Noël Chamerlat
Noël Victor François Chamerlat est un homme politique français né le à Neuville et mort le dans le 8e arrondissement de Paris[1]. Il est député du Puy-de-Dôme pendant seize ans, de 1895 à sa mort.
Noël Chamerlat | |
Fonctions | |
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Député 1895-1911 | |
Gouvernement | IIIe république |
Groupe politique | Radical-socialiste |
Prédécesseur | Jean-Baptiste Duchasseint |
Successeur | Joseph Claussat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuville |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Résidence | Puy-de-Dôme |
Biographie
Origines, famille et études
Noël Chamerlat, originaire de Courpière, est issu d’une ancienne famille auvergnate, apparentée à la famille de Blaise Pascal. Il fait des études en pharmacie à Paris où il fréquente l’opposition républicaine avant de revenir s’établir à Courpière en 1869[1].
Parcours politique
Adjoint au maire de la ville en 1870, il démissionne quatre ans plus tard avant d’accéder au fauteuil de maire en . Il est élu cette même année conseiller d’arrondissement, fonction qu’il occupe jusqu’en 1889, où il est élu conseiller général du canton de Courpière. En 1885, il laisse son officine pour se consacrer à la politique et à l’agriculture. Il est un grand promoteur de la vigne dans la région de Thiers[1].
Il est élu député de l’arrondissement de Thiers le , en remplacement de Jean-Baptiste Duchasseint (décédé). Il l’emporte par 10 165 voix contre 9 558 à M. Marignier. Il est réélu constamment, battant le même Marignier le (11 295 voix contre 9 294), puis successivement M. Dunant le (12 920 voix contre 4 302), M. Nourisson le (13 764 voix contre 5 201)[2], et enfin M. Fayet le (10 216 voix contre 184)[3].
De santé fragile, il reste un peu en dehors des grandes luttes parlementaires. Il mourut à soixante-dix ans, en cours de mandat. Son remplaçant fut Joseph Claussat.
Une rue de Courpière porte son nom.
Mandats parlementaires
- 1895- 1911 : député du Puy-de-Dôme (Radical-socialiste)
Mandats politiques locaux
Sources
- « Noël Chamerlat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- Biographie sur le site de l’Assemblée nationale.
- Le socialiste Alexis Vedel obtient 1 050 voix. Cf. Guy Rousseau, Le Temps du Gouyat, p. 79.
- Avec, cette fois, le soutien passif des socialistes qui ne présentent pas de candidats. Cf. Guy Rousseau, Le Temps du Gouyat, p. 83.
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