Optical Center

Un magasin de l'enseigne à Grenoble

Laurent Lévy[4], né le 7 octobre 1966 à Neuilly-sur-Seine, obtient le diplôme d’opticien-lunetier en 1989. Deux ans plus tard, il ouvre le premier magasin Optical Center à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.

En 1997, la première franchise est inaugurée à Rouen. Le mode de recrutement des franchisés[5] se fait exclusivement en interne, après un passage de 2 à 3 ans en succursales.

Dès le début des années 2000, Optical Center lance ses propres marques de lunettes et de lentilles de contact. D’autres marques seront créées les années suivantes et vendues en exclusivité dans les différents magasins du groupe.

Dès 2006, l’enseigne se lance sur le web avec un site internet.

En 2007, l'entreprise associe sur un même point de vente l’optique et l’audition^{[réf. souhaitée]}. Elle propose dorénavant de la basse vision dans tous ses magasins^{[réf. souhaitée]}.

En 2011, Laurent Lévy publie son ouvrage : Les 7 Clés pour réussir (2011, éd. Vuibert)[6].

En 2012, le site marchand voit l'arrivée d'un logiciel de réalité augmentée pour l'essayage en ligne et d'une fonction « achat en ligne, livraison en magasin »^{[réf. souhaitée]}.

En 2016, l’entreprise lance la première clinique de chirurgie réfractive Optical Center[7] établie à Lyon.

En juin 2017, le réseau Optical Center possède plus de 500 magasins en France et à l'international[8] dont 400 centres d'audition et plus de 2 880 collaborateurs. Elle est la 3^e enseigne d’optique en France, connaît une croissance sur le marché de l’optique et de l’audition, ouvre 3 magasins au Canada[9]. Trois ans plus tard, elle possède un réseau de près de 650 magasins en France Métropolitaine, dans les départements d’Outre-Mer, mais également à l’international avec une présence en Belgique, en Espagne, au Luxembourg, en Suisse, en Israël et au Canada.

En 2020, Optical Center devient le n^o 1 de l’optique et de l’audition en France. Optical Center lance également les OC Mobiles sur l’ensemble du territoire français. 54 véhicules pour réaliser, in situ, des examens de vue et bilans auditifs[10].

Plusieurs franchisés de l’entreprise ont été condamnés devant les tribunaux :

• En 2007[11]^,[12], à la suite d'une action d'Alain Afflelou et de cinq opticiens de la région, condamnation à Vannes pour distribution d'offres promotionnelles valable toute l'année entre 2003 et 2004. Laurent Levy est condamné à 20 000 euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis[12].

• Garrido Optical a été condamné à Perpignan pour publicité mensongère[13]. Optical Center, comme toutes les autres parties civiles, a été indemnisée[13].

La CNIL a condamné Optical Center à 50 000 € d'amende pour :

• absence de « mesures permettant d'assurer la sécurité et la confidentialité des données de ses clients »,
• « non conformité des contrats avec un prestataire sur les obligations de ce dernier en matière de protection de la sécurité et de la confidentialité des données des clients »[14]^,[15].

L'enseigne s'est mise en conformité à la suite de cette décision[14] mais pas suffisamment puisque la CNIL vient de condamner de nouveau l'enseigne pour ne pas avoir protégé suffisamment les données personnelles de ses clients sur son site internet. La sanction se monte à 250 000 euros[16].

En juin 2002, 35 opticiens de la région lyonnaise sont condamnés après avoir exercé des pressions sur Optical Center et ses fournisseurs en raison des offres à prix bas proposées par l'enseigne. Le Conseil de la Concurrence saisi par le Ministre de l'Économie a condamné les opticiens et ordonné la publication d'une partie de la décision dans le quotidien régional Le Progrès et dans la revue spécialisée Vente Optique[17]^,[18].

Optical Center a poursuivi plusieurs de ses concurrents pour concurrence déloyale et fraude aux mutuelles, et a notamment remporté en 2009 un procès contre l’enseigne Alain Afflelou[19]^,[20]

Le 13 décembre 2016 la cour d'appel de Paris a enjoint à la SAS Optical Center de « cesser les pratiques illicites consistant à proposer des rabais fictifs sur les produits d’optique, d’audioprothèse et accessoires au moyen de campagnes publicitaires qui se chevauchent dans le temps de sorte que les prix de référence affichés en magasin ne sont jamais pratiqués, sous astreinte de 250 000 euros par campagne en cours commençant à courir dans les deux mois de la signification de la décision, se réservant la liquidation de l’astreinte» [21]

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