Narcotiques anonymes
Narcotiques anonymes, nom des branches de pays francophones de « Narcotics Anonymous » (« narcotics (en) » désignant en américain non seulement les produits stupéfiants mais aussi ceux qui en font usage) se définit comme « Une association à but non lucratif composée d'hommes et de femmes pour qui la drogue était devenue un problème majeur »[1]. Créée sur le modèle de celle des Alcooliques anonymes, nom des branches de pays francophones de « Alcoholics Anonymous », également appelée AA, la « fraternité » (traduction choisie pour « fellowship ») Narcotiques anonymes, également appelée NA, ajoute dans le même texte être « composée exclusivement de « dépendants en rétablissement » (traduction choisie par NA pour “recovering addicts”) qui se réunissent régulièrement pour s'entraider à rester abstinents » (de toutes drogues)[2].
Forme juridique | Association à but non lucratif |
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But | Thérapie de l'addiction aux drogues par l'entraide entre pairs |
Zone d’influence | 132 pays en 2015 |
Fondation | 1953 |
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Fondateur | Jimmy Kinnon (en) |
Origine | USA |
Siège |
NA World Service Office Chatsworth, Los Angeles, California United States |
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Site web |
www.na.org (site officiel mondial), www.narcotiquesanonymes.org (site officiel français) naquebec.org |
NA est entièrement autonome et est financé exclusivement par les contributions volontaires de ses membres, refusant toute contribution de l'extérieur.
En 2015, les membres de NA tenaient plus de 67 000 réunions hebdomadaires dans 139 pays et les publications de NA étaient disponibles dans plus de 52 langues[3].
En France, la première réunion NA fut ouverte en 1983, à Paris.
En 2015, on dénombrait en France plus de 140 réunions hebdomadaires, réparties sur tout son territoire: à Bordeaux, Caen, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Montbéliard, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Quimper, Reims, Rennes, Saint-Étienne, Toulouse, Toulon, etc.
Origines et développement de Narcotiques anonymes
L'origine de NA remonte à la fin des années 1940. Les premières réunions de personnes ayant, ou ayant eu « un problème majeur avec les drogues » et s'inspirant de la méthode des Alcooliques Anonymes furent ouvertes grâce à l'aide de membres des Alcooliques anonymes (AA) ou par des membres ayant eu eux-mêmes « un problème majeur avec les drogues », en sus de leur problème l'alcool, qu'ils avaient pu « résoudre », l'un et l'autre, au sein des AA. Ces réunions furent ouvertes à la fin des années 1940 et au début des années 1950, en différents endroits des États-Unis : notamment l'hôpital-prison pour usagers de drogues de Lexington, dans le Kentucky, (Federal Medical Center, Lexington (en)) et celui de Fort Worth, dans le Texas ; les prisons fédérales de l'État de New York, de Lorton (Virginie), et d'autres encore ; et, en des lieux divers, à New York City, Newark, Chicago, Cleveland, Philadelphie, Los Angeles, etc. Elles n'avaient pas de liens entre elles, contrairement aux réunions AA. Certaines étaient en lien suivi avec les AA ou le groupe de Lexington, d'autres pas. Elles n'utilisaient pas toutes le même nom: celle de Lexington utilisa le nom Narco group puis celui de Addicts Anonymous, d'autres, à Chicago entre autres, celui de Drug Addicts Anonymous, d'autres, à Los Angeles, celui de Hypes and Alcoholics Anonymous ou de Habit Forming Drugs Group, d'autres encore, à New-York City, Newark, Cleveland, Chicago, Philadelphie et Los Angeles, entre autres, celui de Narcotics Anonymous, sans que leurs fonctionnements soit nécessairement identiques. Certaines, dont celles de Lexington et celles de New-York, ont perduré jusqu'à la fin des années 1960. Le groupe qui s'est d'abord appelé Alcoholics and Narcotics Anonymous, puis rapidement, à la demande des AA, Narcotics Anonymous, dont fut finalement issue la Fraternité NA qui existe aujourd'hui, fut cofondé en 1953 à Van Nuys, Californie, par un membre des AA, Jimmy Kinnon (en), et au moins cinq autres membres des AA, dont deux ayant également eu comme lui, en sus de l'alcool, « un problème majeur avec les drogues », « résolu » au sein des AA. Ce groupe vécut assez rapidement une quasi mort, pour cause de conflits de personnalités, et ce n'est que dans les années 1960 qu'issue de ce groupe, la fraternité NA telle qu'elle existe aujourd'hui commença à se développer à proprement parler et à élaborer des publications propres à transmettre son message. Il y avait dans le monde entier : 5 réunions qui se réunissaient chaque semaine en 1964, 20 en 1970, 38 en 1971, 70 en 1972, 225 en 1976, 1 100 en 1981, 2 966 en 1984, 7 636 en 1987, 15 000 en 1990, 19 000 en 1993, 30 000 en 2002, 43 500 en 2007, 58 000 en 2010 et 63 000 en 2015[4],[5],[6],[7],[8].
Les membres de Narcotiques anonymes
Narcotiques anonymes (NA) accueille tous les « dépendants », (traduction choisie par NA francophone pour le terme « addicts »), quel que soit le type de drogues consommées. « La seule condition requise pour être membre de NA est le désir d'arrêter de consommer » (Troisième Tradition de Narcotiques anonymes) [9]
Contrairement à ce que le terme Narcotiques pourrait suggérer, à NA se réunissent donc aussi bien des personnes ayant été dépendantes – et ayant le désir de cesser de l'être – à :
(les pourcentages mis entre parenthèses après les noms de produits ou de classes de produits correspondent aux réponses des membres de NA à la question : « quels produits avez vous consommé régulièrement ? » lors d'une enquête interne réalisée en 2010[10]) :
- des substances narcotiques (71 %) : héroïne, et autres opiacés illégaux, leurs substitutions légales: buprénorphine, méthadone, etc.,
- des substances stimulantes : cocaïne et crack (69 %), amphétamines (42 %), ecstasy (43 %),
- l'alcool (87 %),
- des solvants (34 %),
- au cannabis (83 %),
- des hallucinogènes (54 %) : LSD, kétamine, GHB,
- des médicaments psychotropes (71 %) : benzodiazépines, anxiolytiques,
- ou d'autres « produits modifiant le comportement » (traduction choisie par NA pour « mind and mood altering drug ») (6 %),
- et le plus souvent de plusieurs substances à la fois...
NA est, selon les termes qu'ils emploient, un « programme d'abstinence complète de toute drogue » – y compris de l'alcool – on dit aussi à NA : « de tous produits modifiant le comportement », cette abstinence étant conçue comme n'excluant pas nécessairement et systématiquement la prise de médicament psychotrope dans le cadre d'une prescription par un médecin informé de la problématique d'addiction de la personne concernée.
Être ainsi « abstinent » n'est cependant pas la condition pour être membre de NA. Selon les termes de NA, « la seule condition requise pour être membre de NA est le désir d'arrêter de consommer ».
« N'importe quelle personne ayant un problème de drogue, ou qui pense en avoir un, et quelles que soient la ou les drogues consommées, peut se déclarer membre de NA. L'appartenance est gratuite, individuelle et complètement volontaire. Aucune cotisation n'est perçue et il n'existe pas de structure hiérarchique. Chacun est libre de participer aux réunions de son choix, voire d'en ouvrir de nouvelles. Les groupes sont autogérés et subviennent à leurs propres besoins grâce aux contributions volontaires de ceux qui y participent. NA ne désire et ne reçoit pas de subventions extérieures. De plus, l'expérience de NA démontre qu'il n'est pas nécessaire d'isoler un dépendant du reste de la société pour qu'il puisse se rétablir. La prise en charge des groupes par les membres eux-mêmes fait partie intégrante du processus de rétablissement. »
Les groupes Narcotiques anonymes et leurs douze traditions
« Un groupe NA est une réunion d'au moins deux dépendants en rétablissement, qui se réunissent régulièrement en un lieu et à un moment précis, pour chercher à se rétablir de la maladie de la dépendance. Tous les groupes de NA sont tenus de respecter les Douze Traditions de Narcotiques Anonymes. Le but primordial de chaque groupe NA est de transmettre le message de rétablissement au dépendant qui souffre encore. »
Les 12 Traditions de Narcotiques Anonymes
« 1. Notre bien commun devrait passer en premier ; le rétablissement personnel dépend de l’unité de NA.
2. Dans la poursuite de notre objectif commun, il n’existe qu’une autorité ultime : un Dieu d’amour tel qu’il peut se manifester dans la conscience de notre groupe. Nos dirigeants ne sont que des serviteurs en qui nous avons placé notre confiance ; ils ne gouvernent pas.
3. La seule condition requise pour devenir membre de NA est le désir d’arrêter de consommer.
4. Chaque groupe devrait être autonome, sauf sur des sujets affectant d’autres groupes ou NA dans son ensemble.
5. Chaque groupe n’a qu’un but primordial : transmettre le message au dépendant qui souffre encore.
6. Un groupe de NA ne devrait jamais cautionner, financer ou prêter le nom de NA à des organismes connexes ou à des organisations extérieures, de peur que des problèmes d’argent, de propriété ou de prestige ne nous éloignent de notre but primordial.
7. Chaque groupe de NA devrait subvenir entièrement à ses besoins et refuser toute contribution de l’extérieur.
8. NA devrait toujours demeurer non professionnel, mais nos centres de service peuvent engager des employés spécialisés.
9. NA comme tel ne devrait jamais être organisé ; cependant, nous pouvons constituer des conseils de service ou créer des comités directement responsables envers ceux qu’ils servent.
10. NA n’a aucune opinion sur des sujets extérieurs ; c’est pourquoi le nom de NA ne devrait jamais être mêlé à des controverses publiques.
11. La politique de nos relations publiques est basée sur l’attrait plutôt que sur la réclame ; nous devons toujours garder l’anonymat personnel au niveau des médias.
12. L’anonymat est la base spirituelle de toutes nos traditions, nous rappelant sans cesse de placer les principes au-dessus des personnalités. »
Les réunions NA
Les réunions NA sont destinées aux « dépendants » encore actifs ou « en rétablissement », à celles et ceux qui pensent qu’ils ont peut-être un problème de drogue(s), voire également, pour certaines réunions, à quiconque s'intéresse à NA.
Chacune des réunions NA propose aux personnes dépendantes un espace de bienveillance, d'empathie et de sécurité leur permettant un lieu de "partager" avec les autres personnes dépendantes présents "leur expérience, leur force et leur espoir" concernant leur "rétablissement de la dépendance".
Certaines réunions de NA – les « réunions ouvertes » – sont ouvertes à quiconque veut y assister. La plupart des groupes NA tiennent de telles réunions. Elles permettent au public de s'informer sur NA, et aux amis et aux parents des membres NA de venir célébrer avec eux leurs « anniversaires de rétablissement ». (Conformément à la 5e des douze traditions de NA, les groupes demandent alors clairement au cours de telles réunions que les personnes qui ne sont pas membres de NA n'y versent aucune contribution.)
D'autres réunions – les « réunions fermées » – sont réservées aux personnes qui se sont déclarées membres de NA.
Chaque réunion commence le plus souvent par la lecture de textes élaborés par NA et résumant NA et son fonctionnement. Puis les participants sont invités prendre la parole s'ils le souhaitent sur le thème proposé pour la réunion et/ou sur les difficultés qu’ils rencontrent et/ou les solutions qu’ils mettent en œuvre dans leurs vies sans drogue, et ainsi « partager » avec ceux qui participent à la réunion. Leurs « partages » – les AA utilisent, eux, le terme de « témoignages » – ne se répondent pas les uns aux autres mais se succèdent comme autant de contributions personnelles. Selon la formule de NA, « chacun est libre d'en prendre ce qu'il veut et de laisser le reste ».
Les réunions NA peuvent avoir lieu dans une grande variété d'endroits. La plupart des groupes recherchent des endroits ouverts au public, facilement accessibles, où ils pourront tenir des réunions hebdomadaires, entre autres dans des lieux appartenant à certaines institutions, publiques ou autres, dont les loyers sont modiques et qui peuvent répondre aux besoins des groupes.
Selon NA, « ceux et celles qui assistent régulièrement aux réunions demeurent abstinents », et l'abstinence est la base qui permet de commencer à « se rétablir de la maladie de la dépendance » (« recover from the disease of addiction », soit littéralement : « se rétablir de la maladie de l'addiction ») dont leurs consommations de drogues sont considérées par NA comme n'ayant été qu'un des symptômes, à côté de tendances au déni, à l'obsession, à la compulsion et à l'égocentrisme.
Le programme de rétablissement de l'addiction de Narcotiques anonymes et les douze étapes.
En plus de participer régulièrement aux réunions NA pour y « partager leurs expériences, leurs forces et leurs espoirs » – on parle à NA de faire, si possible, « 90 réunions pendant les 90 premiers jours d'abstinence » –, il est également suggéré aux membres de NA de demander une aide individuelle à une ou un membre plus expérimenté(e) de son choix, de préférence de même sexe, qui devient alors sa « marraine » ou son « parrain » (traductions choisies pour « sponsor »)[14].
Le « Programme de rétablissement de la dépendance » de NA est décrit dans les douze étapes des Narcotiques anonymes, adaptées des douze étapes des Alcooliques anonymes.
C'est en travaillant à se faire une compréhension personnelle et à apprendre à mettre en pratique ces « douze étapes » avec l'aide de leur « marraine » ou de leur « parrain » et des autres membres, et en aidant d'autres membres à le faire, que les « dépendants en rétablissement » de NA disent parvenir à vivre sans drogues.
Les douze étapes de NA
« 1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant notre dépendance, que nous avions perdu la maîtrise de notre vie. 2. Nous en sommes venus à croire qu’une puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison. 3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous le concevions. 4. Nous avons fait un inventaire moral sans peur et approfondi de nous-mêmes. 5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts. 6. Nous avons pleinement consenti à ce que Dieu élimine tous ces défauts de caractère. 7. Nous lui avons humblement demandé de nous enlever nos déficiences. 8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et avons résolu de leur faire amende honorable. 9. Nous avons directement fait amende honorable à ces personnes dans tous les cas où c’était possible, sauf lorsque cela pouvait leur nuire ou faire tort à d’autres. 10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et avons promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus. 11. Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous le concevions, le priant seulement pour connaître sa volonté à notre égard et pour obtenir la force de l’exécuter. 12. Ayant connu un éveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message aux dépendants et d’appliquer ces principes à tous les domaines de notre vie. »
Bien que ces « douze Étapes de NA », tout comme celles des AA, soient formulées avec un lexique religieux, pour des raisons qui tiennent à l'origine de ces derniers (la formulation de cinq d'entre elles utilise le mot « Dieu »), les membres de NA qui se disent agnostiques ou athées, et ils sont nombreux, assurent qu'ils ont pu s'approprier les principes et attitudes d'esprit de ces étapes sans difficulté majeure.
NA est une association ou fraternité laïque, et, pas plus que AA, ne cautionne, ni d'ailleurs ne s'oppose, à aucune croyance religieuse.
NA, tout comme AA, se borne à prôner la pratique de principes dits par eux « spirituels », souvent prônés par les religions, comme l'empathie, la compassion, la bienveillance, l'amour inconditionnel, l’honnêteté, l’ouverture d’esprit, la bonne volonté, l’humilité etc. qui sont considérés comme indispensables au « rétablissement ».
Chaque membre de NA a la pleine et entière liberté de déterminer par elle-même ou lui-même comment elle ou il comprend ces principes et comment elle ou il les met en pratique.
Et, de même que chaque membre a décidé librement de se joindre à l'association ou fraternité NA, de même chaque membre est libre de s'y « rétablir » à sa façon et à son rythme sans crainte du jugement des autres membres.
Contrairement à ce que la formulation de certaines des « douze étapes », comprise littéralement, pourrait laisser croire, NA, ne promet pas un « rétablissement » miracle qui se produirait en une période de temps déterminée, et une fois pour toutes, mais propose un parcours personnel de toute une vie.
L'anonymat
« L’anonymat est la base spirituelle de toutes nos traditions nous rappelant sans cesse de placer les principes au-dessus des personnalités. »
— Douzième tradition de NA.
L’anonymat en tant que principe pratiqué par les membres a pour but primordial de permettre aux « dépendants » (addicts) d’assister aux réunions sans craindre que leur qualité de membre, et donc leur problème présent ou passé de drogue soit divulgués, pas plus que quoi que ce soit qu'ils aient pu « partager » en réunion.
Il suggère ensuite de ne pas s'attarder sur les personnalités ou les vécus des autres membres, pour plutôt « écouter le message et non le messager ».
Il est aussi le rappel qu'il n'y a pas de hiérarchie dans NA, mais un principe de stricte égalité des membres les uns avec les autres.
Notes et références
- « Narcotiques Anonymes France », sur http://www.narcotiquesanonymes.org, (consulté le )
- Qu'est ce que le Programme de Narcotiques Anonymes, Narcotiques , NA World Services, Inc., french O9/04
- Information about NA, NA World Services, Inc., 2006 rev 2016.
- ◾White, William L. Slaying the Dragon, The History of Addiction Treatment and Recovery in America. Bloomington IL., The Chestnut Health Systems/Lighthouse Institute, 1998. (ISBN 978-0-938475-07-1)
- http://na-laciotat.jimdo.com/histoire-de-la-création-de-narcotiques-anonymes/
- Carlsen, Daniel. The Addict.
- Brown, Winzell. Monkey on My Back. Elek books limited, London, 1954
- Harris, John D. Father Dan Eagan S.A. The Junkie Priest. Pocket Books, 1965.
- Narcotiques Anonymes, NA World Services, Inc., french 09/04
- Mieux connaître Narcotiques anonymes France, Narcotiques anonymes France, 2010
- « Qui sommes-nous ? - À quoi servons-nous ? », sur http://www.narcotiquesanonymes.org, (consulté le )
- Publication NA IP2 « Le Groupe »
- Texte de base, Narcotiques Anonymes. © 1989, 2000 by Narcotics Anonymous World Services, Inc., PO Box 9999, Van Nuys, CA 91409 French 9/04
- Anecdotiquement, le doublage français de la saison 2 de la série télévisée Dexter recourt à plusieurs reprises au terme masculin « parrain » pour désigner le personnage féminin de Lila Tournay, « marraine » de Dexter, lequel feint d'être toxicomane dépendant à l'héroïne, et est obligé par sa compagne Rita Bennett à suivre le programme des Narcotiques anonymes.
- Narcotiques Anonymes, Narcotics Anonymous World Services, Inc., french 09/04
16. naquebec.org
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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