Oytier-Saint-Oblas

Oytier-Saint Oblas est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Oytier-Saint Oblas

Vue générale de Oytier en 1907.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné
Maire
Mandat
René Porretta
2020-2026
Code postal 38780
Code commune 38288
Démographie
Population
municipale
1 653 hab. (2018 )
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 42″ nord, 5° 01′ 18″ est
Altitude 236 m
Min. 232 m
Max. 376 m
Superficie 14,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Verpillière
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Oytier-Saint Oblas
Géolocalisation sur la carte : Isère
Oytier-Saint Oblas
Géolocalisation sur la carte : France
Oytier-Saint Oblas
Géolocalisation sur la carte : France
Oytier-Saint Oblas
Liens
Site web Site officiel

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Lyon.

    Géographie

    Situation et description

    Positionnée entre les villes de Vienne et de Bourgoin-Jallieu, dans la partie septentrionale du département de l'Isère, Oytier-Saint-Oblas se présente comme un village à l'aspect fortement rural situé à 25 km au sud-est de Lyon[1].

    Communes limitrophes

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Isère.

    Oytier-Saint-Oblas, se situe dans un secteur qui présente un climat de type semi-continental[2]qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons. Les étés sont généralement chauds et secs mais avec de fréquents orages aux précipitations importantes. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes. La présence d'étangs dans cette partie du Dauphiné entraînent de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides dans les fonds de vallées.

    Hydrographie

    Le territoire est traversé la Véga, petit cours d'eau, affluent du Rhône.

    Urbanisme

    Typologie

    Oytier-Saint-Oblas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), forêts (22,6 %), prairies (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (5,9 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Oytier (Octavum) se trouve être l'une des stations se situant sur la voie romaine qui allait de Vienne (en Isère), à Milan par les Alpes. Cette voie était jalonnée par les bornes-stations de Septème, Oytier, Diémoz, dont les noms indiquent l'emplacement des septième, huitième (ad Octavum lapidem) et douzième milles à partir de Vienne.

    Pendant l'hiver 1952-1953, les archéologues découvrent les premières traces archéologiques datant l'ère romaine et des vestiges d'une villa gallo-romaine. Cette villa avait des fresques dans un très bon état de conservation.

    En 1956, de nouveaux vestiges ont été découverts (lors de travaux) et ont révélé la présence d'un réseau de canalisations en béton appelés hypocaustes.

    En 1967, des tuiles romaines ont également été découvertes (faisant penser à la présence d'une importante fabrique de tuiles) au hameau du Vilnin. Lors des années suivantes, des marbres sculptés et des pièces de monnaie ont également refait surface.

    Moyen-Âge

    Du Moyen Âge jusqu'au début de ce siècle, l'artisanat était bien présent, notamment par le travail de l'argile, représenté par les potiers et les tuiliers. Une maison possède également une petite chapelle, dont le chœur en cul-de-four borde la route de Saint-Georges-d'Espéranche. C'est la chapelle des potiers.

    La chapelle de Saint-Jean du Péage-de-Oytier doit, d'après la légende, son existence à un seigneur du Péage, un de ces chevaliers qui revenaient de terre sainte, qui fit le vœu de construire une chapelle s'il arrivait sain et sauf des croisades. Cette chapelle attirait chaque année à la fête de la Saint-Jean de Noël, une foule de pèlerins qui venaient de fort loin vénérer le grand saint dont les restes reposent encore dans l'autel même. Dans l'autel se trouve aussi une mitre en bois qui confirme que ce saint était un évêque ou un abbé mitré.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1995 mars 2001 Marcel Bourit    
    mars 2001 mars 2008 Gabriel Rousset    
    mars 2008 En cours René Porretta SE Ingénieur[10]
    Président de la Communauté de Communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Au , Oytier-Saint Oblas est jumelée avec la commune italienne de Castelliri[11].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 1 653 habitants[Note 3], en augmentation de 2,23 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    658626710754804864931913969
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    857845869841821785746744686
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    652651613570555522527480493
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    5035505586861 0221 3531 5091 5811 621
    2018 - - - - - - - -
    1 653--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A).

    Activités et manifestations

    Culture et patrimoine

    Chapelle Saint-Jean-Baptiste d'Oytier-Saint-Oblas

    Situé au Péage de Septème (chemin Saint-Jean), la chapelle Saint-Jean-Baptiste fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du . L'élément protégé est sa porte remarquable[17].

    Autres monuments

    • Vestiges de la motte castrale de Mont Guillaume, du XIe siècle, peut-être sur le site d'un oppidum romain. Dans la basse cour se trouve une pierre plate, indiquée par la tradition comme pierre à sacrifices d'époque gauloise ou romaine[18].
    • À l'ouest du hameau Saint-Oblas se trouve la « Grande Maison » : maison forte de XIIIe siècle, propriété de l'abbé de Bonnevaux en 1250, elle a été remaniée plusieurs fois dans les siècles suivantes[18].
    • L'église paroissiale consacrée à Saint-Barthélemy construite en 1874 sur l'emplacement de l'ancien cimetière le mobilier intérieur date sûrement de la fin du XIXe siècle ou peut-être du début du XXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site oytier.fr, page de présentation de la commune, consulté le 24 mars 2020
    2. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes » [PDF], sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/oytier-saint-oblas,38288/
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Site de La Fête du Cheval de Oytier-Saint-Oblas
    16. « Chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'ordre de Malte (ancienne), au Péage de Septème », notice no PA00117233, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 689.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem
    • Portail de l’Isère
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.