Ouali Azem

Ouali Azem, né le à Agouni Gueghrane (en Algérie) et mort le à Montauban (Tarn-et-Garonne), est un homme politique français.

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Biographie

Électricien de formation, Ouali Azem et son frère sont requis par le S.T.O. pendant l’occupation allemande.

En 1957, il devient maire de Agouni Gueghrane, conseiller général de Grande Kabylie puis président de la Fédération des maires de Kabylie en 1958. Après le 13 mai 1958, il devient vice-président du Comité de Salut Public de l’Algérie dont les deux coprésidents sont le docteur Chérif Sid Cara et le général Massu, puis député de 6e la circonscription de Tizi Ouzou sous la Ve République.

Le , Ouali Azem est l'un des 80 parlementaires qui votent l'Amendement Salan.

Après l’indépendance de l’Algérie, le , son mandat de député est supprimé. Il s’installe dans le Quercy, devient agriculteur et fonde un Comité de défense des agriculteurs rapatriés. Il accepte la présidence du Cercle algérianiste de Montauban.

Il est cité par la défense de Raoul Salan lors de son procès en . Ne pouvant venir témoigner, sa protection par la Préfecture de Police n’étant plus assurée, il écrit cependant à propos de l’Algérie : « Le gouvernement a changé de cap. Le général Salan n’a pas admis cet abandon, et c’est pourquoi il se trouve devant vous. »[1]

Il était le frère du chanteur algérien Slimane Azem.

Distinctions

Annexes

Liens externes

Liens internes

Notes et références

  1. « Azem Ouali », sur www.salan.asso.fr (consulté le )
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