Olivier Verdun

Olivier Verdun est un philosophe, essayiste et poète français né le 3 décembre 1965 à Chambéry.

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Ne doit pas être confondu avec Olivier Verdon.

Biographie

Olivier Verdun effectue un double cursus philosophie-histoire en étant élève de Michel Rouche (histoire médiévale) et Philippe Levillain (histoire contemporaine) à l'université Lille-III de Villeneuve-d'Ascq, puis de Jean-Pierre Séris, Francis Courtès et Francis Tinland à l'université Paul-Valéry 3 de Montpellier.

Il est engagé par l'AEFE pour enseigner la philosophie au lycée français de Singapour de 1996 à 2002, au lycée français Charles-de-Gaulle d'Ankara de 2002 à 2005 et au lycée franco-costaricien de San José (avec notamment un cours sur la liberté intérieure[1]) de 2005 à 2009. Il est professeur au lycée Félix Le Dantec de Lannion de 2009 à 2013 puis, en tant qu'enseignant expatrié à mission de conseil pédagogique, pour la zone Amérique latine et Caraïbes dans un premier temps, pour la zone Amérique latine nord dans un second temps, au lycée franco-mexicain de Mexico de 2013 à 2018 (ses cours y traitent notamment de la Lettre à Ménécée d'Épicure[2], d'Emmanuel Kant à propos du beau et l'agréable[3] et de l'idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique[4], du Gai Savoir de Friedrich Nietzsche[5], de la conscience[6], de la culture[7], de la politique[8], du désir[9], de l'identité sexuelle[10] ou encore des méthodes de dissertation[11]).

Olivier Verdun revient en Bretagne en 2018 pour enseigner au lycée Tristan-Corbière de Plourin-lès-Morlaix.

Ami du poète Daniel Kay, il a été membre du comité de rédaction des revues Cause commune (aujourd'hui disparue) et La Cause littéraire. Il a été également membre de l'école psychanalytique de Bretagne à Brest et, s'intéressant à la psychothérapie, il est diplômé de la Société de Psychosomatique intégrative que dirige Jean Benjamin Stora.

Écrits

Poésie

  • Fragments de rêves / Débris d'azur, Édilivre, 2008.
  • Au gré des regs contondants (préface de Gérard Bocholier, illustrations de Silvaine Arabo), collection « Phoibus », Éditions de l'Atlantique, 2010.

Essais

  • Littérature jeunesse (sous la direction de Myriam Bendhif-Syllas), Les Éditions de Londres, 2015.
  • Leçons de ténèbres - L'amour à mort, Édilivre, 2016 (présentation en ligne).
  • L'Énigme de la domination, collection « Ouverture philosophique », L'Harmattan, 2016[12],[13].

Articles

  • « Un abîme sans fond : le Moi au cœur du signifiant », Le Philosophoire, février 2008 (lire en ligne).
  • « Triptyque de la chair », Chimères, n°68, mars 2008 (lire en ligne).
  • « Friedrich Nietzsche - Le Gai Savoir : l'apprentissage de l'amour », La République des lettres, 25 mars 2008 (lire en ligne).
  • « Cyniques grecs », La République des lettres, 30 mars 2008 (lire en ligne).
  • « Errance de Raymond Depardon », La République des lettres, 31 mars 2008 (lire en ligne).
  • « Etty Hillesum : Une vie bouleversée et Lettres de Westerbork », La République des lettres, 2 avril 2008 (lire en ligne).
  • « Petits chefs et vieux cons : de l'irrévérence comme vertu civique », L'écrit du peuple, 7 avril 2008 (lire en ligne).
  • « Le pouvoir ou la mort ! » revue Mortibus, n°6/7, Critiques du capitalisme incarné, 11 avril 2008 (présentation en ligne).
  • « Le spectacle de l'immonde : l'interdit kantien », Le Philosophoire, n°30, automne 2008.
  • « Lune de miel », revue de poésie Le Capital des mots, n°14, février 2009 (lire en ligne).
  • « La criminalisation de l'engagement politique », Le Grognard - Littérature, idées, philosophie, critique et débats, n°9, mars 2009.
  • « L'homme qui n'avait qu'une tête », Brèves littéraires, n°78, 2009 (lire en ligne).
  • « Le Bon Dieu sans confession : Quand la France exporte ses pratiques de torture », L'écrit du peuple, 15 novembre 2009, et Le Grognard - Littérature, idées, philosophie, critique et débats, n°15, septembre 2010 (lire en ligne).
  • « La joie », Pages insulaires - revue bimestrielle de poésie et de réflexion, n°11, 2010.
  • « Morts de la mort », Kitej, n°2, 2 décembre 2011 (lire en ligne).
  • « Prémonition de ciel », Haies vives, revue de poésie contemporaine, septembre 2019.
  • « La Légende de la mort du temps présent », Spered Gouez / L'esprit sauvage, n°25, octobre 2019.

Radiophonie

Réception critique

  • « Chaque personne qui écrit se soumet à un travail analytique et autoanalytique mais elle entre aussi dans un topos où tout devient rêve. Elle rêve de se confesser, de philosopher, de poétiser, de critiquer, de trouver les mots justes, de vivre. L'écriture serait alors la forme exemplaire du rêve. Walter Benjamin, Emil Cioran ou Olivier Verdun nous le démontrent une fois de plus. » - Mihaela-Gentiana Stănișor[14]
  • « Son écriture aspire à "être à peine", fascinée par le "puits sans fond", la terre "démise, dénudée, dénuée". Il se souvient sans doute des grands paysages désertiques découverts au cours de ses voyages. Mais c'est bien le désert essentiel, celui qui les contient tous et qui est celui de l'être-même, qui lui importe. Sa recherche du silence passe forcément par lui, à travers les éléments des mondes minéral et humain. Et, tout au bout, il s'agit d'accueillir la nuit selon les vues de Maurice Blanchot, un de ses principaux inspirateurs. Ainsi, la poésie d'Olivier Verdun continue à élever malgré tout une émouvante protestation contre le vide qui la séduit et qui la ronge. » - Gérard Bocholier[15]

Distinctions

  • Lauréat du concours de poésie (thème : Le Silence), revue Le Bateau fantôme, 2009.
  • Diplômé de l'Institut de psychosomatique intégrative de Paris.

Références

Liens externes

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