Paix des Dames
La paix des Dames, ou paix de Cambrai, en 1529, met fin à la septième guerre d'Italie entre les deux souverains François Ier et Charles Quint, François Ier n'ayant pas respecté tous les termes du traité de Madrid.
Ne doit pas être confondu avec le traité de Cambrai.
Traité de Cambrai
La paix est signée à Cambrai le . Le roi de France, François Ier, fait la paix avec l'Empereur, Charles Quint. Il renonce à ses prétentions italiennes et récupère la Bourgogne, mais il cède l’Artois et renonce à sa souveraineté sur la Flandre dite jusqu'alors royale.
La paix des Dames est signée en famille entre :
- d'une part, Louise de Savoie (sœur de feu le duc Philibert II de Savoie), mère du roi François Ier, représentant le roi de France ;
- et d'autre part, Marguerite d’Autriche (veuve du duc Philibert II de Savoie), tante et marraine de l’empereur Charles Quint, représentant l'empereur du Saint Empire ;
- en l'hôtel de Saint-Pol à Cambrai, résidence de Marie de Luxembourg (cousine germaine de Louise de Savoie et, par alliance, de Marguerite d'Autriche), en présence de son fils, le cardinal Louis de Bourbon-Vendôme.
Pour sceller cette entente, François Ier, veuf depuis plusieurs années, accepte d’épouser Éléonore de Habsbourg, la sœur de l’empereur. En outre, il récupère la Bourgogne, mais s’engage encore à renoncer à l’Italie.
Enfin, le traité négocie également, en échange d’une énorme rançon, la libération des enfants royaux, François et Henri (futur Henri II), qui étaient maintenus en otages à Madrid comme gage de paix. La rançon est fixée à deux millions d'écus d'or. François Ier voulait faire contribuer à cette somme considérable la noblesse de Bretagne[1].
En tout état de cause, la rancune du roi de France va conduire une fois de plus à un nouveau conflit, dès 1536 avec la huitième guerre d'Italie.
Notes et références
- Mais les seigneurs de cette province prétendirent qu'ils ne devaient au roi que foi et hommage, et le service militaire. Dans cette circonstance néanmoins, ils se déclarèrent prêts à aider à la délivrance des princes, en donnant un vingtième de leur revenu : toutefois, à condition, qu'on s'en rapporterait, pour l'exactitude de leur contribution, au serment qu'ils en feraient ; que leur argent serait déposé, sans être compté, dans un coffre exprès, qui serait ensuite ouvert et dont le contenu serait vérifié en présence d'un député de Guy XVI de Laval ; et qu'enfin cette somme demeurerait en Bretagne jusqu'à ce qu'elle fût effectivement appliquée à sa destination.
Annexes
Source
- Archives Chanoine Thelliez, Marie de Luxembourg
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