Nantilly

Nantilly est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Nantilly

Clocher à tuiles vernissées de la ville

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Joseph Chaveca
2020-2026
Code postal 70100
Code commune 70376
Démographie
Gentilé Nantillais
Population
municipale
472 hab. (2018 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 35″ nord, 5° 31′ 40″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 243 m
Superficie 10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gray
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gray
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Nantilly
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Nantilly
Géolocalisation sur la carte : France
Nantilly
Géolocalisation sur la carte : France
Nantilly
Liens
Site web mairienantilly.fr

    Ses habitants sont les Nantillais.

    Étymologie du nom Nantilly

    Du celtique : Nant = ruisseau ; el, (il) = colline ; I (i) = près : ruisseau près d'une colline.
    Du latin : Lanticula = lentille.

    Géographie

    Nantilly est un petit village franc-comtois du département de la Haute-Saône situé en limite de la Bourgogne de la Franche-Comté ainsi que de la Champagne-Ardenne.

    Au centre d'un polygone dont les angles sont marqués par Besançon, Dijon, Dole et Langres équidistants de 50 kilomètres, le village se situe en fond de la petite vallée de la Soufroide et sur ses deux flancs. La Saône coule à 5 km.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Nantilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (36,4 %), zones urbanisées (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Historique

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    Des restes de constructions de l’époque gallo-romaine ont été trouvés au lieu-dit Champ de Messe. Au Moyen Âge, Nantilly ne possède pas de seigneur, seules quelques habitations paysannes existaient. Le premier seigneur de Nantilly est le seigneur de Beaumont et d’Autrey qui vivait en 926. Le village de Nantilly est mentionné en 1055 lors de sa donation à l'abbaye de Bèze. Le village est complètement pillé puis brûlé en 1569 par les reîtres du duc de Deux-Ponts. Les habitants de Nantilly présentent une requête touchant leur affranchissement en 1526 mais ils n’obtiennent gain de cause qu’en 1622.

    En 1595, le connétable de Castille Juan Fernández de Velasco y Tovar, gouverneur du duché de Milan, prend le chemin du duché de Bourgogne par Nantilly où il campe sur le monticule du Bouchot (ancienne carrière de Nantilly remarquable par l'originalité de sa flore actuelle).

    Il se fait battre par Henri IV le 5 juin lors de la bataille de Fontaine-Française. Il existe encore une inscription gravée sur le fronton d'un lavoir de Fontaine-Française qui rappelle le passage d'Henri IV.

    En 1807, un incendie important détruisit avec une effrayante rapidité toutes les habitations du nord du village.

    Historiquement, la vigne était cultivée à Nantilly pour le compte de l'hospice du Saint-Esprit.

    Politique et administration

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Gray.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré le à l'ancienne communauté de communes Val de Gray.

    L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [9] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.

    Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de la Haute-Saône le [10] a prévu la fusion de cette intercommunalité avec la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, auxquelles plusieurs communes jusqu'alors isolées devraient se joindre.

    La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[11].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1801 M. Jean Baptiste Borne    
    1801 1807 M. Pierre Simonet    
    1808 1808 M. Etienne Chambellaud
    & Charles Jean Baptiste Antoine Paguelle de Larret
    [pas clair]
       
    1809 1814 M. Charles Jean Baptiste Antoine Paguelle de Larret    
    1815 1815 M. Pierre Simonet    
    1816 1816 M. Charles Jean Baptiste Antoine Paguelle de Larret    
    1819 1829 M. Pierre Simonet    
    1830 1831 M. Jean Baptiste Debelfort    
    1832 1835 M. Pierre Joseph Simonet    
    1836 1837 M. Philippe Hugot    
    1838 1840 M. Antoine Félix Reys    
    1841 1843 M. Philippe Hugot    
    1844 1848 M. Pierre Joseph Simonet    
    1849 1852 M. Philippe Hugot    
    1853 1854 M. Marie Joseph Debelfort    
    1857 1862 M. Louis Paguelle de Larret    
    1863 1870 M. Pierre Antoine Simonet    
    1871 1872 M. Pierre Hugot    
    1873 1878 M. Nicolas Moussard    
    1879 1881 M. Pierre Hugot    
    1882 1893 M. Pierre Antoine Blanchot    
    1884 1891 M. Anne Marie François Simonet    
    1892 1892 M. Pierre Hugot    
    1893 1899 M. Louis Perchet    
    1900 1902 M. Alexandre Arnoux    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977   M. Claude Lonchampt    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1995 2014[12],[13] M. Claude Lonchampt    
    avril 2014[14] En cours
    (au 16 juillet 2020)
    Joseph Chaveca   Vice-président de la CC Val de Gray (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[15],[16]

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2018, la commune comptait 472 habitants[Note 3], en diminution de 5,98 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    398478479491540532500504487
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    426432456426407390411363333
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    311305296267263245253234229
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    257251330422456452511518488
    2018 - - - - - - - -
    472--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population est composée principalement de famille ayant leurs activités professionnelles à Gray et Arc-lès-Gray.

    Services publics

    Le village dispose d'une caserne de pompiers (centre de première intervention), d'une agence postale ainsi que d'une école maternelle comme bâtiment public.

    La commune est associée aux villages de Mantoche, Poyans, et Essertenne dans un regroupement scolaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans un repas du 14-Juillet est offert aux habitants de la commune avec bal et feux d'artifice.

    Equipements

    La mairie met à disposition :

    • Salle Georges-Thevenot (salle polyvalente) ;
    • une salle d'exposition (salle René-Nuffer) pour les artistes locaux .

    Économie

    Il ne reste au village que deux exploitations agricoles, principalement des céréaliers même si les exploitations laitières ont de l'importance dans la région.

    Un hôtel-restaurant gastronomique complété par un spa entièrement rénové en 2009 est installé dans le château du village construit en 1830. Il a fermé ses portes début 2011 et a rouvert en 2016 comme résidence pour séniors valides[20].

    Il existe également des artisans comme carreleur, électricité générale, chauffagistes, chauffagiste par géothermie, entreprise générale du bâtiment, auto-école, etc.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Lavoir

    Divers éléments d'architectures sont classés comme les fers forgés de la table de communion de l’église ainsi que ceux de la porte de la nef. Le lavoir situé route de Poyans récemment rénové a été remarqué par l’architecte des Bâtiments de France.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la coque d'un navire sommé de trois tours, une carrée accostée de deux rondes, le tout d’or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
    10. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
    11. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    12. « La der de Claude Lonchampt », L'Est républicain, (lire en ligne).
    13. Maxime Chevrier, « Politique - A Nantilly, la succession de Claude Lonchampt ne se fera pas sans heurt. Marie-France Murat et Joseph Chaveca, tous les deux conseillers sortants, partiront chacun de leur côté », L'Est républicain, (lire en ligne).
    14. « Joseph Chaveca élu maire », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
    15. M. C., « Municipales : Joseph Chaveca candidat à sa succession : https://www.estrepublicain.fr/politique/2020/01/20/municipales-joseph-chaveca-candidat-a-sa-succession », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Ce n’est pas une surprise. Maire de Nantilly depuis 2014, Joseph Chaveca, apparu depuis comme une valeur montante dans les nouveaux élus du Val de Gray, souhaite « poursuivre [s] on action avec un nouveau mandat « dans sa petite commune (492 habitants), qu’il voudrait rapidement revoir passer « le cap des 500 administrés ».
    16. « Le conseil municipal », sur http://www.mairienantilly.fr (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Maxime Chevrier, « Originaire du Doubs, un couple de quinquagénaires a redonné vie au château de Nantilly, en Haute-Saône », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
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