Pascale Haiti

Pascale Haiti, née le dans le village de Taiohae, commune de Nuku-Hiva, en Polynésie française, est une représentante à l'Assemblée de la Polynésie française depuis le . Elle fut également ministre de l’Artisanat de la Polynésie française[1]. Pascale Haiti est la compagne de Gaston Flosse, né le , sénateur et ancien président de la Polynésie française[2].

Pascale Haiti
Première dame de la Polynésie française
  
(1 an, 3 mois et 19 jours)
Successeur Angeline Lehartel
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Taiohae, commune de Nuku-Hiva (Polynésie française)
Conjoint Gaston Flosse

Une semaine après le refus du bureau du Sénat de lever l’immunité parlementaire de Gaston Flosse le dans le cadre de l’affaire des annuaires de l'Office des postes et télécommunications de Polynésie française (OPT)[3], le juge d’instruction Philippe Stelmach décide de placer Pascale Haiti en garde à vue le à Versailles dans le cadre de cette affaire[4]. Elle est soupçonnée de « destruction de preuves », après l’intervention à son domicile d’un informaticien venu réparer, à sa demande, une imprimante et qui aurait procédé à des modifications sur le disque dur d’un ordinateur. La veille de sa garde à vue, elle adressait un courrier au juge expliquant ce qu'elle présentait comme un incident.

À l’issue de sa garde à vue à Versailles, le juge délivre un mandat d’amener[5]. Dans l’attente de son transfèrement en Polynésie française, Pascale Haiti aurait été maintenue au secret durant dix jours[réf. nécessaire] sans avoir accès à son avocat ni aucun droit de visite, alors même qu’elle disposait déjà d’un billet d’avion pour Tahiti et qu’elle aurait pu déférer à la demande du juge sur place le lendemain de sa garde à vue[réf. nécessaire].

Ce placement en garde à vue est dénoncé au Conseil supérieur de la magistrature : le , 30 représentants à l’Assemblée de la Polynésie française (sur 57) adressent un courrier au président de la République Nicolas Sarkozy pour dénoncer ce qui est présenté comme un acharnement judiciaire vis-à-vis des proches de Gaston Flosse[6].

Pascale Haiti arrive à l’aéroport international Tahiti Faa'a le au matin, escortée par trois gendarmes. Sur place, elle est encadrée par une escorte armée de 20 gendarmes pour rejoindre le palais de Justice. Elle est mise en examen et placée sous contrôle judiciaire et ressort finalement libre du tribunal[7].

Notes et références

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