Palais royal (Rabat)
Le Palais royal (ex-Palais impérial ou « dar el-makhzen ») de Rabat, capitale du Maroc, est le principal palais royal du pays.
Au départ palais de sultans alaouites, il fait partie des palais des « villes impériales » (dars el makhzen), au sein des multiples palais ou résidences royaux (comme le palais de Skhirat, où a eu lieu une tentative de coup d'État du temps du roi Hassan II), et est, de nos jours, notamment le siège de Mohammed VI, fils de Hassan II, qui n'y réside pas[1], et des services pour les besoins de sa charge.
Localisation
Le Palais royal se trouve à proximité du centre-ville.
Il se situe dans le quartier de Touarga (qui constitue une minuscule commune urbaine enclavée dans celle de Rabat, avec laquelle elle constitue la préfecture ou ville de Rabat), entre les quartiers de l'Agdal, de Hassan — avec le centre-ville — et du Souissi.
Histoire
L'histoire du Palais royal, anciennement impérial, est liée à la dynastie alaouite, toujours régnante.
Au départ, en 1785, un palais fut bâti sous le règne du sultan Sidi Mohammed ben Abdallah[2] (dit ultérieurement « Mohammed III »). À l'époque de Moulay Abderrahmane, en 1854[2],[3], un autre palais fut édifié à son emplacement, tout comme l'enceinte de Touarga[2], le quartier où il se trouve. L'actuel palais est le fruit d'une reconstruction et d'une extension remontant au XXe siècle[4].
Rabat étant devenue la capitale du Maroc pendant la période du Protectorat français, il est l'un des palais des « villes impériales » (dars el makhzen).
Architecture et bâtiments
Le Palais royal est un complexe architectural entouré d'une enceinte — dont l'entrée principale donne sur une vaste esplanade servant à des cérémonies en plein air (le méchouar) — et comprenant notamment le Cabinet royal et le Collège royal. Ses bâtiments, tous coiffés de toits en bâtière de tuiles vertes et structurés selon le modèle de la maison citadine traditionnelle, sont orientés vers de vastes jardins et cours intérieures très agrémentés.
Fonctionnement
Le Palais royal n'est pas accessible aux visiteurs ; quand on traverse Touarga par son artère principale, on peut tout de même voir, entre autres, sa façade tout en s'arrêtant. Quelque 2 000 personnes y résident et travaillent[réf. nécessaire].
Notes et références
- Leïla Slimani, « Maroc : Lalla Salma, la princesse aux pieds nus », Jeune Afrique, Paris, (lire en ligne, consulté le )
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- Royaume du Maroc, « Rabat, capitale moderne et ville historique : Un patrimoine en partage », sur UNESCO, , p. 24 Proposition d’inscription sur la liste du patrimoine mondial.
- Royaume du Maroc, « Rabat, capitale moderne et ville historique : Un patrimoine en partage », sur UNESCO, , p. 24
- Ou 1864, selon Touri et al. 2010, p. 269.
- Touri et al. 2010, p. 269
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Abdelaziz Touri, Mhammad Benaboud, Naïma El-Khatib Boujibar, Kamal Lakhdar et Mohamed Mezzine, « Palais royal », dans Le Maroc Andalou : À la découverte d'un art de vivre, Aix-en-Provence, Édisud, (lire en ligne), p. 269-270
- Mohamed Métalsi (photogr. Jean-Baptiste Leroux), Les Palais et Jardins royaux du Maroc, Paris/Casablanca, Imprimerie nationale/Malika, , 164 p. (ISBN 2743305177 et 9782743305178, OCLC 56821464), ?
Articles connexes
Lien externe
- Quelques photos du palais, sur Rabat-maroc.net
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