Passage Vérité

Le passage Vérité est un passage couvert du 1^er arrondissement de Paris.

1^er arr^t

Passage Vérité

Passage Vérité vu vers l'est.

Situation

Arrondissement

1^er

Quartier

Palais-Royal

Début

9-11, rue des Bons-Enfants et 8-9, rue Montesquieu

Fin

6-7, place de Valois

Morphologie

Longueur

11 m

Largeur

4 m

Géocodification

Ville de Paris

9712

DGI

9683

Géolocalisation sur la carte : 1^er arrondissement de Paris

Géolocalisation sur la carte : Paris

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Situation et accès

Le passage relie la place de Valois (à l'ouest) à la rue des Bons-Enfants et à la rue Montesquieu (à l'est).

Origine du nom

Selon l'historien de Paris Jacques Hillairet, le nom de ce passage pourrait être dû à un marchand de gazettes qui y était installé[1].

Historique

Cette arcade est dessinée par Jean-Sylvain Cartaud en 1750[2], en même temps que l'édifice qu'elle traverse. La construction de celui-ci est décidée par Louis-Philippe d'Orléans pour délimiter une cour (l'actuelle place de Valois) entre la rue des Bons-Enfants et le Palais-Royal, et pour servir de logement aux officiers de la maison d'Orléans[3].

Ce passage devient public par un arrêté du pouvoir exécutif du 9 mars 1799 (19 ventôse de l'an VII).

Autres vues du passage
En direction de la place et rue de Valois.
Depuis la rue des Bons-Enfants.

Postérité

Le passage Vérité est représenté en 1897 par Paul Schaan dans une huile sur toile conservée au musée Carnavalet[4], et chacune de ses entrées est photographiée par Eugène Atget en mai 1906[5].

Paul Schaan, Le passage Vérité et la place de Valois, 1897.

En 1860, dans Les Dessous de Paris, Alfred Delvau remarque qu'il porte mal son nom de passage[6] : « Cela peut ressembler à l'antre de Cacus ou de Trophonius, mais cela ne pourra jamais ressembler à un passage, — même avec de la bonne volonté et des becs de gaz » ; il le dépeint comme « un petit passage noir et tortueux, orné d'un écrivain public et d'une fruitière », un « passage obscur, étroit, malpropre »[7].

En 1922, dans son roman L'Escalier d'or, Edmond Jaloux le décrit en ces termes : « Le passage Vérité ouvrait son porche béant et vaste où pendait une pâle lanterne[8]. »

Références

Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
« Parcours d'architecture : un nouveau regard sur le patrimoine parisien » (version du 24 septembre 2008 sur l'Internet Archive), Ville de Paris.
« Historique du Palais-Royal », ministère de la Culture.
Jean-Marie Bruson et Christophe Leribault, Peintures du musée Carnavalet : catalogue sommaire, Paris, Paris Musées, 1999, 557 p. (ISBN 2-87900-400-4), p. 375.
« Passage Vérité : entrée par la place de Valois » et « Passage Vérité allant de la rue des Bons-Enfants à la place de Valois », sur Gallica.
(en) David L. Pike, Metropolis on the Styx : The Underworlds of Modern Urban Culture, 1800–2001, Ithaca et Londres, Cornell University Press, 2007, 377 p. (ISBN 978-0-8014-4490-6 et 978-0-8014-7304-3), p. 228 [lire en ligne].
Alfred Delvau (ill. Léopold Flameng), Les dessous de Paris, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1860, 288 p. (notice BnF n^o FRBNF30320800), p. 106 [lire en ligne].
Edmond Jaloux, L'Escalier d'or, chapitre VII.

Voir aussi

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[Hillairet-1] Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.

[2] « Parcours d'architecture : un nouveau regard sur le patrimoine parisien » (version du 24 septembre 2008 sur l'Internet Archive), Ville de Paris.

[3] « Historique du Palais-Royal », ministère de la Culture.

[4] Jean-Marie Bruson et Christophe Leribault, Peintures du musée Carnavalet : catalogue sommaire, Paris, Paris Musées, 1999, 557 p. (ISBN 2-87900-400-4), p. 375.

[5] « Passage Vérité : entrée par la place de Valois » et « Passage Vérité allant de la rue des Bons-Enfants à la place de Valois », sur Gallica.

[6] (en) David L. Pike, Metropolis on the Styx : The Underworlds of Modern Urban Culture, 1800–2001, Ithaca et Londres, Cornell University Press, 2007, 377 p. (ISBN 978-0-8014-4490-6 et 978-0-8014-7304-3), p. 228 [lire en ligne].

[7] Alfred Delvau (ill. Léopold Flameng), Les dessous de Paris, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1860, 288 p. (notice BnF n^o FRBNF30320800), p. 106 [lire en ligne].

[8] Edmond Jaloux, L'Escalier d'or, chapitre VII.