princes.

Historique

Malgré les transformations de Paris opérées par le baron Haussmann, qui firent disparaître de nombreux passages, un arrêté du autorisa l'ouverture de ce passage. Il fut le dernier passage couvert édifié à Paris au XIXème siècle.

Le banquier Jules Mirès acheta le Grand Hôtel des Princes et de l’Europe, palace situé 97, rue de Richelieu, ainsi qu'une parcelle en vue de l'édification d'un passage constituant un raccourci pour les piétons. Il s'agissait d'une galerie au décor assez simple surmontée d'une verrière à double pente rythmée à chaque travée par de doubles arceaux métalliques formant des arabesques. Le passage fut inauguré en 1860, sous le nom de « passage Mirès », et fut apprécié à l'époque pour son allure de bon goût et son caractère spacieux.

Peu après l'ouverture du passage, la société Jules Mirès fit faillite, et dès 1866 le passage devint propriété de la Compagnie d'assurance sur la vie, devenue depuis les AGF. Entre 1879 et 1883 est ouvert à l'angle du passage, côté boulevard des Italiens, la galerie de La Vie moderne, fondée par Georges Charpentier où exposèrent la plupart des impressionnistes[1].

Le passage fut détruit en 1985 pour une opération immobilière mais fut reconstruit à l'identique en 1995 par les architectes A. Georgel et A. Mrowiec. Néanmoins, l'angle ouvert qu'il formait d'origine a alors été redressé de façon à former un angle droit, ce qui a permis de mieux utiliser les locaux : commerces en rez-de-chaussée, bureaux du premier au quatrième étage, logements aux cinquième et sixième. Divers éléments du décor d'origine furent alors réemployés, comme une belle coupole des années 1930 en verre coloré décoré de roses, réinstallée sur la portion située à proximité du boulevard des Italiens ou la porche d'accès côté rue de Richelieu.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Ce petit passage contient de nos jours l'enseigne JouéClub répartie en sections dans l'ensemble des anciens magasins afin de préserver l'intégrité d'origine.

Galerie

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Claude Delorme et Anne-Marie Dubois (photogr. Martine Mouchy), Passages couverts parisiens, Paris, Parigramme, , 189 p. (ISBN 978-2-84096-055-3), p. 134-137.

Notes et références

  1. (de) John Rewald, Die Geschichte des Impressionismus, 1946 ; 7e édition, Cologne, DuMont, 2001, p. 254-263.

Liens externes

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